De fil en aiguille: Vicky Krieps

Que ce soit par cinéphilie, par curiosité ou par un sens du devoir patriotique, il faut absolument vous déplacer au cinéma cette semaine pour a) découvrir Vicky Krieps, une actrice luxembourgeoise qui donne du fil à retordre au trois fois oscarisé Daniel Day-Lewis b) découvir un des plus beaux films de l’année et c) pour constater que le cinéma anglo-saxon n’est pas seulement fait de guerriers des étoiles, de tueurs fous ou de superhéros. PHANTOM THREAD de Paul Thomas Anderson (6 nominations aux Oscars) est la création ultime d’un des grands couturiers du cinéma américain. À voir aussi,  CALL ME BY YOUR NAME de Luca Guadagnino, qui est également nommé pour quatre Oscars et dont on nous dit de très belles choses sur les acteurs. Pour le reste, un superhéros noir fait son entrée dans BLACK PANTHER (très anticipé par les fans du genre), les Américains tournent la guerre en Afghanistan en “feel-good movie” avec 12 STRONG et les Français remettent les costumes d’antan avec LE RETOUR DU HÉROS, où Jean Dujardin et Mélanie Laurent s’affrontent. Et n’oubliez surtout pas que la semaine prochaine, vous aurez droit à la 8ième édition du LUXFILMFEST, dont nous avons déjà vu quelques pépites et qui s’annonce donc fascinant, avec – aha! – un autre film (luxembourgeois cette fois) avec Alma Krieps, pardon Vicky Elsen! Jean-Pierre THILGES

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Le film de la semaine

PHANTOM THREAD *****

Drame; Réalisateur, Scénariste: Paul Thomas Anderson; avec Daniel Day-Lewis, Vicky Krieps, Lesley Manville, Camilla Rutherford, Brian Gleeson; Directeur/Photo: Paul Thomas Anderson; Musique: Jonny Greenwood; USA 2017, 131 minutes; 6 nominations aux Oscars 2018, dont celle du meilleur film, du meilleur acteur (Daniel Day Lewis) et de la meilleure actrice de second plan/Lesley Manville.

Dans le Londres des années 1950, juste après la guerre, le couturier de renom Reynolds Woodcock et sa soeur Cyril règnent sur le monde de la mode anglaise. Ils habillent aussi bien les familles royales que les stars de cinéma, les riches héritières ou le gratin de la haute société avec le style inimitable de la maison Woodcock. Les femmes vont et viennent dans la vie de ce célibataire aussi célèbre qu’endurci, lui servant à la fois de muses et de compagnes jusqu’au jour où la jeune et très déterminée Alma ne les supplante toutes pour y prendre une place centrale. Mais cet amour va bouleverser une routine jusque-là ordonnée et organisée au millimètre près…

6a01b7c86c721a970b01bb09ed86a9970d-800wiLe film qui a propulsé “notre” Vicky Krieps au devant de la scène du cinéma américain, puisque la presque totalité des critiques américains ont souligné sa présence magique et imposante face à la véritable bête de scène qu’est Daniel Day-Lewis, l’homme qui a remporté par trois fois l’Oscar du meilleur acteur, et qui a annoncé que “Phantom Thread” serait son dernier film. Imaginez un mélodrame psychologique doublé d’un thriller romantique et viscéral qui tient à la fois de Rebecca d’Alfred Hitchcock (la ressemblance entre Mrs. Danvers/Judith Anderson et Cyrill, la soeur Woodcock/Lesley Manville n’est pas que physique), de George Bernard Shaw (Pygmalion/My Fair Lady) et de Stephen King (Misery), le tout mis en scène avec un doigté et une précision qui laissent rêveur et interprété par des acteurs sublimes, où le “method acting” de Daniel Day-Lewis se heurte de plein front au naturel “tout luxembourgeois” d’une Vicky Krieps qui crève littéralement l’écran et dont le jeu est   fabuleux, face à la froideur de Woodcock, de sa soeur et d’univers de mode tout aussi glacial.

Oui, une nomination aux Oscars pour Vicky Krieps aurait été plus que justifiée, cela dit, avec une telle carte de visite et des acclamations critiques venues d’un peu partout,  beaucoup de portes devraient s’ouvrir pour elle dans le cinéma international de qualité. Les quatres langues qu’elle parlent couramment sont autant d’atouts pour se créer une magnifique carrière des deux côtés de l’Atlantique. Oui, elle joue un personnage luxembourgeois dans le film, Alma Elsen, qui donne du fil à retordre (c’est le cas de la dire) au grand couturier Reynolds Woodcock et qui, si vous écoutez attentivement, dit même quelques mots en Luxembourgeois dans le film. Et dans une séquence hallucinante, où  Alma/Vicky laisse exploser sa colère face à Woodcock/Day-Lewis, le “Lëtzebuerger Klatzkapp” dont nous sommes les spécialistes, paraît-il, transcende l’écran. Attention, PHANTOM THREAD n’est pas un film dit “grand public”, mais un drame profondément introspectif et subtil, dont la froideur glaciale ne sera pas du goût de tout le monde. Pour nous, cinq étoiles enthousiastes sont cependant de mise. (Jean-Pierre Thilges/The Hatari Papers) 

Films antérieurs de Paul Thomas Anderson: Hard Eight (1996); Boogie Nights (1997); Magnolia (1999); Punch-Drunk Love (2002); There wille be Blood (2007); The Master (2012); Inherent Vice (2014)

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Judith Anderson/Mrs.Danvers dans REBECCA de Alfred Hitchcock
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Lesley Manville/Cyril Woodcock dans PHANTOM THREAD de Paul Thomas Anderson
  • The characters, and the film they inhabit, are loaded with peculiarities and perversities large and small. After Woodcock has brought Alma home, the designer in a professional capacity takes precise measurements of every possible angle and contour of her body and declares, “You’re perfect. It’s my job to keep you so,” disputing her belief that she’s too flat-chested. Quite apart from Krieps’ wonderfully subtle performance, it was very shrewd of Anderson to cast a little-known actress with no associative baggage and who’s pretty but perhaps not conventionally so; at times reminiscent of Meryl Streep as well as Julianne Moore, she can be quite alluring indeed when she comes alive with humor, energy and desire, but when standing dutifully at attention in uniform with the many other young women in Woodcock’s employ, she stands out barely at all. (Todd McCarthy/Hollywood Reporter)

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  • In contrast to his much lauded, Oscar-winning performance in Blood, Daniel Day-Lewis doesn’t shoot the works in Phantom Thread. In fact, in what he has declared will be his final role, he cedes the movie to his much less heralded co-star, the Luxembourgeois actress Vicky Krieps. It’s a gesture that is both in keeping with the script’s tricky, point-of-view-shifting structure and with Anderson’s own imaginative immersion – after two decades of fixating on macho masochism – inside a female consciousness. It’s a reversal that makes the director’s eighth feature his most ambitious and surprising. (Adam Neyman/Sight & Sound) 

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CALL ME BY YOUR NAME

Drame romantique; Réalisateur: Luca Guadagnino; avec Armie Hammer, Timothée Chalamet, Michael Stuhlbarg, Amira Casar; Scénariste: James Ivory, d’après le roman de André Aciman; Directeur/Photo: Sayombhu Mukdeeprom; Musique: Sufjan Stevens; Italie/USA/France/Brésil 2017; 131 minutes; 4 nominations aux Oscars 2018, dont ceux du meilleur film, du meilleur acteur /Timothée Chalamet et du meilleur scénario adapté.

Été 1983. Elio Perlman, 17 ans, passe ses vacances dans la villa du XVIIe siècle que possède sa famille en Italie, à jouer de la musique classique, à lire et à flirter avec son amie Marzia. Son père, éminent professeur spécialiste de la culture gréco-romaine, et sa mère, traductrice, lui ont donné une excellente éducation, et il est proche de ses parents. Sa sophistication et ses talents intellectuels font d’Elio un jeune homme mûr pour son âge, mais il conserve aussi une certaine innocence, en particulier pour ce qui touche à l’amour. Un jour, Oliver, un séduisant Américain qui prépare son doctorat, vient travailler auprès du père d’Elio. Elio et Oliver vont bientôt découvrir l’éveil du désir, au cours d’un été ensoleillé dans la campagne italienne qui changera leur vie à jamais…

  • C’est l’histoire d’un premier amour. Rien de plus banal, pourrait-on dire. D’autant que les histoires d’éducation sentimentale se bousculent depuis toujours dans la littérature et le cinéma. En portant à l’écran le scénario qu’a tiré le vétéran James Ivory (A Room with a ViewMaurice) du roman d’André Aciman, le cinéaste italien Luca Guadagnino (I Am Love) parvient pourtant à traduire ce passage obligé de façon juste et sensible, grâce à une approche empreinte d’intelligence et de maturité. Call Me by Your Name est un film parfaitement bouleversant, bien qu’aucune trace d’excès de sentimentalisme ne vienne s’immiscer dans le récit. (Marc-André Lussier/La Presse Canada)

Films antérieurs de Luca Guadagnino: Melissa P. (2005); I am Love (2009); A Bigger Splash (2015)

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  • “Call Me By Your Name”  reminded me of the extravagant passion of early Alan Hollinghurst novels like The Folding Star or The Spell, and I can easily imagine Guadagnino bringing those to the screen. Hammer himself gives an excellent performance: sensitive and authoritative, though perhaps he is rather obviously older than his character’s age, and so the difference in age and worldly knowledge is greater than is theoretically intended in the drama. Stuhlbarg is always such a great performer – a leading player in the Coens’ A Serious Man – but often confined to supporting roles. Yet rarely are they are wonderfully written as this. And Chalamet is piercingly honest as Elio. It is the kind of performance that isn’t just down to actorly technique but openness and emotional purity. It’s an unmissable film. (Peter Bradshaw/The Guardian)

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  • There is a scene toward the end of Call Me by Your Name, Luca Guadagnino’s intimate and piercingly honest adaptation of Andre Aciman’s superb novel, in which a graying university professor in Italy sits down with his puffy-eyed, 17-year-old son for an unexpected talk. Dad quotes Montaigne’s famous phrase about his special friendship with Étienne de La Boetie. His son, who has been very smart academically for some time but only recently experienced an important emotional growth spurt on his way to adulthood, understands that his father is referring to his offspring’s “special friendship” with the handsome, 24-year-old intern from the U.S. who stayed with them for the summer and has just returned home. In someone else’s hands, the exchange might have become pretentious, ridiculous or melodramatic and lachrymose, but Guadagnino, most famous for the far splashier features I Am Love and A Bigger Splash, finds exactly the right tone for the material, which is understated and filled with paternal affection. Even viewers who aren’t able to identify the quote by Montaigne, uttered in the original French, will understand that Dad is using a common intellectual interest as a safe way to express a new idea. It is this kind of attention to detail — much of it lifted directly from the book, adapted by Guadagnino with James Ivory and editor Walter Fasano — that provides the film with its unexpectedly deep wells of emotion and surges of insight into human nature and relationships.Starring a never-more-sensual Armie Hammer as the intern, the breathtaking Timothee Chalamet (formerly of Homeland) as the son and the great Michael Stuhlbarg as the father, this tender and minutely observed queer romance, set in bucolic Lombardy (changed from the Ligurian seaside in the novel), could, with the right marketing, become a breakout title for Sony Pictures Classics. (Boyd van Hoeij/Hollywood Reporter)

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BLACK PANTHER

Action fantastique, Marvel: Réalisateur: Ryan Coogler; avec Chadwick Boseman, Michael B. Jordan, Lupita Nyongo, Martin Freeman, Angela Bassett, Forest Whitaker, Andy Serkis; Scénaristes: Joe Robert Cole, Ryan Coogler, basé sur des personnages de Stan Lee et Jack Kirby; Directeur/Photo: Rachel Morrison; Musique: Ludwig Göransson; USA 2018, 134 minutes

Après les événements qui se sont déroulés dans “Captain America : Civil War”, T’Challa revient chez lui prendre sa place sur le trône du Wakanda, une nation africaine technologiquement très avancée. Mais lorsqu’un vieil ennemi resurgit, le courage de T’Challa est mis à rude épreuve, aussi bien en tant que souverain qu’en tant que Black Panther. Il se retrouve entraîné dans un conflit qui menace non seulement le destin du Wakanda, mais celui du monde entier…

La maison d’édition Marvel Comics, dont l’audace créative a fait la renommée, présente depuis 1939 toute une panoplie de super-héros, à l’instar de l’incontournable Black Panther, dont la première apparition remonte à 1966, avec la publication du 52e numéro de la revue Fantastic Four, Vol. 1. Ce personnage imaginé par Stan Lee et Jack Kirby a rapidement conquis le public, par delà les clivages ethniques et culturels. Au fil des ans, le succès de la série ne s’est pas démenti. (Extrait du dossier de presse)

Films antérieurs de Ryan Coogler: Fruitvale Station (2013); Creed (2015)

  • Until now, whether they hail from the DC or Marvel cinematic universes, big-screen superheroes have traditionally been white dudes put on this earth (e.g. Superman and Thor, who each came from other planets) or fashioned by the U.S. military (à la Captain America and War Machine) to defend America from its enemies. Co-written and directed by Ryan Coogler, “Black Panther” is a radically different kind of comic-book movie, one with a proud Afrocentric twist, featuring a nearly all-black cast, that largely ignores the United States and focuses instead on the fictional nation of Wakanda — and guess what: Virtually everything that distinguishes “Black Panther” from past Marvel pics works to this standalone entry’s advantage .Before we get carried away, let’s be clear: “Black Panther” is still a superhero movie, which means that it’s effectively conceived for 10-year-olds and all those who wish a film like this had existed when they were 10. Except that the latter category is potentially bigger than ever this time around (for a Marvel movie, at least), since there has never in the history of cinema been a film that allows an ensemble of black characters to take charge on a global scale quite like this — and many have waited their entire lives to witness just such a feat (the way that “Wonder Woman” was a hugely empowering game changer for women). (Peter Debruge/Variety)

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  • This panther lands its prey: the audience. (…) With uncanny timing, Marvel takes its superheroes into a domain they’ve never inhabited before and is all the better for it in Black Panther. There’s no mistaking you’re still in the Marvel universe here, but this entry sweeps you off to a part of it you’ve never seen: a hidden lost world in Africa defined by royal traditions and technologicalwonders that open up refreshing new dramatic, visual and casting possibilities. Getting it right where other studios and franchises — they know who they are — get it wrong, Marvel and Disney have another commercial leviathan here, although it will be interesting to see how it plays in certain overseas markets, where industry traditionalists say black-dominated fare sometimes underperforms. (Todd McCarthy/Hollywood Reporter)

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12 STRONG

Titre français: Horse Soldiers; Film de guerre; Réalisateur: Nicolai Fuglsig; avec Chris Hemsworth, Michael Shannin, Michael Peña, William Fichtner; Scénaristes: Peter Craig, Ted Tally, d’après le roman de Doug Stanton; Directeur/Photo: Rasmus Videbaek; Musique: Lorne Balfe; USA 2018, 130 minutes.

En octobre 2001, après les attentats terroristes de New York, le gouvernement américain dépêche une unité spéciale en Afghanistan dans le but d’établir un lien de confiance avec le général Abdul Rachid Dostum. À la tête d’une milice armée bien organisée, celui-ci s’oppose farouchement aux talibans, qui contrôlent des territoires stratégiques. Dans un pays déchiré par la guerre civile, la mission du capitaine Mitch Nelson s’avère autant militaire que diplomatique…

12 STRONG est le premier film du réalisateur danois Nicolai Fuglsig, ancien photo-journaliste  et réalisateur de nombreuses publicités.

  • Jerry Bruckheimer has achieved the impossible: a feel-good movie about the war in Afghanistan. This is the closest thing to a John Wayne movie since The Duke hung up his holster. Although set in Afghanistan in the days just after 9/11 when a dirty dozen American Special Forces operatives — the Green Berets, no less — were dropped into off some of the Taliban and Al Qaeda perpetrators, 12 Strong is both an entertaining and mildly risible real-life-inspired yarn that comes off as much like a Western as a modern war film, right down to having some of the Americans ride into battle on horseback. This may be the first big studio release that feels like it was made by and for Trump’s America, which should translate into muscular business in red states at least. Here at last is a modern Hollywood film that would be suitable viewing under current management at the White House. (Todd McCarthy/Hollywood Reporter) maxresdefault
  • If there’s anything that great war films like “Saving Private Ryan” or “The Hurt Locker” have taught us, it’s that victory in combat doesn’t look like a street-fight action movie set in a wilderness hellhole. But “12 Strong” is a war film that wants you to feel good about the invincibility of American power. The film is built like a grungy combat video game, with each village treated like a new level and the agony of battle taking a backseat to the pounding thrill of force. The villain is a dastardly Taliban commander (Said Taghmaoui) who looks like a ratty guttersnipe Frank Zappa in black rags; he’s introduced executing a woman in front of her two tearful daughters for the crime of reading. That’s not an exaggeration of Taliban cruelty, but the way the film uses this brute to personify evil is at once reductive and uninteresting. He’s scary, though not as scary as William Fichtner as a shaven-headed colonel who glowers like Gollum. (Owen Gleiberman/Variety)

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LE RETOUR DU HÉROS

Comédie historique; Réalisateur: Laurent Tirard; avec Jean Dujardin, Mélanie Laurent, Noémie Merlant, Féodor Atkine; Scénaristes: Laurent Tirard, Grégoire Vigneron; Directeur/Photo: Guillaume Schiffman; Musique: Mathieu Lamboley; France 2018, 90 minutes.

Elle est droite, sérieuse et honnête. Il est lâche, fourbe et sans scrupules. Elle le déteste. Il la méprise. Mais en faisant de lui un héros d’opérette, elle est devenue, malgré elle, responsable d’une imposture qui va très vite la dépasser…

Une des raisons ayant poussé Laurent Tirard à faire Le Retour du héros réside dans le fait que les films d’aventures en costumes se font de plus en plus rares dans le paysage cinématographique français. Le metteur en scène confie : “Les films en costumes, et surtout les comédies d’aventure, comme celles de Rappeneau ou de De Broca, ont fait le bonheur de générations entières de spectateurs, et ont contribué à mon envie de faire du cinéma. Je ne comprends pas pourquoi elles ont disparu des écrans. Ce qui est sûr, c’est que nous avons eu beaucoup de mal à monter Le Retour du héros. Quand nous sommes allés voir les chaînes de télévision et les financiers, ils nous disaient que le public ne voulait plus voir ce genre de films.” (Extrait du dossier de presse)

Films antérieurs de Laurent Tirard: Un homme à la hauteur (2016); Les vacances du Petit Nicolas (2014); Astérix et Obélix: Au service de sa majesté (2012); Le Petit Nicolas (2010); Molière (2007)

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2 thoughts on “De fil en aiguille: Vicky Krieps

  1. J’aime beaucoup votre blog. Un plaisir de venir flâner sur vos pages. Une belle découverte. blog très intéressant. Je reviendrai. N’hésitez pas à visiter mon univers. au plaisir

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