Indiana Jones est de retour et vous me retrouverez à la première séance de mercredi après-midi, parole de cinéphile ! C’est un des rares films de l’année que j’ai vraiment envie de voir…et sans doute de revoir. Il y en aura certains qui feront la fine bouche devant THE DIAL OF DESTINY, je n’en serai pas !  Deuxième moment fort de la semaine, Vicky Krieps absolument bouleversante dans PLUS QUE JAMAIS de Emily Atef, un film triste mais lumineux qu’il ne faudra pas manquer. Nanni Moretti n’a peut-être pas fait l’unanimité au Festival de Cannes avec IL SOL DELL’AVENIRE, mais cmme il s’agit quand-même d’un des cinéastes italiens les plus importants, on ne s’en privera certainement pas.

Jean-Pierre THILGES

SEMAINE DU 28.6. AU 4.7.2023

Festival de Cannes 2023

INDIANA JONES AND THE DIAL OF DESTINY

Film d’aventures; Réalisateur: James Mangold; avec Harrison Ford, Phoebe Waller-Bridge, Mads Mikkelsen, Antonio Banderas, John Rhys-Davies, Toby Jones; Scénaristes; James Mangold, John-Henry Butterworth, ea.; Directeur/Photo: Phedon Papamichael; Musique; John Williams; USA 2023, 154 minutes; Festival de Cannes 2023. 

1969. Après avoir passé plus de dix ans à enseigner au Hunter College de New York, l’estimé docteur Jones, professeur d’archéologie, est sur le point de prendre sa retraite et de couler des jours paisibles. Tout bascule après la visite surprise de sa filleule Helena Shaw, qui est à la recherche d’un artefact rare que son père a confié à Indy des années auparavant : le fameux cadran d’Archimède, une relique qui aurait le pouvoir de localiser les fissures temporelles. En arnaqueuse accomplie, Helena vole l’objet et quitte précipitamment le pays afin de le vendre au plus offrant. Indy n’a d’autre choix que de se lancer à sa poursuite…

• J’adore Indiana Jones. Et contrairement à beaucoup de monde, j’ai également adoré KINGDOM OF THE CRYSTAL SKULL, que j’ai récemment revu et toujours adoré. Alors, si vous n’aimez pas, allez donc voir ailleurs. Il y a toujours un multiverse quelque part. (jpt) 

• So the boulder of intellectual property and franchise brand identity rolls on … bringing us Indiana Jones and the Dial of Destiny, the fifth film in which the legendary archaeologist and whip-cracking adventurer is back for another go-around. He is, of course, played by the legendary Harrison Ford, now 80 years young, but carrying it off with humour and style and still nailing that reluctant crooked smile. It’s the first Indiana Jones film not to be directed by Steven Spielberg – James Mangold is now at the helm – but despite that, this one has quite a bit of zip and fun and narrative ingenuity with all its MacGuffiny silliness that the last one (Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull) really didn’t. (Peter Bradshaw/The Guardian)

Filmes made in/with Luxembourg

PLUS QUE JAMAIS ***

Drame; Réalisatrice: Emily Atef; avec Vicky Krieps, Gaspard Ulliel, Bjorn Floberg; Scénaristes: Emily Atef, Lars Hubrich; Directeur/Photo: Yves Cape; Musique: Jon Balke; France/Luxembourg 2022, 123 minutes; Un certain regard, Cannes 2022. 

Hélène et Mathieu sont heureux ensemble depuis de nombreuses années. Le lien qui les unit est profond. Confrontée à une décision existentielle, Hélène part seule en Norvège pour chercher la paix et éprouver la force de leur amour…

• Un film  élégiaque, avec une Vicky Krieps qui vous bouleversera ! Film: *** Vicky: ***** (jpt) Avec son nouveau film, le dernier tourné par le regretté Gaspard Ulliel, Emily Atef creuse le sillon d’un cinéma à la simplicité sophistiquée, qui explore avec intelligence et sans céder au pathos la psychologie humaine. Vicky Krieps livre une performance lumineuse. (Les Fiches du Cinéma) Ces sujets douloureux, ancrés dans la réalité et a priori lugubres, sont abordés avec une finesse intuitive qui les transforme en expériences positives, voire en visions lumineuses. Face à l’imminence d’une mort prématurée, “Plus que jamais” nous touche et nous inspire. (Positif) Le souci d’exactitude constant du film pourrait devenir franchement étouffant s’il n’était porté par une Vicky Krieps qui, après “Phantom Thread” ou “Serre-moi fort”, insuffle de nouveau dans chaque plan une sensibilité vibrante. (Cahiers du Cinéma) 

Festival de Cannes 2023

IL SOL DELL’AVVENIRE

Comédie drmatique; Réalisateur: Nanni Moretti; avec Nanni Moretti, Margherita Buy, Silvio Orlando, Mathieu Amalric; Scénaristes: Francesca Marciano, Nanni Moretti (e.a.); Directeur/Photo: Michele D’AttanasioM Musique: Francoi Piersanti; Italie 2023, 95 minutes; Sélection officielle Festival de Cannes 2023. 

Giovanni, cinéaste italien renommé, s’apprête à tourner son nouveau film. Mais entre son couple en crise, son producteur français au bord de la faillite et sa fille qui le délaisse, tout semble jouer contre lui ! Toujours sur la corde raide, Giovanni va devoir repenser sa manière de faire s’il veut mener tout son petit monde vers un avenir radieux…

• Dans un film où se perpétue le syndrome de l’abandon, Moretti reprend avec une ironie mélancolique toutes les idiosyncrasies de son cinéma depuis l’époque de son premier alter ego Michele Apicella, des plus inoffensives aux plus intransigeantes : la passion des desserts, des vieilles chansons, du ballon et des séances de natation à la piscine, la haine des sabots féminins, la banalisation du néo-langage truffé d’anglicismes (voir son rendez-vous avec le représentant de Netflix) et le problème esthético-éthique de la violence au cinéma (sujet auquel il dédie un magnifique monologue qui cite Tu ne tueras point de Krzysztof Kieślowski et une scène longue et amusante où Giovanni fait irruption sur le tournage du film criminel que sa femme Paola produit, arrivant même à laisser un message sur le répondeur de Martin Scorsese). Le cinéma est continuellement et facétieusement remis en question par Nanni : La Poursuite impitoyable d’Arthur Penn, avec Marlon Brando, le cinéma de John Cassavetes et surtout ses propres films. (Camillo De Marco/Cineuropa.org) 

 

Exklusivität Cinextdoor

GET UP

Komödie; Regie: Lea Becker; mit Lena und Lisa Mantlr, Sinje Irslinger; Drehbuch: Lea Becker, Alexander Dydyna; Kamera: Karl Kürten; Musik: Liam  Mour; Deutschland 2023, 90 Minuten.

Alex und Juli (Lisa und Lena Mantler) sind unzertrennliche Zwillinge, die allerdings unterschiedlicher nicht sein könnten. Juli ist gut in der Schule und besteht ihr Abi mit super Noten. Ihre Zukunft ist bis ins Kleinste geplant. Alex hingegen ist kein Ass in der Schule und komplett planlos. Im Abi ist sie durchgefallen und ihr bleibt nur der Sommer im Skatepark, auf den sie sich freuen kann. Zusammen mit Skate-Newbie Nia (Jobel Mokonzi) und der furchtlosen Ewa (Sinje Irslinger) gründen die Schwestern die Skate-Crew „GetUp“. Ein Skate-Contest steht an und das ist die Gelegenheit für die Gruppe, ihr Talent unter Beweis zu stellen. Der Gewinn ist eine Interrail-Reise und neue Boards für alle. In der Vorauswahl können sie zeigen, was sie können. Doch danach tauchen Probleme auf, die niemand vorhergesehen hat…

„Get up“ ist das Spielfilmdebüt von Lea Becker und folgt zunächst den Versatzstücken, die man aus anderen Tanz- bis Song-Contest-Filmen kennt. Es geht ums Messen mit anderen, einen Wettstreit, den es zu gewinnen gilt, vielleicht um Ruhm und Erfolg, aber auch um Rückschläge, die verkraftet werden müssen, und Hindernisse, die die Handlung zu Umwegen zwingen. Doch die Regisseurin gewichtet ihre Erzählung anders: Am Schluss ist das Gewinnen gar nicht mehr so wichtig; im Fokus steht der Zusammenhalt der Gruppe und der Spaß am Sport, der in den Actionszenen deutlich wird. (Michael Ranze/filmdienst.de) 

 

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SATYAPREM KATHA

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CARRY ON JATTA 3

LE MUR DES ETOILES