
C’est Noël avant l’heure, car cette semaine, il faudra vous couper en quatre pour tout voir. Avant toute chose, ruez vous sur GODZILLA MINUS ONE qui quitte la “province” pour venir anéantir le Kirchberg – c’est de loin le meilleur “Gojira” depuis belle lurette…et il fait d’ailleurs un tabac aux États-Unis. Puis, si vous avez vu LES TROIS MOUSQUETAIRES – D’ARTAGNAN au printemps, vous ne voudrez pas rater LES TROIS MOUSQUETAIRES – MILADY. Ensuite, WONKA qui a eu l’honneur de quelques avant-premières, remplira l’écran IMAX de plein de sucreries. Coproduit par le Luxembourg, DO NOT EXPECT TOO MUCH FROM THE END OF THE WORLD de Radu Jude, l’incontournable de la semaine pour les cinéphages purs et durs. Ensuite (oui, ce n’est pas fini), le grand John Woo fait sa rentrée joyeuse avec SILENT NIGHT, tandis que le film tchèque IL BOEMO devrait combler les mélomanes. Les gosses germanophones devraient se ruer sur WOW! NACHRICHT AUS DEM ALL, alors que les tout petits se régaleront avec SIROCCO ET LE ROYAUME DES COURANTS D’AIR et LE NOËL DE TEDDY L’OURSON. Et pour terminer sur une note nostalgique, Kevin Costner et Whitney Huston reviennent avec THE BODYGUARD dans le cadre du 100ième anniversaire de la Warner Bros.
Jean-Pierre THILGES
SEMAINE DU 13 AU 19.12.2023

GODZILLA MINUS ONE ***
Titre original: Gojira Mainasu Wan; Film fantastique; Réalisateur, scénariste: Takashi Yamazaki; avec Ryûnosuke Kamiki, Minmi Hamabe, Yûki Yamada; Directeur/Photo: Kôzô Shibasaki; Musique: Naoki Sato: Japon 2023, 124 minutes; Version originale japonaise, sous-titres anglais.

Le Japon se remet à grand peine de la Seconde Guerre mondiale qu’un péril gigantesque émerge au large de Tokyo. Koichi, un kamikaze déserteur traumatisé par sa première confrontation avec Godzilla, voit là l’occasion de racheter sa conduite pendant la guerre…

- Godzilla (Gojira pour les vrais connaisseurs) fait peur aux Japonais depuis 1954 et ses aventures depuis ont été multiples. Plus récemment, les Américains se sont emparés du phénomène avec des résultats souvent décevants. Maintenant, le réalisateur nipoon Takashi Yamazaki a repris le flambeau et on peut dire que notre monstre favori (avec King Kong, quand-même) a repris du poil de la bête dans un film jubilatoire qui redore le blason du “kaiju” original. Si vous aimez les lézards un peu surdimensionnés. ruez vous sur ce film qui fera trembler les murs au Kirchberg. Dommage qu’une copie IMAX ne soit apparemment pas disponible. Trois étoiles monstrueuses. (jpt)

- Like a contracted movie star loaned out by a studio in Hollywood’s heyday, Godzilla has returned to Japanese parent company Toho after doing a stint in the U.S. MonsterVerse to take center stage in “Godzilla Minus One,” a stellar entry in the world’s longest continually running film franchise. Set in a devastated post-war Japan, Takashi Yamazaki’s reboot gets back to basics in grand style, with engrossing human drama alongside spectacular mass destruction. Since opening in Japan on Nov. 3, “Minus One” has accumulated a whopping $20 million. Its American and overseas theatrical assault commences Dec. 1, with solid prospects of further expanding the legendary monster’s already massive fanbase. (Richard Kuipers/Variety)


LES TROIS MOUSQUETAIRES – MILADY
Film de cape et d’épée; Réalisateur: Martin Bourboulon; avec François Civil, Vincent Cassel, Eva green, Romain Duris, Vicky Krieps, Pio Marmaï, Louis Garrel; Scénaristes: Alexandre De La Patellière, Matthieu Delaporte, d’aprs le roman d’Alexandre Dumas Père; Directeur/Photo: Nicolas Bolduc; Musique: Guillaume Roussel; France 2023, 115 minutes.

Du Louvre au Palais de Buckingham, des bas-fonds de Paris au siège de La Rochelle… dans un Royaume divisé par les guerres de religion et menacé d’invasion par l’Angleterre, une poignée d’hommes et de femmes vont croiser leurs épées et lier leur destin à celui de la France…

- Le premier volet pas assez truculent à notre goût avait un peu laissé sur notre faim, malgré une reconstrcution historique très réussie et des acteurs motivés, où la pauvre Vicky Krieps croulait sous des costumes magnifiques, mais n’avait strictement rien à faire. Nous gardons espoir que la suite s’avère un peu plus “engagée” et qu’Eva Green nous fasse planer. Ce sera certainement plus dynamique que “Napoleon”. (jpt)



WONKA **
Comédie musicale; Réalisateur: Paul King; avec Timothée Chalamet, Olivia Colamn, Hugh Grant, Sally Hawkins, Rowan Atkinson, Jim Carter; Scénaristes: Simon Farnaby, Paul king, basé sur des personnages créés par Roal Dahl; Directeur/Photo: Chung-hoon Chung; Musique: Joby Talbot; USA/GB 2023, 116 minutes.

Le jeune et très pauvre confiseur/chocolatier Willy Wonka rêve d’ouvrir une chocolaterie dans une grande ville renommée pour la qualité de son chocolat. Hélas, les chocolatiers de la ville ont fondé un syndicat monopoliste qui fait tout pour éliminer toute concurrence extérieure. Mais Willy Wonka a plus d’une barre à son arc…

- Très attendu, WONKA invente un passé au fameux chocolatier qui a déjà visité le grand écran sous les traits de Gene Wilder et ceux, moins enjoués, de Johnny Depp. Le réalisateur Paul King, qui s’est attaqué à toutes ces sucreries, est connu par les ciné- et oursophiles pour ses deux adapations superbes des aventures de PADDINGTON BEAR. Hélas, hélas, on cherche ici en vain l’invention, la verve et l’humour que Paul King avait insufflé à ses deux “Paddington.” Tout est colorié à outrance et le film, la dramatrgie, la musique, les chansons et même les acteurs sont mornes, ternes et sans entrain. Oui, Timothée Chalamat a la gueule de l’emploi et il chante “bien”, mais tout cela n’a que très peu d’entrain et ne rend certainement pas justice à la prose parfois méchante et dévastatrice de Roald Dahl. Grosse déception, donc et deux étoiles seulement. (jpt)

- How square is it? In an era that has given us such visionary next-level musicals as “La La Land,” “Moulin Rouge!,” and the shockingly underrated “The Greatest Showman,” as well as such hip and vibrant Broadway adaptations as “Chicago,” “Hairspray,” “In the Heights,” “Mamma Mia!,” “Les Misérables,” and “Rent,” “Wonka,” as directed and co-written by Paul King (who made the “Paddington” films), plays like a more visually limber version of some singing-and-dancing relic from the late-studio-system era of “Oliver!” (1968) and “Scrooge” (1970). It’s so square it makes “Mary Poppins Returns” look edgy. (Owen Gleiberman/Variety)


Films made in/with Luxembourg
DO NOT EXPECT TOO MUCH OF THE END
OF THE WORLD
Titre original: Nu aștepta prea mult de la sfârșitul lumii; Comédie dramatique et surréaliste; Réalisateur, scénariste: Radu Jude; avec Nina Hoss, Uwe Boll, Katia Pascariu; Directeur/Photo: Marius Panduru; Musique; Jura Ferina, Pavao Miholjevic; Roumanie, Luxembourg, France, Croatie 2023, 163 minutes; Prix spécial du Jury Festival de Locarno 2023.
Angela, assistante de production, parcourt la ville de Bucarest pour le casting d’une publicité sur la sécurité au travail, commandée par une multinationale. Cette « Alice au pays des merveilles de l’Est » rencontre dans son épuisante journée : des grands entrepreneurs et de vrais harceleurs, des riches et des pauvres, des gens avec de graves handicaps et des partenaires de sexe, son avatar digital et une autre Angela sortie d’un vieux film oublié, des occidentaux, un chat, et même l’horloge du Chapelier Fou…

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It’s another skittery, jittery movie, an experimental adventure in which narrative is of merely incidental importance, compulsively testing the limits and textures of contemporary experience, always digressing and interrupting itself and intrigued by the world as filtered by the movie screen, the Zoom screen, 4K, 8K, livestream and TikTok and raising a continuous white noise of complaint about modern Romania: the degradation of its public space, the misery of its continuing infatuation with strong leaders, its racism and its incompetent embrace of capitalism and the free market. It’s also a movie about the production of the image: one of the characters dully ponders the fact of Jean-Luc Godard’s assisted death – though perhaps Godard’s spirit lives on here in Radu Jude. (Peter Bradshaw/The Guardian)

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Radu Jude propose un nouvel OVNI cinématographique, une charge acerbe aussi sublime sur le fond que dans ses choix de mise en scène d’une grande ingéniosité. (Les Fiches du Cinéma) Radu Jude nous offre l’un des grands films politiques de l’année. Rarement un film aura donné à voir tout le cynisme et l’ignominie du capitalisme néolibéral de manière si saisissante. (Les Inrocks) “N’attendez pas” est plein comme un œuf, il faut avoir de l’estomac : il s’agit bien, après tout, de saisir un âge de la nausée et de la saturation. Le cinéma n’échappe pas, chez Jude, à la pollution générale, à cette impureté massive, qui n’est plus seulement une option théorique, est devenue une expérience quotidienne, biologique et mentale. (Cahiers du Cinéma) “N’attendez pas trop de la fin du monde” […] sait et dit, à la façon des vrais films, que le cinéma reste à inventer, qu’il n’existera toujours pas tant qu’il n’aura pas à nouveau trouvé mille ruses tactiques pour se vautrer à la hauteur, se hisser à la bassesse de son temps et ses formes monstres, chaque fois à rejoindre et refaire, grotesque, subtil, épique, stupide : perversement documentaire. (Libération)

SILENT NIGHT
Film d’action; Réalisateur: John Woo; avec Joel Kinnaman, Scott Mescudi, Harold Torres, Catalina Sandino Moreno; Scénario: Robert Archer Lynn; Directeur/Photo; Sharone Meir; Musique: Marco Beltrami; USA 2023, 104 minutes.
Un petit garçon est tué par une balle perdue tirée lors d’une fusillade entre membres de gangs de rue. Témoin du drame, son père Brian se lance à la poursuite des coupables et subit des blessures graves qui lui font perdre la voix. Inconsolables, les parents en deuil peinent à se remettre de ce traumatisme. Brian, plongé dans une profonde dépression, décide de consacrer toutes ses énergies à identifier et éliminer les responsables de son malheur…

- Avec ce film d’action, le réalisateur John Woo propose un récit de vengeance qui se déroule presque entièrement sans paroles. Cette contrainte voulue permet d’explorer les tenants familiers du genre sous un angle singulier. Fidèle à lui-même, le cinéaste enchaîne les cascades spectaculaires et les affrontements élaborés lors desquels de nombreuses victimes subissent des blessures sanglantes. Des scènes de tristesse nostalgique et des touches d’humour noir offrent de fréquents répits aux séquences de violence. (Régie du Cinéma Québec)

- Just when many audiences may have written off the innovative Hong Kong auteur, John Woo returns to North America to orchestrate a high-concept comeback. (…)
Silent Night” is not, as its title might suggest, a silent movie. Between all those bullets and Marco Beltrami’s pulsating score, it’s quite a noisy one, in fact. What Woo’s return to American shores really represents is an extended stab at what Alfred Hitchcock called “pure cinema”: using the camera, editing and sound design — rather than dialogue — to tell the story. Better yet, it’s a hat tip to French director Jean-Pierre Melville, an idol of Woo’s, who pared the talk down to a bare minimum in his masterpieces “Le Samouraï” and “Le Cercle Rouge.” (Peter Debruge/Variety)

Drame biographique et musical; Réalisateur, scénariste: Petr Vaclav; avec Vojtech Dyk, Barbara Ronchi, Elena Radonichic; Directeur/Photo: Diego Romero Suarez-Llanos; Musique: Josef Myslivecek; République tchèque, Italie, Slovaquie 2022, 140 minutes.

1764. Dans une Venise libertine, le musicien et compositeur Josef Myslivecek, surnommé « Il Boemo », ne parvient pas à percer malgré son talent. Sa liaison avec une femme de la cour lui permet d’accéder à son rêve et de composer un opéra. Dès lors sa renommée grandit, mais jusqu’où ira-t-il ? La vie, l’œuvre et les frasques d’un compositeur de génie oublié que le jeune Mozart admirait…

- Dans un superbe geste de réhabilitation, Petr Vaclav retrace la vie du compositeur baroque Josef Myslivecek, qui connut la gloire et l’oubli immédiat. Et dresse un beau parallèle entre la condition de l’artiste et celle des femmes qui l’entourent. (Libération) Ici une élite culturelle donne le la. Pas toujours avec bon goût. Et rejette d’un revers de main ce qu’elle a adulé. Peut-être faut-il y voir une analogie avec le cinéma, ses différences de rémunération et la versatilité des financiers ou le simple regret qu’un grand compositeur ne soit pas reconnu à sa juste valeur. (L’Humanité) Ce film somptueux et déchirant retrace la vie brève d’un génie négligé et fait entendre pour la première fois (BO chez Warner Classics) la musique en effet divine d’« Il divino Boemo ». Voyez-le et surtout écoutez-le. (L’Obs) Cette mise en image de la vie d’un musicien méconnu du XVIIIe siècle pourrait n’être qu’une agréable initiation pédagogique. Elle offre bien plus grâce à des partis pris de mise en scène inspirés et cohérents. Une découverte cinématographique et musicale. (Les Fiches du Cinéma)


WOW! – NACHRICHT AUS DEM ALL
Jugendfilm; Regie: Felix Binder; mit Ava-Elizabeth Awe, Felix Nölle, Ronald Zehrfeld, Lavinia Wislon; Drehbuch: Marc Alexander Meyer; Kamera: Sonja Rom; Musik: Annette Focke; Deutschland 2023, 103 Minuten.

Die elfjährige Billie ist als Tochter einer renommierten Astronautin begeistert von allem, was mit Weltraum zu tun hat. In dem gleichaltrigen Dino findet sie einen Freund, der ihre Faszination teilt, doch als die beiden mit einem selbstgebauten Radioteleskop auf Signale von Außerirdischen stoßen, will ihnen niemand glauben. Auf dem Gelände des ESA-Weltraumhafens, wo Billies Mutter arbeitet, begeben die Kinder sich auf eigene Faust auf Spurensuche. Dabei entdecken sie ein geheimes Labor, in dem ein geheimnisvoller schwebender Stein untersucht wird. Von Wachleuten entdeckt, verstecken Billie und Dino sich in einer Rakete – und ehe sie sich versehen, werden sie direkt ins All geschossen…

- Felix Binder hat mit WOW! NACHRICHT AUS DEM ALL einen höchst unterhaltsamen und spritzigen Film geschaffen, der zwei außergewöhnliche Kinder auf eine noch außergewöhnlichere Reise begleitet. Er bietet einen herrlichen Mix aus Abenteuer, Komik und Freundschaft. Gerade die Vielfalt der Locations und deren liebevolle Ausstattung begeistern, vor allem der Schrottplatz mit dem umgebauten Bus und der außergewöhnliche Ort des Weltalls werden gerade das jüngere Publikum im wahrsten Sinne des Wortes verzaubern . (FBW Wiesbaden)

- Der spannende Film erzählt die abenteuerliche Geschichte einer engen Freundschaft zwischen seelenverwandten Kindern mit Superheldenflair. Auch wenn ihr spektakulärer Trip teils durch Zufall zur Internationalen Raumstation führt, erzählt Regisseur Felix Binder stets auf Augenhöhe der Kinder und nimmt ihren Wissensdurst ernst. Der Fantasy-Abenteuerfilm ist zwar in einem realen Setting angesiedelt, erlaubt sich dennoch überspitzte Elemente wie den Raketenflug ins All oder die märchenhafte Begegnung mit Aliens sowie eklatante Logiklöcher. (Reinhard Kleber/visionkino.de)


SIROCCO ET LE ROYAUME
DES COURANTS D’AIR
Animation; Réalisateur: Benoît Chieux; avec les voix de Loise Charpentier, Maryne Bertieaux, Aurélie Konaté; Scénaristes: Benoît Chieux, Alain Gagnol; France 2023, 82 minutes; Prix du Public, Festival d’Annecy 2023.
uliette et Carmen, deux sœurs intrépides de 4 et 8 ans, découvrent un passage secret vers Le Royaume des Courants d’Air, leur livre favori. Transformées en chats et séparées l’une de l’autre, elles devront faire preuve de témérité et d’audace pour se retrouver. Avec l’aide de la cantatrice Selma, elles tenteront de rejoindre le monde réel en affrontant Sirocco, le maître des vents et des tempêtes… Mais ce dernier est-il aussi terrifiant qu’elles l’imaginent ?

Après “Tante Hilda” co-réalisé avec Jacques-Rémy Girerd, Benoît Chieuxvoulait travailler sur un univers personnel. Le point de départ de Sirocco et le royaume des courants d’air est une série de dessins qu’il a conçus à cette époque : l’un représentait deux enfants agrippés à un moulin qui s’envolait, arraché au sol par un vent violent. Il se rappelle : “Le style graphique était déjà celui du film : il répondait à une contrainte et à une ambition que je m’étais fixée alors : je pensais qu’il serait intéressant de partir sur un concept où les décors seraient conçus de façon identique aux personnages afin de pouvoir les animer eux aussi.” (Dossier d presse)

LE NOËL DE TEDDY L’OURSON (v.f.)
Titre original: Teddybjørnens jul; Réalisatrice: Andrea Eckerborn; avec John Brunhot, Mariann hole, Jan Gunnar Røise; Norvège 2022, 76 minutes.
Alors que les premiers flocons de neige viennent de pointer le bout de leur nez, Marianne attend avec impatience l’arrivée de Noël avec toute sa famille. Mais la petite fille ne peut s’empêcher de penser à Teddy, un adorable ours en peluche qu’elle a vu sur l’étagère d’un stand du marché de Noël. Elle en est sure, elle l’a vu éternuer : et s’il était bel et bien vivant ? Elle rêve de devenir amie avec lui, mais quelqu’un d’autre vient de le gagner à la loterie… Avec l’aide des autres peluches et un soupçon de magie de Noël, parviendra-t-elle à rejoindre son ourson ?


Cinextdoor
THE BODYGUARD **
Thriller sentimental; Réalisateur: Mick Jackson; avec Whitney Houston, Kevin Coster, Gary Kemp; USA 1992, 129 minutes.
Un garde du corps réputé (Kevin Costner) est engagé pour protéger une chanteuse (Whitney Houston), menacée de mort par un mystérieux criminel…
LE MUR DES ÉTOILES






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