Ferrari *****

 

Ferrari_EH_13592_Photo-Credit-Eros-Hoagland.jpg.webpNous l’avons vu pour vous à Dubai fin décembre et nous sommes enthousiastes: FERRARI de Michael Mann est ce que j’appelle du vrai cinéma avec une vraie mise en scène et de vrais acteurs interprétant un vrai scénario racontant une histoire vraie avec une verve incroyable et très peu d’effets numériques, ce qui vaut au film 5 étoiles bien tassées et dores et déjà une place au Top 5 pour 2024, alors que l’année vient tout juste de commencer. Si vous êtes fans de Bob Marle, BOB MARLEY ONE LOVE devrait vous intéresser.. ALL OF US STRANGERS et LA BÊTE sont plutôt à ranger dans la catégorie “cinéphiles assidus”, alor que “CHIEN ET CHAT” ne nous fait ni chat ni froid. Disney ayant décidé de sortir l’excellent SOUL (Pixar) uniquement en version française, sachez qu’il ne nous intéresse absolument pas, ni  dans le cadre de ce blog, ni dans celui du MUR DES ETOILES, où la v.o. obtiendrait quatre étoiles. Vous pouvez d’ailleurs voir SOUL en v.o. sur Disney+.

Jean-Pierre THILGES

SEMAINE DU 14 AU 20 FÉVRIER

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FERRARI *****

Biographie; Réalisateur; Michael Mann; avec Adam Driver, Shailene Woodley, Penélpe Cruz, Patrick dempsey; Scénariste: Troy Kennedy Martin, d’après le livre de Brock Yates; Directeur/Photo: Erik Messerschmidt; Musique: Daniel Pemberton; USA/Italie 2023, 130 minutes; Festival de Venise 2023.  

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Après avoir commencé sa carrière en tant que pilote automobile, Enzo Ferrari fonde en 1947 Auto Costruzioni Ferrari avec sa femme Laura. Dix ans plus tard, leur mariage se dégrade en raison de la mort de leur fils Dino et des infidélités du célèbre entrepreneur. Avec la compétition féroce dans l’industrie et la faillite qui guette la compagnie, Enzo Ferrari compte sur ses conducteurs chevronnés et toute son équipe pour l’aider à maintenir sa place parmi les meilleurs. La course Mille Miglia à travers l’Italie semble alors l’occasion parfaite pour le prouver. (Résumé: Régie du Cinéma Québec)

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  • Grand fan de Formule 1 et de films sur les courses-automobiles (depuis avoir vu “Grand-Prix” de John Frankenheimer en 70mm au Ciné Empire à Esch), grand fan en plus du cinéma toujours incandescent de Michael Mann, j’avoue que j’attendais FERRARI de pied ferme, à un point tel que je l’ai même visionné à Dubai en v.o. avec sous-titres arabes, dans un superbe cinéma Dolby. Et je n’ai pas été décu, ce FERRARI est du cinéma avec un C majestueux, où – contrairement à ce qui se fait actuellement un peu partout – la CGI ne joue pas un rôle primordial, et où les courses ont été réellement filmées, ce qui leur donne une dynamique que – justement – on n’a plus vu depuis le film mythique de Frankenheimer. L’histoire de l’ascension d’Enzo Ferrari et de ses voitures rouges en course automoibile est ici doublée de scènes de sa vie privée particulièrement tumultueuse. Les 130 minutes passent comme une lettre à la poste, mais nous vous suggérons quand-même d’attacher vos ceintures ! Vous voilà prévenus. Cinq étoiles ! (Jean-Pierre THILGES)  

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  • (Michael) Mann, of course, is also a fantastic technician, and his staging of the Mille Miglia is beyond exciting — he turns the race into a zooming cross-country odyssey of fate that sears itself into your imagination. The candy-red cars are flecked with grime, and as the race goes on they start to show the wear and tear, with broken axles and transmissions; one wrong turn into the grass and a racer has probably wrecked his chances. (…) The dramatic grandeur of “Ferrari” is that it doesn’t make racing, or life, look any easier than it is. The movie is about winning, but it’s also about the price you have to pay. (…) Mann turns the story of three pivotal months in the life of the legendary sports-car magnate into a movie worthy of the ’70s. (Owen Gleiberman/Variety)  

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ALL OF US STRANGERS

Drame; Réalisateur, scénariste: Andrew Haigh, d’après le roman de Taichi Yamada; avec Andrew Scott, Paul Mescal, Carter john Grout, Jamie Bell, Caire Foy; Directeur/Photo: Jamie Ramsay; Musique: Emilie Levienaise-Farrocuh; GB 2023, 105 minutes; Festivals de Tellluride, New York et Londres, 6 nominations aux Bafta Awards 2024. 

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Adam, qui vit seul dans son appartement de Londres, fait la rencontre de son séduisant voisin Harry. Malgré sa timidité et son hésitation initiale, Adam se confie à ce mystérieux inconnu et trouve refuge dans sa relation amoureuse avec lui. En parallèle, il semble être plongé dans des rêves vivides et étranges de ses parents, décédés alors qu’il était enfant….(Résumé: Régie du Cinéma Québec) 

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  • This deeply personal portrait of newfound love and a traumatic past, starring Andrew Scott and Paul Mescal, is an emotionally wrenching masterpiece. (…) On an initial viewing, it’s the picture’s wrenching emotional impact that strikes most emphatically – during the first screening I attended, the whole row of seats shook from the collective sobs of fellow film critics. But on a second viewing, you start to fully appreciate the immaculate craft of the picture. (Wendy Ide/The Guardian) 

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BOB MARLEY ONE LOVE

Biographie musicale; Réalisateur: Reinaldo Marcus Green; avec Kingsley Ben-Adir, James Norton, Lashan Lynch, Scénaristes: Terence Winter, Frank E. Flowers, Zach Baylin; Directeur/Photo: Robert Elswit; Musique: Kris Bowers, Bob Marley; USA 2024, 104 minutes.

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La vie et la musique d’une icône qui a inspiré des générations à travers son message d’amour et d’unité…

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  • Too often, “One Love” feels like the downbeat, neurotic middle act of a conventional biopic — the hero lost in his identity crisis, hemmed in by fame — stretched out to feature length. The film tells you a lot about Bob Marley, yet it never quite figures out what his journey is. (Owen Gleiberman/Variety) “Bob Marley: One Love”, at the very least, reintroduces audiences to a man who spent his life trying to make the revolution irresistible. (The Hollywood Reporter) 

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MADAME WEB

Science fiction Marvel; Réalisatrice: S.J.Clarkson; avec Dakota Johnson, Sydney Sweeny, Celeste O’Connor, Tahar Rahim; Scénaristes: Matt Sazama, S.J.Clarkson, e.a.; Directeur/Photo: Mauro Fiore; Musique: Johan Söderqvist; USA 2024, 117 minutes.

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Cassandra Web est une ambulancière de Manhattan qui serait capable de voir dans le futur. Forcée de faire face à des révélations sur son passé, elle noue une relation avec trois jeunes femmes destinées à un avenir hors du commun… si toutefois elles parviennent à survivre à un présent mortel…

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  • Encore un Mini-Marvel qui nous vient de chez Sony, qui détiennent toujours la licence “Spiderman”, plutôt que de chez Disney qui ont plus ou moins assassiné les films de super-héros à cause de leur overkill. Le fiom n’étant pas encore sorti, il n’y a pas de critiques fiables. (jpt) 

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LA BÊTE

Drame, science-fiction; Réalisateur, co-scénariste: Bertrand Bonello, d’après le roman de Henry James; avec Léa Seydoux, George MacKay, Guslagie Malanda; Directrcie/Photo: Josée Deshaies; Musique: Bertrand et Anne Bonello; France 2023, 146 minutes; Festival de Venise 2023. 

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Dans un futur proche où règne l’intelligence artificielle, les émotions humaines sont devenues une menace. Pour s’en débarrasser, Gabrielle doit purifier son ADN en replongeant dans ses vies antérieures. Elle y retrouve Louis, son grand amour. Mais une peur l’envahit, le pressentiment qu’une catastrophe se prépare…

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  • Surtout, Bertrand Bonello expérimente, tord l’image tout autant que la narration, déroute, à la manière d’un David Lynch, son récit tendant vers un fantastique dérangeant. Sans toujours nous permettre de saisir les tenants et aboutissants de chaque séquence, Bertrand Bonello nous enjoint à parcourir sa Bête en nous laissant porter par nos propres sentiments. (L’Humanité) Le film manigance son émotion avec une certaine distance, dans une brèche située quelque part entre Cronenberg et Lynch mais qui n’appartient qu’à Bonello. Une brèche devenue un royaume étourdissant de beauté. Là où le désir durera toujours. (Les Inrocks) Le film trouve ainsi sa continuité dans ses lignes brisées, à l’image de certains électrons libres nord-américains comme David Lynch (Lost Highway, Mulholland Drive) ou David Cronenberg (Crash, Le Festin nu), peut-être même aussi du Je t’aime, je t’aime (1968) d’Alain Resnais. (Le Monde) 

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CHIEN & CHAT

Comédie; Réalisateur: Reem Kherici; avec Franck Dubosc, Reem Kherici, Philippe Lacheau; Scénaristes: Reem Kherici, Tristan Schulmann; Directeur/Photo: Dominique Fausset; Musique: Laurent Aknin; France 2024, 86 minutes.

Diva, célèbre chat star des réseaux sociaux et Chichi, chien des rues, perdent leur maître respectif. Commence alors un voyage déjanté entre Montréal et New York avec d’un côté les humains qui ont perdu la trace de leurs animaux et de l’autre, les animaux livrés à eux-mêmes pour retrouver leurs maîtres…

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LE MUR DES ÉTOILES

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