Une petite semaine avec un TRÈS grand film: EMILIA PEREZ de Jacques Audiard a enthousiasmé le dernier Festival de Cannes, où ce film complètement fou a raflé le Grand-Prix du Jury et le Prix d’Interprétation pour l’ensemble de ses actrices. Les sept membres de notre MUR DES ETOILES qui ont déjà vu le film lui ont octroyé une moyenne juteuse de  4.29/5 étoiles. Je crois pouvoir affirmer que c’est un film comme vous n’en avez jamais vu et qu’un certain parti politique luxembourgeois que l’on nommera pas ne le comptera jamais parmi ses films de chevet. Pour le reste, ALLES FIFTY FIFTY, une charmante comédie allemande, un film indien, et trois documentaires plus anciens en IMAX 3D.  Les séquelles des grèves américaines se font – hélas – toujours sentir. Ah oui, suite à un malentendu, nous avons annoncé la sortie du film indien CUCKOO, alors que le CUCKOO dont on nous gratifie cette semaine au Kirchberg et à Belval est un film d’épouvante germano-américain. Shit happens…comme on dit.

Jean-Pierre THILGES

SEMAINE DU 28.8. AU 3.9.2024

GRAND-PRIX, PRIX D’INTERPRETATION FEMININE CANNES 2024

EMILIA PĒREZ *****

Mélodrame musical; Réalisateur, scénariste: Jacques Audiard; avec Zoe Saldana, Karla Sofia Gascón, Selena Gomez; Co-scénaristes: Thomas Bidegain, Léa Mysius, d’après l’oeuvre de Boris Razon; Directeur/Photo: Paul Guilhaume; Musique: Clément Ducol, Camille; France 2024, 130 minutes.

Surqualifiée et surexploitée, Rita use de ses talents d’avocate au service d’un gros cabinet plus enclin à blanchir des criminels qu’à servir la justice. Mais une porte de sortie inespérée s’ouvre à elle, aider le chef de cartel Manitas à se retirer des affaires et réaliser le plan qu’il peaufine en secret depuis des années : devenir enfin la femme qu’il a toujours rêvé d’être…

Emilia Perez a été présenté en Compétition au Festival de Cannes 2024, où il a remporté le Grand Prix du Jury et un Prix d’interprétation féminine remis à Zoe Saldana, Selena Gomez, Ariana Paz et Karla Sofia Gascon. Jacques Audiard est un grand habitué de la Croisette, puisque plusieurs de ses films y ont été sélectionnés et/ou récompensés, comme Dheepan (Palme d’or), Un prophète (Grand Prix du jury) et Un héros très discret (Prix du meilleur scénario). (Dossier de presse)

• Emila Pérez, le splendide dixième long métrage du cinéaste français, introduit les questions de genre dans l’univers du narcotrafic. Un mélange étonnant de danse, de chansons, de drame et de comédie. (L’Humanité) Emilia Pérez est une œuvre gigantesque, monstrueuse même, qui fait aimer le cinéma dans ce qu’il peut avoir de démesuré et déjanté. (aVoir-aLire.com) Peps du musical, frisson de série noire, drôlerie de soap opera et larmes de mélodrame, Emilia Perez est une bombe queer. Du Almodaudiard ! (L’Obs) Pour en apprécier le spectacle, il faut laisser au vestiaire l’exigence du réalisme et de la vraisemblance, et se laisser happer par l’énergie sentimentale et les ressorts archétypaux qui en gouvernent la dramaturgie, sous les auspices de la dissonance et de l’impureté. (Le Monde) Avec ce film musical sur la transition de genre d’une narcotrafiquante dans un Mexique fantasmé, doublement primé à Cannes, le cinéaste trouve son souffle dans l’outrance et le déchaînement des sentiments. (Libération) On n’oubliera pas de sitôt la dernière séquence de ce film-ovni, excessif, justement imparfait, qui voit les participants d’une procession entonner en chœur une version espagnole de la chanson si belle, si mélancolique de Brassens Les Passantes. Hymnes aux femmes, à toutes les femmes s’il en est… on en frisonne encore ! (Positif) 

• Anglo-progressives and US liberals might worry about whether or not certain stories are “theirs to tell”. But that’s not a scruple that worries French auteur Jacques Audiard who, with amazing boldness and sweep, launches into this slightly bizarre yet watchable musical melodrama of crime and gender, set in Mexico. It plays like a thriller by Amat Escalante with music and lyrics by Lin-Manuel Miranda, and a touch of Almodovar. (Peter Bradshaw/The Guardian) 
• Like a rose blooming amid a minefield, it’s a miracle that Jacques Audiard’s “Emilia Pérez” exists: a south-of-the-border pop opera about a most unlikely metamorphosis and the personal redemption it awakens in a stone-cold criminal.With a Palme d’Or to his name and the cojones to tackle his third movie in a culture and language that are not his own (after “Dheepan” and “The Sisters Brothers”), the director of “A Prophet” takes audiences into the macho realm of Mexican cartels, where Manitas del Monte — a fearsome drug lord with a silver grill and a voice like gravel — wants out, not because he’s had a crisis of conscience, but because he’s decided to embrace his true self … as a woman. (Peter Debruge/Variety) 

ALLES FIFTY FIFTY

Komödie; Regie, Drehbuch<: Alireza Golafshan; mit Moritz Bleibtreu, Laura Tonke, Valentin Thatenhorst, David Kross; Kamera: Matthias Fleischer; Musik: Carlos Cipa; Deutschland 2024, 113 Minuten.

Marion und Andi sind zwar geschieden, teilen sich aber trotzdem die Erziehung ihres elfjährigen Sohnes Milan. Sie betrachten sich als Mustereltern, weshalb natürlich ein gemeinsamer Sommerurlaub trotz allem nicht ausbleiben darf. Also reisen die beiden mit Milan nach Italien. Ebenfalls dabei: Marions neuer Freund. Im Luxusressort im sonnigen Süden zeigt sich allerdings bald, dass Milan ein verzogenes und verhätscheltes Einzelkind ist, das seine Privilegien genießt und seine Eltern geschickt gegeneinander ausspielt. Marion und Andi erkennen, dass es in Sachen Erziehung einiges nachzuholen gibt, und ziehen andere Saiten auf…

• Fast schon dem psychologischen Stil eines Steven Spielberg entsprechend werden hier Perspektiven der Trennung zwischen den Eltern und dem Sohn und seinen Eltern montiert, das Timing der Witze perfekt aufeinander abgestimmt und Grotesken so pointiert eingesetzt, dass die Komödie eine ungeahnte, mehrdimensionale Tiefe erhält. Dabei nimmt sich der Film für gewisse Szenen wie der endlos einen Berghang hinabrollenden Melone angenehm viel Zeit und zeigt damit einen Humor, der sich einfach gut anfühlt. (Pressetext FBW Wiesbaden) 

Cuckoo

Film d’épouvante; Réalisateur, scénariste; Tilman Singer; avec Hunter Schafer, Dan Stevens, Jan Bluthardt, Marton Csokas; Directeur/Photo: Paul Faltz; Musique: Simon Waskow; Allemagne/USA 2024; Festival de Berlin 2024. 

Gretchen, 17 ans, quitte à contrecœur sa maison américaine pour aller vivre avec son père, qui vient d’emménager dans une station des Alpes allemandes avec sa nouvelle famille. En arrivant dans leur future résidence, ils sont accueillis par M. König, le patron de son père, qui s’intéresse de façon inexplicable à Alma, la demi-sœur muette de Gretchen. Très vite, Gretchen est tourmentée par des bruits et des visions étranges…

• With “Cuckoo,” German director Tilman Singer expands on the scope of his impressive 2018 debut (the demonic-possession-meets-therapeutic-improv exercise “Luz”) while retaining that film’s bird-flipping attitude toward unnecessary niceties like coherent plotting or narrative logic. Singer makes what ought to be his breakthrough with “Cuckoo,” an energetically outlandish fusion of stylish atmospherics, old-school reproductive horror and pro-switchblade advertorial. The profile of this highly enjoyable, unashamedly convoluted creepfest will be further raised by “Euphoria” star Hunter Schafer‘s terrific Final Girl performance and by Dan Stevens‘ hilariously eccentric villain, the second recent showcase for Stevens’ excellent spoken German after Maria Schrader’s “I’m Your Man.” (Jessica Kiang/Variety)  

3 documentaires en Imax 3D

A BEAUTIFUL PLANET 3D

BORN TO BE WILD 3D

UNDER THE SEA 3D

Cinextdoor

DIE UNZERTRENNLICHEN (deutsche Fassung)

Wenn nach der letzten Vorführung im alten Puppentheater des New Yorker Central Parks der Vorhang fällt, beginnt für die Puppen erst das wahre Leben. Die Holzmarionette Don spielt nicht nur tagsüber den Hofnarren auf Bühne, auch nach der Show behandeln ihn die anderen Puppen nur wie eine Witzfigur. Doch Don weiß, dass er zu Größerem bestimmt ist und bricht zur Überraschung aller anderen Puppen eines Tages in die große weite Welt auf.

Kirchberg goes India

SARIPODHAA SANIVAARAM

LE MUR DES ETOILES