Firwëlztut…

 

Ron Howard au Galapagos, Julia Ducournau à Cannes, un drame allemand en piscine, un cinéaste japnoais qui refait son propre film 27 plus tard, un très grand Miyazaki en reprise, la fin de la saga Downtown Abbey en avant première et – toujours en avant-première – la fin d’une série de films d’épouvante au-dessus de la moyenne, c’est ce que la braderie pré-automnale vous propose cette semaine dans nos salles de cinéma. Et l’annonce d’une reprise de la version originale en restauration 4K, le 23 septembre prochain à Kinepolis, d’un de nos films de chevet et plaisirs coupables ultimes, THE SOUND OF MUSIC (1965) de Robert Wise, avec Julie Andrews et Christopher Plummer.

Jean-Pierre THILGES

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SEMAINE DU 3 AU 9 SEPTEMBRE

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EDEN

Drame policier; Réalisé par Ron Howard; avec Jaude Law, Ana de Armas, Vanessa kirby; USA 2024, 129 minutes; Toronto Intl. Film Festival 2024. 

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En 1929, un groupe d’Européens désabusés tourne le dos à la société actuelle. Animés d’un profond désir de changement, ils laissent tout derrière eux et misent leur avenir sur le plus improbable des endroits : le rude paysage des Galápagos. A la recherche d’une vie nouvelle, ils finissent par sombrer dans des luttes de pouvoir, des trahisons et des meurtres. (Basé sur une histoire vraie)

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  • Ron Howard has always taken pride in being an eclectic filmmaker — in the last 40 years, he has made movies about mermaids, cocoons, auto factories, astronauts, firefighters, newspapers, beautiful minds, cave rescuers, the Grinch, the Da Vinci Code, the Beatles, and Pavarotti. But at the Toronto Film Festival premiere of his latest movie, “Eden,” he declared that the film stands farther apart from his other work than anything he has ever done. He’s right, though not for the reason he thinks. (..) While there’s no denying that Howard has made the ultimate movie that’s not in his wheelhouse, what’s most different about it isn’t the eccentric subject matter. It’s that Howard got so immersed in the subject, so possessed by it, so lost in it that he forgot to do what he can usually do in his sleep: tell a relatable story.  (Owen Gleiberman/Variety) 

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ALPHA

Drame; Ecrit et réalisé par Julia Ducournau; avec Mélissa Boros, Tahar Rahim, Golshifteh Farahani; France 025, 128 minutes; Festval de Cannes 2025. 

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Alpha, 13 ans, est une adolescente agitée qui vit seule avec sa mère. Leur monde s’écroule le jour où elle rentre de l’école avec un tatouage sur le bras…

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  • Julia Ducournau expérimente encore un récit formel du corps dans la plasticité de ses mutations. Son geste pose un regard vivant sur les morts d’hier et fait qu’ils ne peuvent disparaître. L’image ne témoigne pas, mais ce qui compte, ce qui fait la beauté et la puissance d’ALPHA, ce sont les sentiments qu’elle fait lever dans l’intériorité du spectateur. (La Septième Obsession) Rien n’est plus bouleversant ici que ces plans à l’hôpital de rangées de malades alités, mourant à petit feu alors que les équipes de soignants ont pour une grande partie déserté l’établissement, et que leurs proches sont tenus à l’extérieur. Livrés à une extrême solitude au moment où ils sont le plus vulnérables. (Le Monde) Parfois entortillé sur lui-même mais toujours sauvé par une générosité de tous les instants, « Alpha » a l’allure d’une œuvre-monstre ballottée par ses fulgurances, ses inquiétudes et, surtout, sa part d’inconscient. Beau geste. (L’Obs) Ducournau pousse les curseurs à chaque séquence, sans répit, mais l’intensité se disperse dans des pistes narratives et stylistiques embryonnaires telles que le coming-of-age façon Carrie, l’ésotérisme kabyle, le mélodrame spectral à la Sixième Sens ou la métaphore épidémique de Mauvais sang. On bute sur l’alpha, sans trouver l’oméga. (Cahiers du Cinéma) 

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22 BAHNEN

Drama; Regiue: Mia Maariel Meyer; mit Luna Wedler, Zoë Baier, öaura Tonke; Deutschland 2025, 102 Minuten. 

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Tilda jongliert zwischen Studium, Job an der Supermarktkasse, Schwimmen und der Verantwortung für ihre kleine Schwester Ida und ihre alkoholkranke Mutter. In der Kleinstadt, in der sie lebt, fühlt sie sich festgefahren, während Freunde längst zu neuen Ufern aufgebrochen sind und in Metropolen wie Berlin oder Amsterdam leben. Doch plötzlich bekommt sie die Aussicht auf eine Promotionsstelle in Berlin und damit ebenfalls die Chance auf einen Neuanfang. Gleichzeitig trifft sie Viktor, den Bruder ihres vor fünf Jahren verstorbenen Freundes Ivan. Beide verbindet nicht nur, dass sie immer genau 22 Bahnen schwimmen. Doch gerade als Tilda beginnt, an eine andere Zukunft zu glauben, gerät das Leben zu Hause immer mehr außer Kontrolle…

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  • In den Händen von Regisseurin Mia Maariel Meyer und Drehbuchautorin Elena Hell  liefert die Adaption im Großen und Ganzen das ab, was viele Fans erwarten. Die Geschichte mag ein wenig überfrachtet sein mit Trauma und Tragik, weiß aber auch auf der Leinwand zu rühren. Vor allem in den kleinen, beiläufigen Details, wie der erschütternden Routine, mit der selbst die kleine Tochter den Notarzt anruft und mit Blick auf ihre am Boden liegende Mutter auf Wodka und Benzos verweist.(…) Echte Kraft entwickelt der Film durch seine Hauptdarstellerinnen. Laura Tonke untermauert mit der komplexen wie zweischneidigen Mutterfigur ihr Ausnahmekönnen, während die junge Zoë Baier sich im Doppelpack mit »IN DIE SONNE SCHAUEN« als großes Talent empfiehlt. Und Luna Wedler macht die inneren Widersprüche und Verunsicherungen ihrer oftmals so passiven Figur mit so vielen Nuancen sichtbar, dass sie einmal mehr beweist, warum ihr unter den deutschsprachigen Altersgenossinnen kaum jemand das Wasser reichen kann. (Patrick Heidmann(epd-film.de) 

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LA VOIE DU SERPENT / HEBI NO MICHI

Drame policier; Réalisé par Kiyoshi Kurosawa; avec Damien Bonnard, Mathieu Amalric, Kô Shibasaki; Japon/France 2024, 112 minutes; San Sebastian Film Festival 2024, LuxFilmFest 2025. 

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Albert Bacheret est un père dévasté par la disparition inexplicable de sa fille de huit ans. Alors que la police semble incapable de résoudre l’affaire, il décide de mener sa propre enquête et reçoit l’aide inattendue de Sayoko, une énigmatique psychiatre japonaise. Ensemble, ils kidnappent des responsables du “Cercle”, une société secrète. Mais chaque nouvel indice mène à un nouveau suspect qui présente toujours une version différente des faits…

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  • “The first version is the work of a talented amateur,” said Alfred Hitchcock to François Truffaut of his 1934 thriller “The Man Who Knew Too Much,” remade by Hitch himself in 1956. “The second was made by a professional.”Few are the filmmakers who gather sufficient career mileage and goodwill to take a second pass at their own work; fewer are those who make something worthwhile in the process. But Kiyoshi Kurosawa, not unlike Hitchcock, is the kind of tireless genre craftsman who seems to approach every feature as a test of his own proficiency: “Serpent’s Path,” a brisk, harsh and, yes, clinically professional update of his own 1998 thriller of the same title, passes said test without a moment’s strain. (Guy Lodge/Variety) 

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LES SEANCES SPECIALES

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Reprise

MONONOKE HIME *****

Film d’animation; Réalisé par Hayao Miyazaki; Japon 1997, 135 minutes. 

Japon, XVe siècle. Jadis protégée par des animaux géants, la forêt se dépeuple à cause de l’homme. Blessé par un sanglier rendu fou par les démons, le jeune guerrier Ashitaka quitte les siens et part à la recherche du dieu-cerf qui seul pourra défaire le sortilège qui lui gangrène le bras. Au cours de son voyage, Ashitaka rencontre Lady Eboshi, à la tête d’une communauté de forgerons, qui doit se défendre contre ceux qui lui reprochent de détruire la forêt pour alimenter ses forges. Parmi ses pires ennemis se trouve San, une jeune fille sauvage élevée par des loups, aussi appelée “Princesse Mononoké”, la princesse des spectres…

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Avant-Premières

THE CONJURING : LAST RITES

Alors qu’ils espéraient une nouvelle vie, Ed et Lorraine Warren se voient impliqués dans une dernière enquête…qu’ils n’auraient jamais dû accepter. Dans la maison de la famille Smurl, un mal ancien les attend. Un ennemi qu’ils croyaient à jamais enfoui… (2 heures 15 minutes)

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Avant-Première BIFFL

DOWNTON ABBEY – THE GRAND FINALE

La famille Crawley et son équipe à l’aube des années 1930. Lorsque Mary se retrouve au cœur d’un scandale public et suite à des difficultés financières, toute la famille est confrontée à la menace d’une disgrâce sociale. Les Crawley doivent s’adapter au changement tandis que l’équipe se prépare à un nouveau chapitre avec la nouvelle génération qui mène Downton Abbey vers l’avenir… (2 heures 23 minutes)

BOLLYWOOD & CO

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THE BENGAL FILES

Un voyage à travers l’une des périodes les plus éprouvantes de l’histoire de l’Inde, révélant la lutte universelle pour la dignité humaine et le droit fondamental à l’existence. (Durée: 3 heures 24 minutes)

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MADHARAASI

Amour, vengeance et sacrifice s’entrelacent quand une unité d’élite affronte un puissant cartel dans un combat sans retour… (Durée: 2 heures 40 minutes)

  • Bande-annonce non téléchargeable

LE MUR DES ETOILES

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