Downton Abbey – The End

Une semaine de pépites avec – bien évidemment – le chapitre final de la saga DOWNTON ABBEY qui va faire courir les foules (et nous aussi). Les deux films rescapés de Cannes 2025, SIRÂT de Olivier Laxe (Prix du Jury) et MIROIRS NO.3 de Christian Petzold (Quinzaine des Réalisateurs) seront bus comme du petit lait par les cinéphiles, alors que les “horror freaks” devraient se ruer sur THE CONJURING : LAST RITES, une série de films d’épouvante qui ont toujours été un peu au-dessus de la mêlée. Et pour terminer en beauté, la reprise – en restauration 4K –  de MONONOKE HIME / LA PRINCESSE MONONOKE, un des nombreux chefs d’oeuvre de Miyazaki San. On dirait presque que la saison a commencé…

Jean-Pierre THILGES

Semaine du 10 au 16 septembre

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DOWNTON ABBEY – THE GRAND FINALE

Saga familiale; Réalisé par Simon Curtis; Scénario: Julian Fellowes; avec Hugh Bonneville, Michelle Dockery, Joely Richardson, Dominic West, Elizabeth McGovern, Paul Giamatti; GB/USA 2025, 123 minutes. 

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La famille Crawley et son équipe à l’aube des années 1930. Lorsque Mary se retrouve au cœur d’un scandale public et la famille connaît des difficultés financières. Les Crawley sont confrontés à la menace d’une disgrâce sociale et doivent s’adapter au changement, tandis que l’équipe des servants se prépare à un nouveau chapitre avec la prochaine  génération qui mène Downton Abbey vers l’avenir…

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  • Grand finale? Oh please. Let’s get real; there is no reason why this particular brand of gibbering, wittering, blithering and surreally enjoyable nonsense shouldn’t go on for ever, like Frank Sinatra’s farewell tour or shortbread manufacture in the Scottish Highlands. Both of the previous Downton films had a sentimental last-hurrah message that didn’t preclude another one dropping off the production line. We could make the next film Downton Abbey: The Royal Finale and the one after that Downton Abbey: The Imperial Finale. (Peter Bradshaw/The Guardian) 

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SIRÂT

Drame; Réalisé par Oliver Laxe; avec Sergi Lopez, Bruno Nuñez Arjona, Richard Bellamy; France, Espagne 2025, 115 minutes; Prix du Jury Cannes 2025. 

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Au cœur des montagnes du sud du Maroc, Luis, accompagné de son fils Estéban, recherche sa fille aînée qui a disparu. Ils rallient un groupe de ravers en route vers une énième fête dans les profondeurs du désert. Ils s’enfoncent dans l’immensité brûlante d’un miroir de sable qui les confronte à leurs propres limites…

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  • Selon l’islam, « sirât » renvoie à un pont qui relie l’enfer et le paradis et que l’on doit traverser au jour du Jugement dernier. Laxe l’envisage quant à lui comme « un chemin intérieur qui te pousse à mourir avant de mourir ». C’est dire si son film nous emmène très loin, dans les profondeurs arides d’une expérience hors norme. Tout en laissant émerger vers la fin de l’ambient cristalline, magnifique, qui provoque un mouvement inverse, nous faisant littéralement décoller. Non pas vers la félicité, elle n’existe pas ici. Disons vers une nouvelle vie, inconnue, en sachant qu’on vient de vivre un franchissement qui nous a fait autre. (Jacques Morice/Télérama) 

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MIROIRS NO.3

Drama; Regie, Drehbuch: Christian Petzold; mit Paula Beer, Barbara Auer, Matthias Brandt; Deutschland 2025, 86 Minuten; Quinzaine des Réalisateurs Cannes 2025. 

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Nach einem schweren Autounfall, bei dem ihr Lebensgefährte ums Leben kommt, überlebt die junge Klavierstudentin Laura unverletzt – doch innerlich ist sie erschüttert. Sie findet Zuflucht bei Betty, die sie völlig unbefangen in ihr Haus einlädt, und zwischen den beiden Frauen entsteht schnell eine enge Verbindung. In der vertrauten Umgebung – bei Gartenarbeit, Besuchen in der Autowerkstatt von Bettys Ehemann Richard und ihrem Sohn Max sowie gemeinsamen Mahlzeiten – erlebt Laura Momente von Nähe und Geborgenheit. Doch hinter dieser scheinbaren Leichtigkeit verbirgt sich ein unausgesprochener Schmerz, der alle verbindet…

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  • In Christian Petzolds Filmographie wird »MIROIRS NO. 3« wohl eher als ein Nebenwerk eingehen, ein Spiel mit reizvollen Motiven, die aber teils skizzenhaft bleiben. Im Kontext mit seinen anderen Werken betrachtet ist er ein weiterer sehenswerter Mosaikstein in seiner an faszinierenden Geschichten und Metaphern so wunderbar reichen erzählerischen Welt. (Patrick Seyboth/epd-film.de)

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THE CONJURING – LAST RITES

Film d’épouvante; Réalisé par Michael Chaves; avec Vera Farmiga, Patrick Wilson, Mia Tomlinson; USA 2025, 135 minutes. 

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En 1964, Lorraine et Ed Warren, enquêteurs du paranormal, font face à un être démonique qui menace la vie de leur enfant à naître. Vingt-deux ans plus tard, les Warren ont pris leur retraite, mais leur fille Judy demeure tourmentée par des visions mystérieuses et terrifiantes. En même temps, en Pennsylvanie, la famille Smurl fait l’acquisition d’un miroir ancien, sans se douter du danger qui la guette… (Résumé: Régie du cinéma, Québec)  

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  • Vera Farmiga and Patrick Wilson’s demonology dream team get a farewell that accentuates the horror franchise’s hokey sensibilities. (…) Director Michael Chaves has proven a much less playful caretaker (of the series). He helmed the previous mainline entry, “The Conjuring: The Devil Made Me Do It” (which was boring and legitimately icky in its true-crime creative liberties), and the subsequent throwaway spinoff “The Nun II.” Chaves is in improved form here, armed with a few commanding images: an anxious child’s face reflected in home video playback, the gloomy infinity mirror of a wedding dress shop. But he also tends to overcook the story’s most pivotal scares, exemplified by an unnatural flashback shared by Lorraine and Judy during the film’s final showdown. (J.Kim Murphy/Variety) 

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Reprise en copie 4K

MONONOKE HIME – PRINCESS MONONOKE *****

Film d’animation; Réalisé par Hayao Miyazakin; Japon 1997, 134 minutes. 

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Lors d’un combat avec le Démon-Sanglier, le prince Ashitaka est touché par une infection mortelle. Pour se délivrer de la malédiction, il entreprend un pèlerinage initiatique qui met sa bravoure à rude épreuve. Avec l’aide de San (la princesse Mononoke) qui se dit fille des Dieux-Loups blancs, il parvient à trouver l’Esprit de la Forêt qui pourrait le guérir de sa blessure. Mais, il aura fort à faire pour stopper la destruction de la Nature amorcée par les samouraïs et les troupes de Lady Eboshi, qui s’est juré d’anéantir l’emprise des Dieux… (Résumé: Régie du Cinéma Québec) 

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  • Par son ampleur et la complexité de son récit aux multiples bifurcations, le film évoque “La Forteresse cachée”… (Cahiers du cinéma) Non content d’être une formidable fable écologique, cette oeuvre d’une richesse visuelle permanente témoigne d’un imaginaire complexe et foisonnant, tout en décrivant avec un luxe de détails la vie dans un village fortifié. (L’Humanité) “Princesse Mononoké”, chef-d’œuvre de l’animation japonaise, est un conte d’une étourdissante invention visuelle. (Libération) La mise en scène est éblouissante. (…) l’invention graphique fait naître une poésie sauvage.(…) “Princesse Mononoke” passionne et envoûte. Le renouveau mondial du cinéma d’animation se confirme. (Télérama) 

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Kinepolis Bollywood

MIRAI

Dans un monde où le destin de l’humanité repose sur un secret oublié, un jeune homme des rues découvre qu’il est l’unique rempart face à une puissance implacable. Pour sauver les neuf livres sacrés du roi Ashoka, il doit franchir les limites de l’espace et du temps, et plonger dans l’énergie infinie du Brahmand : l’univers lui-même…Durée: 2 heures 48 minutes.

LE MUR DES ETOILES

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