The Hatari Papers

Lorsque vous lirez ces lignes, nous serons en route vers le Festival de Gand, ce qui veut dire également que les prochains HATARI PAPERS vous seront présentés en service réduit, puisqu’il faut bien trouver le temps de visionner quelques 36 films en dix jours. En attendant, nos salles luxembourgeoises vous ont concocté un programme joliment diversifié, où la science-fiction (TRON ARES), le cinéma allemand (AMRUM, MOMO et GRAND PRIX OF EUROPE) et le documentaire français (AVERROES & ROSA PARKS, LA MACHINE A ECRIRE ET AUtRES SOURCES DE TRACAS, tous deux réalisés par Nicolas Philibert) se taillent la part du lion. Avec – comme cerises sur le gâteau – BERLINGUER – LA GRANDE AMBIZIONE et – chez LuxFilmLab – THE LAST VIKING avec Mads Mikkelsen. Donc – comme nous – vous ne chômerez pas trop les prochains jours.

Jean-Pierre THILGES

 SEMAINE DU 7 AU 13 OCTOBRE

Hatari Papers Filmtipp 

AMRUM

Drama; Regie: Fatih Akin; Drehbuch: Hark Bohm, Fatih Akin; mit Jasper Billerbeck, Laura Tonke, Lisa Hagmeister, Matthias Schweighöfer, Detlev Buck, Diane Kruger; Deutschland 2025, 93 Minuten; Festival de Cannes 2025. 

Amrum, Frühjahr 1945. Der 12-jährige Nanning nimmt während der letzten Kriegswochen allerlei Strapazen auf sich, um seiner Mutter dabei zu helfen, die Familie zu ernähren, während der Vater im Krieg kämpft. Gemeinsam mit seinem besten Freund Herrmann jagt er Kaninchen, fischt Schollen und sucht Enteneier, um sie gegen andere Notwendigkeiten einzutauschen. Dabei sind die Freunde immer in Gefahr, von den anderen Jungs um ihre Beute gebracht zu werden. Doch wenngleich die erwachsene Inselgemeinschaft in der Not zusammenhält, spürt Nanning das Misstrauen, das die Menschen seiner weitgehend regimetreuen Familie entgegenbringen. Allein Nannings Tante Ena, die in den USA lebte, ist gegen die NS-Propaganda immun, sein Onkel Theo ist ganz zu den Amerikanern übergelaufen. Mit dem Ende des Krieges und der Ankunft der Briten bricht schließlich eine neue Zeit an – doch der ersehnte Frieden bringt andere Konflikte mit sich….

• Ungewohnt leise verarbeitet Fatih Akin die Kindheits­erinnerungen seines Freundes Hark Bohm und erzählt vom Ende des 2. Weltkriegs auf der Nordseeinsel Amrum- (…) All das erzählt Fatih Akin ungewohnt leise und behutsam, aber auch sehr präzise, ganz ohne den ungestümen Drive, der durch die meisten seiner Filme pulsiert. Das hat damit zu tun, dass er sich hier in die Kindheit seines Freundes und Mentors Hark Bohm einfühlt und zugleich die Gegenwart in Deutschland mit der erstarkenden AfD mitschwingen lässt. Die langen Einstellungen lassen dabei viel Luft für die Naturschönheit Amrums, aber auch für die Dunkelheit, die in den Häusern herrscht. (Anke Sterneborg/epd-film.de)

Aussi en IMAX

TRON : ARES

Science-fiction; Réalisé par Joachim Rønning; avec Jared Leto, Greta Lee, Evan Peters; USA 2025, 119 minutes. 

Un programme informatique hautement sophistiqué appelé Ares, est envoyé du monde numérique dans le monde réel pour une mission dangereuse qui marquera la première rencontre de l’Humanité avec des êtres dotés d’une intelligence artificielle…

• Selon la formule établie, le film démarrant partout au mèeme moment et les journalistes étant sous embargo, aucune critique fiable n’est encore disponible pour ce film. (jpt) 

MOMO

Jugendfilm; Regie, Drehbuch: Christian Ditter, nach dem Buch von Michael Ende; mit Alexa Goodall, Martin Freeman, Claes Bang, usw.; Deutschland 2025, 92 Minuten.

Die Geschichte eines besonderen Mädchens namens Momo , das als Waise in den Ruinen eines alten Amphitheaters am Rande einer Stadt lebt. Momo besitzt eine außergewöhnliche Fähigkeit: Sie kann den Menschen wirklich zuhören. Dabei nimmt sie sich Zeit, versteht ihre Sorgen und Ängste und hilft ihnen, innere Ruhe und Freude wiederzufinden. Die Stadt wird jedoch von den Grauen Herren bedroht – mysteriösen Gestalten, die den Menschen ihre Zeit stehlen, sie hetzen und ihnen dadurch die Lebensfreude nehmen. Sie führen ein System ein, bei dem angeblich Zeit gespart werden soll, doch diese gesparte Zeit wird ihnen gestohlen. Momo erkennt die Gefahr und beschließt, den Menschen ihre gestohlene Zeit zurückzuholen…

• Als die Verfilmung des Kinder- und Jugendbuches »Momo« mit Maria Adorf und Armin Mueller-Stahl Mitte der 1980er Jahre in die Kinos kam, eroberte sie sogleich die Herzen der Kritik und des Publikums. Selbst Michael Ende, der Schöpfer des längst zum Klassiker gewordenen Buches (1973), soll die filmische Umsetzung gutgeheißen haben. Nun hat der Regisseur und Drehbuchautor Christian Ditter eine moderne Adaption gedreht, in der es ihm gelingt, den Charme der Vorlage zu erhalten und zugleich in die Gegenwart zu verlegen. Damit schafft er eine ungewöhnliche Universalität, die allerdings nicht immer aufgeht. (Britta Schmeis/epd-film.de) 

BERLINGUER – LA GRANDE AMBIZIONE

Drame biographioque; Ecrit et réalisé par Andrea Segre; avec Elio Germano, Stefano Abbati, Francesco Acquaroli; Italie, Belgique, Bulgarie 2024, 122 minutes. 

Italie 1975. Enrico Berlinguer, chef du plus puissant parti communiste d’Occident, défie Moscou et rêve d’une démocratie nouvelle. Entre compromis historique et menaces venues de l’Est, le destin d’un leader prêt à tout risquer pour ses idéaux.

• Afin de restituer le plus fidèlement possible les pensées et les paroles d’Enrico Berlinguer, Andrea Segre a mené un long travail de recherches avec son co-scénariste, Marco Pettenello. Ils ont ainsi consulté de nombreuses biographies, d’entretiens avec ses enfants, avec des membres de sa famille et des camarades du Parti Communiste. En outre, ils se sont également appuyés sur quelques minutes des réunions de la direction du PCI récupérées à l’Institut Gramsci. (Dossier de presse) 

AVERROÈS & ROSA PARKS

Documentaire; Ecrit et réalisé par Nicolas Philibert; France 1974, 143 minutes; Festival de Berlin 2024. 

Averroès et Rosa Parks : deux unités de l’hôpital Esquirol, qui relèvent – comme l’Adamant – du Pôle psychiatrique Paris-Centre. Des entretiens individuels aux réunions « soignants-soignés », le cinéaste s’attache à montrer une certaine psychiatrie, qui s’efforce encore d’accueillir et de réhabiliter la parole des patients. Peu à peu, chacun d’eux entrouvre la porte de son univers. Dans un système de santé de plus en plus exsangue, comment réinscrire des êtres esseulés dans un monde partagé ?

• Philibert appréhende ces patients non par le versant de la maladie, mais par la quête impossible d’une norme fantasmée. Il révèle ceux que nous plaçons dans les marges de notre ordre social comme des versions plus détruites, plus instables de ce que nous sommes. (Cahiers du Cinéma) Devant la caméra se succèdent différents patients et praticiens, avec le temps qu’il faut pour que la souffrance soit énoncée. Plus encore que des « cas », ce sont des personnes que le film révèle et, avec elles, des parcours de vie. (Le Monde) Pas de voyeurisme, pas de surplomb, simplement un regard et une écoute attentive, le geste du cinéaste accompagnant ainsi celui du personnel hospitalier. Il nous rapproche des patients davantage qu’il nous en éloigne, les failles dévoilées semblant souvent des versions XXL d’aspérités dont chacun mesurera s’il peut les faire siennes. (Libération) 

LA MACHINE À ÉCRIRE ET AUTRES SOURCES DE TRACAS

Documentaire; Ecrit et réalisé par Nicolas Philiber; France 2024, 72 minutes.

Dernier volet du triptyque initié avec Sur l’Adamant puis Averroès & Rosa Parks, le film poursuit sa plongée au sein du pôle psychiatrique Paris centre. Ici, le cinéaste accompagne des soignants bricoleurs au domicile de quelques patients soudain démunis face à un problème domestique, un appareil en panne, etc…

• L’aboutissement de la démarche de Nicolas Philibert, bien plus qu’une clausule ou un épilogue. Après l’imaginaire et le symbolique, voilà abordée la dimension du réel. (Cahiers du Cinéma) La Machine à écrire et autres sources de tracas se découvre enfin aujourd’hui, clôture légère et bricoleuse de la trilogie, filmée en ville, au domicile de quelques patients. (Le Monde) Philibert s’intéresse à la vie quotidienne, aux “tracas” que sont les objets, les machines, les instruments, les outils, quand ceux-ci tombent en panne et qu’ils bouleversent sans le vouloir la vie de tout un chacun. (Les Inrocks) Un petit film de chambre(s), un recueil de nouvelles sautant de lieu en lieu, rappelant que certains des plus beaux gestes documentaires sont intrinsèquement itinérants et buissonniers, en préférant le voyage à la destination. (Positif) 

GRAND PRIX OF EUROPE

Digitaler Animationsfilm; Regie: Waldemar Fast; Deutschland 2025, 98 Minuten

Die junge Maus Edda, Tochter des Jahrmarktbetreibers Erwin, träumt davon, Rennfahrerin zu werden. Doch es geht ihr um mehr als nur Tempo und Ruhm: Das Geschäft ihres Vaters steht kurz vor dem Aus und das bevorstehende 50. Jubiläumsrennen des Grand Prix bietet die einmalige Gelegenheit, sowohl ihren Traum als auch das Familiengeschäft zu retten. Durch eine unerwartete Fügung schlüpft Edda in die Rolle ihres großen Idols, des Rennfahrers Ed, und nimmt verkleidet am Rennen teil. Unterstützt von Ed, der ihr heimlich mit Rat zur Seite steht, muss sie sich auf der Strecke gegen starke Konkurrenz, gefährliche Hindernisse und eine hinterhältige Sabotage behaupten. Nur ihre blitzschnelle Reaktion verhindert drohendes Chaos auch für die anderen Teilnehmer*innen. Und aus der Träumerin wird eine gefeierte Heldin.

LuxFilmLab Utopia 8.10.25 20h

THE LAST VIKING / DEN SIDSTE VIKING

Comédie dramatique: Ecrit et réalisé par Anders Thoma Jensen; avec Mads Mikkelsen, Nikolaj Lie Kaas, Lars Brygmann;  Danemark/Suède 2025, 116 minutes; Festival de Cannes 2025.

Anker est libéré après avoir purgé une peine de quinze ans de prison. Son frère Manfred a enterré le butin de son braquage de banque et est le seul à savoir où il se trouve. Malheureusement, Manfred a développé un trouble psychique qui lui fait tout oublier. Tantôt il pense être un Viking, tantôt il se prend pour la réincarnation de John Lennon. Avec un rival sanguinaire à leurs trousses, les frères se lancent dans une course contre la montre à la recherche de l’argent et d’eux-mêmes. 

LE MUR DES ETOILES