The Hatari Papers

On s’approche dangereusement de Noël et le programme de cette nouvelle semaine est définitivement dominée par l’arrivée du très attendu AVATAR – FIRE AND ASH, le troisième et probablement dernier volet de la saga imaginée par James Cameron. Contre-programmation à Utopia avec O AGENTE SECRETO/THE SECRET AGENT, le film-fleuve brésilien de Kleber Mendinça Filho, qui a raflé trois prix majeurs au dernier Festival de Cannes. La trosième nouveauté de la semaine, THE PENGUIN LESSONS de Peter Cattaneo, est nettement plus “gentille” et colle donc mieux avec la saison des fêtes de fin d’année. Et nous passons l’éponge sur Bob l’Eponge qui n’est pas présenté en version originale.

Jean-Pierre THILGES

SEMAINE DU 17 AU 23 DECEMBRE

Egalement en IMAX 3D

AVATAR – FIRE AND ASH

Aventures fantastiques; Réalisé par James Cameron; avec Sam Worthington, Zoe Sldana, Sigourney Weaver; USA 2025, 197 minutes. 

La famille Sully, endeuillée par la mort de Neteyam, affronte une nouvelle tribu Na’vi hostile, les Peuples des Cendres (Ash People), menés par la féroce Varang, intensifiant le conflit sur Pandora et explorant des côtés plus sombres des Na’vi, avec un Colonel Quaritch renaissant en Recom Na’vi, créant une guerre morale et physique… 

• Il ne faut pas souligner que le troisimème volet de la saga Avatar est le film le plus attendu de l’année, mais comme il sort partout au même moment et comme les critiques qui l’ont vu sont sous embargo Disney, il n’y a pas encore de crtiques fiables. Le nombre de séances au Kirchberg et à Belval est évidemment impressionnant, c’est pourquoi il est tout à fait débile de le présenter également au Ciné Utopia, dont une fois de plus on viole la vocation de présenter des films “différents”. (jpt) 

O AGENTE SECRETO – THE SECRET AGENT

Drame; Ecrit et rélisé par Kleber Mendinça Filho; avec Wagner Moura,Maria Fernanda Canido, etc; Brésil, France 2025, 161 minutes; Cannes 2025: Meilleur réaéisateur, meilleur acteur, Prix FIPRESCI. 

En 1977, Marcelo est pourchassé par la police secrète. Il arrive à Recife, au Brésil, en plein cœur du carnaval, pour se terrer chez Dona sous une fausse identité, aux côtés d’une poignée de réfugiés politiques. Le pays est alors placé sous dictature militaire. Des agents corrompus patrouillent les rues de la ville et conduisent une enquête sur la découverte d’une jambe humaine dans l’estomac d’un requin-tigre…

• Kleber Mendonça Filho’s new film is set in the Brazilian dictatorship of the 1970s and its visual brilliance, sensual big-city intrigue, shaggy-dog comedy, gruesome lowlife walk-ons and epically languorous mystery combine to create something special. It’s about the everyday nastiness of political tyranny, high- and low-level, and with its subject matter and present-day perspective, could be compared with Walter Salles’ I’m Still Here. Yet this is more ambitious, more totally complex and elusive. As the movie progressed, I found myself comparing it to Sergio Leone, to Antonioni’s The Passenger in its unhurried progress to some terrible violent denouement, to Elmore Leonard via Quentin Tarantino, to Meirelles and Lund’s City of God and Alfonso Cuarón’s Roma. (Peter Bradshaw/The Guardian) 
• Il faut une grande maturité artistique pour mélanger, comme parvient à le faire Kleber Mendonça Filho, des éléments de la culture populaire (Les Dents de la mer, de Spielberg, évoqué à la fois comme succès d’époque, et par une effroyable image récurrente de jambe humaine dépassant d’un cadavre de requin éventré), une séduction de cinéma de genre (façon espionnage, donc) et une gravité extrême face à l’Histoire. Certaines scènes de réunion secrète entre Marcelo/Armando et celles et ceux qui veulent le sauver rappellent ainsi L’Armée des ombres, de Jean-Pierre Melville, par leur calme habité et tragique. (Louis Guichard/Télérama)

THE PENGUIN LESSONS

Comédie animalière dramatique; Réalisateur: Peter Cattaneo; avec Steve Coogan, Jonatahn Pryce, Björn Gustavson; GB, Esopagne 2024, 112 minutes.

En 1976, le Britannique Tom Michell décroche un poste de professeur d’anglais au collège pour garçons St-George, en Argentine. Le pays, alors en pleine tourmente, est soudainement transformé par une dictature militaire. Pour profiter d’une semaine de congé forcé, Michell décide de se rendre en Uruguay pour se détendre et faire la fête avec un collègue enseignant. En passant sur la plage, il découvre une colonie de manchots englués dans une marée noire. Un seul semble avoir survécu. Michell le ramène à son hôtel pour lui donner un bain qui lui sauvera la vie. De retour à Buenos Aires avec son nouveau compagnon qui l’a pris pour maître, il entame une cohabitation secrète avec l’attachant palmipède, à l’insu du directeur de l’établissement…(Résumé: Régie du Cinéma Québec)

• There is a well-meaning, awkward tonal jumble of a movie, based on the bestselling memoir by former teacher Tom Michell; it is a quirky true-story heart warmer, in which an adorable penguin is apparently supposed to redeem not merely the human hero’s personal heartbreak but maybe even the agony of Argentina during the 70s junta. It stars Steve Coogan, who has often in the past shown brilliant technique as a straight actor, and in “Philomena” with Judi Dench proved he is perfectly capable of carrying an un-ironised emotional story. But his performance here is bafflingly underpowered and opaque, as if he is slightly perplexed by the script he’s been given. (Peter Bradshaw/The Guardian) 

Avant-Premières

SONG SUNG BLUE

Comédie dramatique et musicale; Ecrit et réalisé par Craig Brewer; avec Hugh Jackman, Kate Hudson, Michael Imperioli; USA 2025, 133 minutes. 

Deux musiciens fauchés redonnent vie à la musique de Neil Diamond en formant un groupe lui rendant hommage. Ensemble, ils prouvent qu’il n’est jamais trop tard pour suivre son cœur et accomplir ses rêves….

Ce film n’étant pas proposé en version originale anglaise, il ne nous intéresse pas. 

LE MUR DES ETOILES