Une belle semaine en perspective. Outre le LuxFilmFest, qui déploiera ses ailes dès jeudi, vous avez droit à trois films qui sortent de l’ordinaire: I, TONYA réunit deux actrices du tonnerre, Margot Robbie et Allison Janney, que vous n’oublierez pas de sitôt. STRONGER, dans lequel un Jake Gyllenhaal étonnant interprète l’homme qui a perdu ses deux jambes lors de l’attentat à la bombe au Boston Marathon. Le terrorisme joue également un rôle important dans THE 15:17 TO PARIS, où Clint Eastwood a demandé aux trois héros ayant déjoué l’attentat dans le Thalys d’interpréter eux-mêmes leurs rôles. Le film est certes controversé, mais Eastwood continue d’être un auteur intéressant. Pour le reste, c’est plutôt le tout-venant, avec (l’action) DEN OF THIEVES, le film-cheval pour jeunes filles avec WENDY – FREUNDSCHAFT FÜR IMMER et le truc français LES AVENTURES DE SPIROU ET FANTASIO qu’on n’a vraiment pas envie de voir, puisque la vie est trop courte. Jean-Pierre THILGES
Le film de la semaine
I, TONYA ****
Titre français: Moi, Tonya; Drame biographique, comédie grinçante; Réalisateur: Craig Gillespie; avec Margot Robbie, Allison Janney, Sebastian Stan, Paul Walter Hauser; Scénariste: Steven Rogers; Directeur/Photo: Nicolas Karakatsanis; Musique: Peter Nashel; USA 2017, 120 minutes; Sélection officielle Festival de Toronto 2017; Golden Globe 2018 meilleure actrice de second rôle à Allison Jenney; Bafta Awards 2018 meilleure actrice de second rôle Allison Jenney; Screen Actors Guild Awards 2018 meilleure actrice de second rôle Allison Jenney; 3 nominations aux Oscars 2018: Margot Robbie, Allison Jenney, montage.
En 1994, pendant l’épreuve de sélection des athlètes pour l’équipe nationale des États-Unis aux Jeux Olympiques de Lillehammer, un petit délinquant blesse gravement la patineuse artistique Nancy Kerrigan. Les enquêteurs du FBI établissent rapidement un lien entre cette agression et Jeff Gillooly, l’ancien conjoint de Tonya Harding, sa concurrente. Le milieu sportif, les médias et le grand public se demandent si cette dernière était au courant du complot…
- Ce film est un pur délice, du début à la fin (même au générique de fin). Tout d’abord via l’approche du scénariste et du réalisateur qui racontent cette histoire rocambolesque et choquante sous forme d’un faux documentaire, où les protaginistes parlent directement ä la caméra. Les actrices Margot Robbie (qui joue Harding) et Allison Janney (qui interprète sa mère) sont renversantes de vérité et d’humour, et les récompenses que Janney est en train de ramasser à la pelle sont plus que méritées. Cela fait longtemps qu’un film (sur une affaire plutôt sérieuse) ne nous a pas fait autant rire, tout en étant indignés (plus ou moins) par ce qui se passe sur l’écran. Une approche différente et jouissive du biopic. Quatre étoiles amplement méritées! (jpt)
Allison Jenney, la maman sortie tout droit de l’enfer - Margot Robbie breaks through with a strong performance as disgraced figure skater Tonya Harding in Craig Gillespie’s darkly comic biopic. Managing to both revel in its subject’s trashiness and convince us she’s far more innocent than America believed, Craig Gillespie’s I, Tonya reintroduces us to the most infamous athlete-villain of the first half of 1994 (that was the summer of O.J., you’ll recall) and lets her, for once, have the last say. Proving, after many a stolen scene, that she’s capable of carrying a picture in the lead role — even when makeup and hairstylists treat her character’s famous looks cruelly — Margot Robbie takes obvious pleasure in playing figure skater Tonya Harding, from her vulnerable teens to her present-tense, take-it-or-leave-it retirement. The lively and lurid film has solid commercial legs under it and marks a rebound for Gillespie, who has yet to match his lovable breakout film, Lars and the Real Girl, but is definitely earning his right to keep trying. Despite its title, the pic (written by Steven Rogers) is deliberate in spreading the narrative focus around. Based, per the opening title cards, on frank interviews with the participants that are re-created here, the film front-and-centers not just Robbie’s Tonya but the skater’s ex-husband, Jeff Gillooly (Sebastian Stan, endearingly stupid and embarrassed of his infamy); mother, LaVona Golden (Allison Janney); skating coach, Diane Rawlinson (Julianne Nicholson); and deluded “bodyguard,” Shawn Eckhardt (Paul Walter Hauser). All are sadder now; wisdom is less evenly distributed. But each brings something to the table — even the too-proper Rawlinson, who, when training young Harding, always encouraged her to wear nicer clothes and clean up her manners; a movie this full of colorful wing nuts needs a voice from Squaresville. Let’s get one thing out of the way: Though this is a finely crafted vehicle for Robbie, the filmmakers are wise enough to let Harding’s mean old bat of a mother take as much of the attention as she wants, which is most of it, most of the time. (At one point, as the movie is tracking the dissolution of Harding’s marriage, Golden drops in out of nowhere to complain to the camera, “Well, my storyline is disappearing. What. The. Fuck.”) As seen here, Mom was an unloving creature who nevertheless wanted to spend all her time around her daughter once she recognized her talent. She spent every dime she made on skating lessons (unasked for, as far as we can tell), and she never let her daughter forget it. (John DeFore/Hollywood Reporter)
STRONGER ****
Drame biographique; Réalisateur: David Gordon Green; avec Jake Gyllenhaal, Tatiana Maslany, Miranda Richardson, Clancy Brown; Scénaristes: John Pollona, d’après le livre de Jeff Bauman et Bret Wittner; Directeur/Photo: Sean Bobbitt; Musique: Michael Brook; USA 2017, 119 minutes; Sélection officielle Festival de Toronto 2017
En 2013, Jeffrey Bauman vit avec sa mère et travaille dans les cuisines d’un Costco. Afin de reconquérir le cœur de son ex-petite amie, il décide de la rejoindre à la ligne d’arrivée du marathon de Boston, que la jeune femme court dans le but d’amasser des fonds pour une œuvre de charité. Or, sur le site, deux bombes artisanales ont été planquées par des terroristes. Jeff est grièvement blessé et ses deux jambes doivent être amputées d’urgence. Au lendemain de son opération, il doit vivre avec cette cruelle réalité et faire face à une forte médiatisation…
- Une histoire vraie dont le cinéma est régulièrement très friand. Le triple cauchemar d’un jeune homme fortement handicapé par un attentat terroriste qui doit faire face au fait hallucinant qu’il n’a plus de jambes, que la société veut en faire un héros (ce dont il n’a rien à faire) et que sa famille est sortie tout droit de l’enfer. Le film n’a pas de qualités de mise en scène particulières, mais il est néanmoins passionnant avec l’interprétation assez sobre de Jake Gyllenhaal et celle – envahissante, mais réali- de Miranda Richardson, qui joue sa mère. STRONGER avait été très bien reçu au Festival de Toronto, où nous l’avons découvert en septembre dernier. Quatre étoiles! (jpt)

- Sometimes movies impress you with their formal daring, their transgressiveness, their experimental boldness. Sometimes movies win you over with visual spectacle, novelty, unpredictability. And sometimes movies don’t necessarily have any of those qualities, they just flat-out work. David Gordon Green’s “Stronger,” a familiar yet undeniably moving film about Jeff Bauman, the everyman Bostonian who lost both his legs in the 2013 Marathon bombing, is a movie that just works. It works, even though there are plenty of reasons to be suspicious of it. It’s a true story, cloaked in prestige trappings, about overcoming impossible odds. It’s a film about the Boston Marathon bombing that comes less than a year after Peter Berg’s “Patriots Day,” and heir to a long line of sometimes manipulative fact-based films that have seized on a moment of national tragedy to tell an inspirational tale. But then, “Stronger” is an inspirational tale that acknowledges easy inspirational tales are often nonsense. As he follows Jeff from the moment a terrorist bomb changes his life through his long, difficult rehabilitation, Green looks for small but meaningful ways to complicate and deepen the well-trod story he’s telling, and by the end, those complications help the film earn its uplift. The director certainly gets plenty of help from a superb lead performance by Jake Gyllenhaal, whose recent work has been of such a uniformly high caliber that it’s almost easy to overlook, and who tackles this role with every ounce of his usual commitment. (Andrew Barker/Variety)
THE 15:17 TO PARIS *** En exclusivité à Kinepolis Belval, cette semaine
Titre français: Le 15h17 pour Paris; Drame, Thriller; Réalisateur: Clint Eastwood; avec Anthony Sadler, Alek Skarlatos, Spencer Stone, Jenna Fischer; Scénariste: Dorothy Blyskal, basé sur des faits réels: Directeur/Photo: Tom Stern; Musique: Christian Jacob; USA 2018, 94 minutes
Dans la soirée du 21 août 2015, le monde, sidéré, apprend qu’un attentat a été déjoué à bord du Thalys 9364 d’Amsterdam à destination de Paris. Une attaque évitée de justesse grâce à trois Américains qui voyageaient en Europe. Le film s’attache à leur parcours et revient sur la série d’événements improbables qui les ont amenés à se retrouver à bord de ce train. Tout au long de cette épreuve, leur amitié est restée inébranlable. Une amitié qui leur a permis de sauver la vie des 500 passagers …
- De Paris, où le film est sorti il y a deux semaines, on entend le meilleur et le pire sur le film, ce qui, dans le cas de Clint Eastwood, est plutôt rare, puisqu’il est quand-même un des rares chouchous qui restent à la presse française. N’ayant pas encore pu voir le film et étant plutôt un inconditionnel de Monsieur Clint, vous me permettrez de réserver mon jugement, d’autant plus qu’un critique que j’adore (Rui Nogueira) dit avoir beaucoup aimé le film. Clint Eastwood a signé son film le plus paresseux sur ce que l’on pourrait appeler la “banalité de l’héroisme”. Situé quelque part entre un biopic pédestre filmé à la va-vite et un travelogue souvent embarrassant, l’idée d’utiliser les vrais “héros” pour interpréter leurs vrais rôles reste le meilleur atout du film, puisque les gars sont mauvais acteurs tout en étant de véritables héros. Nous sommes hélas très, très loin des qualités de cet autre héros moderne et “eastwoodien” qu’était SULLY Sullenberger! Trois étoiles, mais avec beaucoup de bonne volonté. (Jean-Pierre THILGES)
- Il y avait quelque chose de fatalement intrigant à ce qu’Eastwood, pour adapter l’affaire de l’attentat déjoué du Thalys, fasse appel aux trois Américains qui s’y illustrèrent réellement (soit : en désarmant le terroriste et en secourant l’un des passagers). C’est que son cinéma s’est toujours tenu du côté du non-refilmable, de l’unité tragique de l’événement qui, dès lors qu’il pourrait être rejoué à l’identique, tomberait tout entier dans les limbes. Il suffit de repenser à Sully : parce que le 11-Septembre (dont l’ombre planait sur tout le film) était passé, c’est-à-dire non-refilmable, à jamais perdu, alors il fallait, pour le filmer, ou bien ne pas le filmer (ce qu’il a fait), ou bien le filmer comme irréductiblement passé, déjà nimbé de spectralité. L’amerrissage lui-même devait suivre la même logique : à ceux (l’institution) qui voulaient atteindre la vérité de l’événement en le simulant, Eastwood répondait en le rejouant. Le rejouer – et le rejouer plusieurs fois –, ce n’était pas seulement en offrir le spectacle : c’était montrer comme chaque événement, pour atteindre un semblant de vérité, doit se conquérir, par un travail toujours continué de ce qui s’y est déroulé, et en gardant en tête l’artifice (le re-jeu) d’une entreprise forcément fragmentaire. Fatalement intrigant, donc, parce que ce re-jeu allait devenir la forme même du film, défait pour la première fois de tout conflit (avec d’autres versions de l’événement, d’autres manières de l’appréhender dans sa qualité de passé). Surtout, pour un cinéaste de la trace, du reste (la boîte noire pour un crash, un simple mime pour un revolver dans Gran Torino, etc.), cela impliquait de se confronter à la plénitude de l’événement, au moment même de son advenue. (Théo Charrière/critikat.com)
- Sauf erreur, c’est bien la première fois qu’un film de Clint Eastwood n’était pas montré à la presse. Mauvais signe, se disait-on. La suite nous a donné raison : Le 15h17 pour Paris est sans doute l’un des rares films impossible à sauver de ce cher Clint. (…) On comprend bien pourquoi Eastwood s’est intéressé à cette histoire. Qu’est-ce qui distingue le héros ? Voilà une question qu’il ne cesse de se poser depuis fort longtemps. Question en soi passionnante, presque indissociable du cinéma. A travers l’héroïsme, il interroge le patriotisme bien sûr, mais aussi le surpassement de soi et une vertu loin d’être anodine, le courage. Est-il donné à tout le monde ? Le slogan sur l’affiche porte à le croire : « Face à la peur, des gens ordinaires peuvent faire des choses extraordinaires.» Sauf que filmer cet attentat manqué s’avère une fausse bonne idée. (Jacques Morice/Télérama)
- The reason that’s very Clint Eastwood, even though you can imagine filmmakers from Edward Zwick to Richard Linklater coming up with the same concept, is that Eastwood has always had a unique investment in the gritty conviction of the men of action he portrays, as both actor and director. Dirty Harry wasn’t just a scowling cop badass in an underworld thriller; he was a guy who did what had to be done. (He was, in essence, a political character: a right-wing urban warrior with an agenda expressed through his Magnum.) Eastwood’s Western heroes, in films from “The Outlaw Josey Wales” to “Unforgiven,” scowl at the world with the moral weight of their mission. And in his more recent work, from the down-in-the-muck, rabble-rousing “American Sniper” to the high-minded, anti-bureaucratic “Sully,” Eastwood has doffed his cap to true-life manly men whose split-second willingness to act makes the difference between courage and doubt, victory and defeat. Eastwood isn’t just making “action films.” He’s keeping alive the dream of what it means to take action. If you go into “The 15:17 to Paris” with no idea that you’re watching three young men play themselves, re-enacting the moment of their own valor (and let’s be clear: However much the film is advertised, plenty of people — probably most — will go in having no idea), you’ll see a docudrama that looks convincing enough, with three performers who sort of resemble movie stars (they’re tall and handsome, with a natural-born cock-of-the-walk ‘tude), but who all seem a bit unsure in their roles. Which is a little ironic. (Owen Gleiberman/Variety)
DEN OF THIEVES
Titre français: Criminal Squad; Thriller, polar; Réalisateur: Christian Gudegast; avec Gerard Butler, Pablo Schreiber, Curtis ’50 Cent’ Jackson, O’Shea Jackson; Scénaristes: Chistian Gudegast, Paul Scheuring; Directeur/Photo: Terry Stacey; Musique: Cliff Martinez; USA 2018, 140 minutes
Chaque jour, 120 millions de dollars en liquide sont retirés de la circulation et détruits par la Réserve fédérale de Los Angeles. Un gang de braqueurs multirécidivistes va tenter l’audacieux tour de force de mettre la main dessus. Mais ils vont se heurter à une unité d’élite de la police qui n’a pas l’intention de jouer dans les règles de l’art. Tous les coups sont permis pour coincer ces gangsters prêts à tout..
- La durée exorbitante de 140 minutes fait peur, mais si on peut croire “Variety” (voir ci-dessous), le premier film de Christian Gudegast aurait certains mérites, puisque le critique le compare même à Michael Mann. (jpt)
- Ambition isn’t a bad quality to see in a January movie. The simplest thing to call “Den of Thieves” would be a heist thriller, but it’s a relatively elaborate one, an underworld action drama that sprawls and digresses and for a while, at least, appears to have something on its mind. The movie is set in Los Angeles, which it presents as the bank-robbery capital of the Western world, and the director, Christian Gudegast, shoots the city’s endless freeway maze with a synth-pop moodiness that’s flagrantly evocative of Michael Mann. As it turns out, the existential drive-by atmosphere of “Den of Thieves” isn’t even the most Mann-ish thing about it. The film coasts along on parallel narrative tracks, zeroing in on a team of renegade cops, led by Gerard Butler as a sensitive bruiser, as well as a crew of robbers who are planning to break into the L.A. branch of the Federal Reserve Bank: an impossibly locked-down fortress of money. The intricate double storyline is an obvious knockoff of the one in “Heat” (with a distant echo of “The French Connection”), and for roughly 45 minutes of the film’s 2-hour-and-20-minute running time, “Den of Thieves” is sturdy enough to earn the comparison. (Owen Gleiberman/Variety)
WENDY 2: FREUNDSCHAFT FÜR IMMER
Jugend- und Pferdefilm; Regie: Hanno Oldersissen; mit Jule Hermann, Jasmin Gerat, Benjamin Sadler, Maren Kroymann; Drehbuch: Carolin Hecht; Deutschland 2018, 96 Minuten
Als sie von den finanziellen Schwierigkeiten Rosenborgs erfährt, dem Reiterhof ihrer Familie, muss Wendy zeigen, ob sie das Zeug zur Pferdeflüsterin hat. Die Teilnahme am Turnier des benachbarten Hofs St. Georg wäre dringend benötigte Werbung für Rosenborg, und zu ihrem Glück bekommt Wendy vom Schlachter ein Pferd überlassen, das das Zeug zum 1-a-Springpferd hat. Doch „Penny“, wie Wendy ihr neues Pferd nennt, wurde „sauer geritten“, also zu hart oder falsch trainiert, und das Pferd weigert sich nun, den Parcours zu durchlaufen. Wendy weiß, wie es ist, Angst zu haben: So wie die Begegnung mit dem Zirkuspferd Dixie ihr nach einem Unfall half, die Angst vor dem Reiten abzulegen, will Wendy Penny nun dabei helfen, Menschen wieder zu vertrauen. Aber als wäre das nicht schon schwierig genug, macht Dixie ihr plötzlich Ärger, weil sich das eigensinnige Pferd vernachlässigt fühlt – und Ulrike Immhof, die Besitzerin von St. Georg, manipuliert alle um sich herum, um sich die Rosenborg-Konkurrenz vom Hals zu schaffen.
- Mag sich der zweite Kinofilm um die Titelheldin der bekannten Zeitschrift auch etwas in den vielen Problemen vergaloppieren, die er seiner Hauptfigur als Hürden in den Weg stellt, im Ergebnis ist er trotzdem ein toller Ritt. Jungen Pferdefreunden bietet er eine Mischung aus den erwarteten Genre-Elementen und überraschenden Nuancen: So wird etwa die Darstellung von Wendys emotionaler Verbundenheit zu Pferden und ihrer Ausgelassenheit beim Ausreiten durch den Handlungsstrang über das traumatisierte Pferd um einen kritischen Blick auf den Umgang mit Tieren im Leistungssport ergänzt. Auch die Hauptfigur selbst (wunderbar gespielt von Jule Hermann) ist dabei von einer kritischen Betrachtung nicht ausgeschlossen, schließlich beginnt auch sie, schnell zu viel von ihrem neuen Pferd Penny zu verlangen, während sie Dixie vernachlässigt und sogar durch Einsperren bestraft. Bei ihr wie auch bei anderen Figuren wird hier das gängige Schema einer starren „Gut-Böse“-Zuordnung durchbrochen – nur Frau Immhof als zentrale Gegenspielerin ist so zugespitzt charakterisiert, wie es in vielen Filmen für eine junge Zielgruppe üblich ist. (Natalia Wiedmann/Vision Kino)
LES AVENTURES DE SPIROU ET FANTASIO
Comédie; Réalisateur: Alexandre Coffre; avec Thomas Solivérès, Alex Lutz, Ramzy Bedia; Christin Clavier; Scénaristes: Juliette Sales, Fbien Suarez, Alexandre Coffee, daprès la bédé d’André Franquin; Directeur/Photo: Jean-François Hensgens; Musique: Eric Neveux; France 2018, 89 minutes.
Lorsque Spirou, prétendu groom dans un Palace, rencontre Fantasio, reporter en mal de scoop, tout commence très fort… et plutôt mal ! Ces deux-là n’ont aucune chance de devenir amis. Pourtant, quand le Comte de Champignac, inventeur aussi génial qu’excentrique, est enlevé par les sbires de l’infâme Zorglub, nos deux héros se lancent aussitôt à sa recherche. En compagnie de Seccotine, journaliste rivale de Fantasio, et de SPIP, petit écureuil espiègle, ils sont entrainés dans une poursuite effrénée entre l’Europe et l’Afrique. Spirou et Fantasio vont devoir faire équipe pour sauver Champignac… et accessoirement le reste du monde…
Si ça vous donne envie… Spirou & Fantasio est une série légendaire de la bande dessinée d’aventures, publiée depuis 1938 dans Le Journal Spirou. Plusieurs auteurs mythiques comme Jijé, Franquin, Fournier ou Tome et Janry ont nourri des générations de lecteurs de récits captivants et pleins d’humour. Cette célèbre saga, composée de 55 albums vendus à plus de 25 millions d’exemplaires, est aujourd’hui réalisée par Fabien Vehlmann et Yoann qui poursuivent la série mère tandis que des albums “one-shot” comme Le triomphe de Zorglub, où le temps d’une aventure un nouvel auteur s’empare du héros, paraissent régulièrement. Spirou fête ses 80 ans en 2018. (Extrait du dossier de presse)