Pochette surprise à 9 films

Bienvenue à une semaine post-festivalienne avec pas moins de neuf sorties, venues d’un peu partout dans le monde, dont plusieurs ont participé à des festivals récents. Aucun film ne semble sortir du lot, nous nous abstiendrons donc de mettre en avant un “film de la semaine”. Vous devrez donc prendre vos responsabilités en choisissant “ce qui vous meut”, comme dirait Cédric Klapisch. Benoît Jacquot, Naomi Kawase, Jonas Carpignano, Rob Cohen, Jonathan Roberts, Sophie Marceau, Ozgür Yildirim et Sebastian Lelio sont les réalisateurs qui vous attendent ces jours-ci. Tandis que les gosses se feront piquer par l’abeille Maja. Tout un programme! Jean-Pierre THILGES 

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Drame; Réalisateur: Benoît Jacquot; avec Isabelle Huppert, Gaspard Ulliel, Julia Roy, Richard Berry; Scénaristes: Benoît Jacquot, Gilles Taurand, d’après le roman de James Hadley Chase; Directeur/Photo: Julien Hirsch; Musique: Bruno Coulais; France 2’18, 100 minutes; Sélection officielle Festival de Berlin 2018

Tout commence par une tempête de neige. Eva, troublante et mystérieuse, fait irruption dans la vie de Bertrand, écrivain prometteur. Cette rencontre va bouleverser Bertrand jusqu’à l’obsession et le fera glisser jusqu’à sa perte

“Eva” est une adaptation du roman de James Hadley Chase, n°6 de la collection Série Noire. Paru en 1946, le livre est situé aux Etats-Unis – pays que l’écrivain anglais ne connaissait pas, se documentant pour chaque ouvrage via des cartes routières américaines… “J’ai lu le livre pour la première fois quand j’avais treize ou quatorze ans. Au moment où j’ai commencé à me dire avec fermeté que je serai cinéaste. Mon père lisait les « Série Noire » au kilo ! Et celui-là était un peu caché, un peu derrière, donc il m’a immédiatement attiré. Il m’est toujours resté comme un film possible : j’en ai parlé à deux ou trois reprises, sans que jamais l’idée s’impose de mener cela un peu plus loin, ou que des producteurs volontaires s’en saisissent”, raconte Benoit Jacquot.  (Extrait du dossier de presse)

  • It makes sense that a single novel — in this case, James Hadley Chase’s 1945 potboiler “Eve” — would be adapted by both Joseph Losey and, over half a century later, Benoît Jacquot. Both directors are perverse aesthetes with an affinity for lurid art, as well as prolific, on-the-fly experimenters. For both, the resulting adaptation is a slinky curio that fits snugly into each’s oeuvre without matching the best of it. Alluringly led by Gaspard Ulliel as an acclaimed playwright whose career is built on artistic theft, and Isabelle Huppert as the prostitute leading him semi-willingly into ruin, “Eva” begins as hot buttered nonsense of the least resistible variety before, echoing the writer’s block that propels its daft narrative, it runs drily out of ideas. International distributors will be drawn by the talent alone, particularly a post-“Elle” Huppert once more working nasty genre terrain with queenly poise, but the protagonist’s obsessive fixation won’t be shared by audiences. (Guy Lodge/Variety) 4965181.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxx-_h_2018
  • Writer-director Benoit Jacquot’s new movie, Eva, seems to have all the ingredients needed for a nail-biting, bodice-ripping psychosexual French thriller. It’s based on a juicy 1945 pulp novel (written by James Hadley Chase) that was first brought to the screen by blacklisted Hollywood filmmaker Joseph Losey (in a 1962 version starring Jeanne Moreau). It has an eerie lakeside setting in the photogenic city of Annecy, situated at the foot of the French Alps. And it has a first-rate cast toplined by Isabelle Huppert, who plays the film’s titular character with a sly, slightly aloof je ne sais quoi abandon. So why is it that the movie, which premiered in competition at the Berlin Film Festival, never quite works? Much of it has to do with a plot that may leave many viewers scratching their heads by the last act.  (Jordan Mintzner/Hollywood Reporter) 

Ayame-Misaki_actress_vers-la-lumiere_hikari_movie-poster_affiche-filmHIKARI (RADIANCE)

Titre français: Vers la Lumière; Drame romantique; Réalisatrice, scénariste: Naomi Kawase; avec Masatoshi Nagase, Ayame Masaki, Tatsuy Fuji; Directeur/Photo: Dodo Arata; Musique: Ibrahim Malouf; Japon/France 2017, 101 minutes; Sélection officielle Festival de Cannes 2017. 

Misako passe son temps à décrire les objets, les sentiments et le monde qui l’entoure. Son métier d’audiodescripteur de films, c’est toute sa vie. Lors d’une projection, elle rencontre Masaya, un photographe au caractère affirmé dont la vue se détériore irrémédiablement. Naissent alors des sentiments forts entre un homme qui perd la lumière et une femme qui la poursuit…

  • Un film d’une grande beauté et qu’il ne faut pas manquer. La réalisatrice japonaise livre ici l’un de ses meilleurs longs métrages, alliant à la fois simplicité et grande poésie. (Ecran Large) Misako, une jeune femme passionnée par son métier d’audio-descriptrice, s’éprend d’un photographe au bord de la cécité. Bien que nourri d’émotions sincères et d’un thème fort, le long métrage de Naomi Kawase s’enlise dans une mièvrerie superfétatoire. (Les Fiches du Cinéma) Naomi Kawase, grande et délicate cinéaste japonaise, poursuit ici un travail hanté par la disparition des êtres et des choses. Empesé par le symbolisme, son nouveau film ne retrouve pas la grâce qui ordinairement la caractérise. (Le Monde) Tout tombe à plat. La fiction ne prend pas parce que Kawase ne s’est pas donné le mal d’articuler la relation amoureuse (embryonnaire) entre la jeune fille et le photographe, ni de mettre en scène assez clairement la détresse de ce dernier face à l’évaporation de sa vision. Il y a certes de belles idées – comme la séquence où le photographe ne voit plus que des ombres et shoote au jugé –, mais elles sont confuses. Trop cérébral, pas assez senti. (Les Inrocks) vers-la-lumiere1-980x0
  • At the center of Radiance is Misako (Ayame Misaki), a writer struggling to perfect the art of penning audio descriptions for the visually impaired. Test audiences describe her first effort as too verbose, and her second attempt as too pared down. The film’s director, Naomi Kawase, has been trapped in a similar conundrum in recent years, alternating between movies characterized by empty enigmas (Still the Water) and contrived melodrama (An). Kawase’s latest is certainly an improvement on both — if only slightly. While letting go of the exotic mysticism of Still the Water (or 2011’s Hanezu, for that matter) and An’s easy sentimentalism, Radiance remains mired in underwritten relationships that end up less emotionally engaging than they appear, as well as pompous lines much less meaningful than they sound. (Samples:  “A photographer is a hunter whose prey is time”; “I want cinema to convey a tangible sense of hope.”) Making her fifth appearance in competition (and seventh overall) at Cannes, Kawase shows she’s sadly still nowhere near recovering that stylistic balance that propelled her to greatness in the first decade of her career: Suzaku (1997) and The Mourning Forest (2007), both prize-winners on the Croisette, remain two of the most artistically audacious and emotionally engaging films to have emerged out of contemporary Japanese cinema. (Clarence Tsui/Hollywood Reporter) 

a-ciambra-posterA CIAMBRA

Drame; Réalisateur, scénariste: Jonas Carpignano; avec Pio Amato, Koudous Seihon, Iolanda Amato; Directeur/Photo: Tim Curtin; Musique: Dan Romer; Italie/USA/France/ Suède/Allemagne/Brésil 2017, 118 minutes; Quinzaine des Réalisateurs, Cannes 2017. 

Pio a 14 ans et veut grandir vite. Comme son grand frère Cosimo, il boit, fume et apprend l’art des petites arnaques de la rue. Et le jour où Cosimo n’est plus en mesure de veiller sur la famille, Pio va devoir prendre sa place. Mais ce rôle trop lourd pour lui va vite le dépasser et le mettre face à un choix déchirant…

  • Portrait à la fois brut et d’une belle ambition romanesque, doublé d’une dimension de fable morale, “A Ciambra” est une franche réussite. (Les Fiches du Cinéma) Ce cinéma de pure incarnation, avançant cœur battant, nous permet d’échapper aux deux tendances – vitrines de nouveaux riches et tentation du radicalisme chic – qui ont dominé la production italienne depuis les années 2000. (Cahiers du Cinéma) Si la mise en scène de Carpignano repose encore une fois sur une approche documentariste, son écriture scénariste a gagné en dramaturgie. Moins archétypaux, plus incarnés et ambigus, ses héros confèrent de l’humanisme et de l’émotion à cette fougueuse fiction sociétale. (Nouvel Observateur) Un récit résolument ancré dans la réalité. Les acteurs non-professionnels (…) jouent pratiquement leur propre rôle ; le traitement brut et vif de la caméra à l’épaule transmet un fort sentiment de réalisme. (Positif) “Les Affranchis” chez les Gitans, en quelque sorte. “A Ciambra” a d’ailleurs été soutenu par Martin Scorsese, grâce à un fonds d’aide aux cinéastes émergents. Un statut que Jonas Carpignano n’a vraiment pas volé. (Télérama) a-ciambra
  • Neo-realism isn’t necessarily a genre built for star turns, but director Jonas Carpignano happened upon one anyway in his debut “Mediterranea”: Then-preteen Pio Amato wasn’t the lead in that accomplished, affecting refugee drama, but his spiky, wily turn as a Romani artful dodger in the Calabrian coastal town of Gioia Tauro was a bright, skittering firework in its margins. It comes as no surprise, then, that Carpignano has placed Pio center-stage for his similarly empathetic follow-up “A Ciambra,” weaving the charismatic kid’s tough coming-of-age narrative into a broader study of poverty and racial prejudice on the fringes of Italian society. With the presence of Martin Scorsese as an executive producer, this polished semi-sequel to “Mediterranea” — which extends the narratives of certain characters from that film, but is otherwise a freestanding work — will doubtless boost Carpignano’s already fast-rising profile on the festival and arthouse circuit. Creatively speaking, however, “A Ciambra” is something of a step sideways for the Italian-American filmmaker, consolidating his considerable formal and observational gifts while fumbling a bit as storytelling. Overlong and oddly over-plotted as it chronicles the unsurprising escalation of its young protagonist’s life of crime, it counts on every ounce of Pio’s darting energy to see audiences through its less electric passages. (Guy Lodge/Variety) 

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THE HURRICANE HEIST

Titre français: Hurricane; Film d’action; Réalisateur: Rob Cohen; avec Toby Kebbell, Maggie Grace, Ryan Kwanten, Ben Cross; Scénaristes; Scott Windhauser, Jeff Dixon, Anthony Fingleton, Carlos Davis; Directeur/Photo; Shelly Johnson; Musique: Lorne Balfe; USA 2018, 100 minutes.

Profitant du plus gros ouragan ayant jamais touché les Etats-Unis, une équipe de braqueurs d’élite infiltre la plus grande réserve de billets des États-Unis. Leur objectif: un braquage exceptionnel de 600 millions de dollars. Dans la ville désertée, Casey, une des convoyeuses de fond, et Will, un météorologiste de génie, vont devoir unir leurs forces en utilisant les connaissances de Will pour survivre au milieu de cette « tempête du siècle » et empêcher ces voleurs impitoyables de parvenir à leurs fins…

  • Un film d’action pop-corn, loin de vous provoquer une tempête sous un crâne. (Closer) Le cinéaste surprend agréablement en déjouant les codes du genre. (Télérama) Il manque des acteurs à la hauteur et une vision de cinéaste à cette entreprise industrielle. Impossible d’être concerné par cette agitation privée d’enjeux et de sensibilité. (Les Fiches du Cinéma) Mou, moche et mal joué, Hurricane est un navet qui se rêve nanar. (Ecran Large) 
  • When watching a disaster-thriller hybrid such as “The Hurricane Heist”, you can almost hear the bro-tastic Hollywood pitch sessions that spawned this kind of high-concept enterprise: “It’s Heat meets Twister!” “The Bank Job meets The Perfect Storm!” “Fast Five, but it’s set during Katrina!” “It’s Sharknado, but instead of sharks, there’s $600 million in cash and a bunch of actors speaking with questionable Southern accents!” The latter probably comes closest to describing action veteran Rob Cohen’s dumb and mildly fun mashup, which has the “xXx” and “The Fast and the Furious” director doing what he does best: making people, cars and various inanimate objects come crashing together at extremely high velocities. What he doesn’t do very well is concoct a good story or create characters that resemble real people, which is why “Heist” can also be a bit of a chore. (Jordan Mintzer/Hollywood Reporter) 

The-Strangers-Prey-At-Night-PosterTHE STRANGERS – PREY AT NIGHT

Film d’épouvante; Réalisateur: Johannes Roberts; avec Bailee Madison, Christina Hendricks, Martin Henderson, Emma Bellomy; scénaristes; Ben Ketai, Bryan Bertino; Directeur/Photo: Ryan Samul; USA 2018, 85 minutes

Une famille passe la nuit dans un mobile-home situé dans un camping un peu loin de tout. Et très vite, trois psychopathes masqués viennent leur rendre visite…

  • Une sorte de suite à THE STRANGERS sorti en 2008. Honnêtement, ce genre de truc n’est plus ma tasse de thé, malgré la présence de Christina Hendrick, qu’on a le droit de préférer dans la série MAD MEN. Mais si vous voulez vous faire peur ou foutre une frousse bleue à votre petite amie, bienvenue au trailer park! (jpt) 

MRS-MILLS_120x160_BDMME MILLS, UNE VOISINE SI PARFAITE

Comédie; Réalisatrice: Sophie Marceau; avec Sophie Marceau, Pierre Richard, Nicolas Vaude; Scénaristes: Sophie Marceau, Laure Duthilleur, e.a.; Directrice/Photo: Myriam Vinocour; Musique: Laurent Perez Del Mar; France 2018, 88 minutes.

Hélène est éditrice de romans à l’eau de rose et mène une vie rythmée par le travail. Elle se réfugie dans les livres, persuadée que la vie y est plus belle que dans la réalité. Se complaisant dans une certaine routine, son quotidien va être bouleversé par l’installation d’une nouvelle voisine, Madame Mills. Cette vieille américaine excentrique va prendre rapidement une importance insoupçonnée dans la vie d’Hélène. Mais les apparences sont parfois trompeuses….

“Mme Mills, une voisine si parfaite” est la troisième réalisation de long métrage de Sophie Marceau après La Disparue de Deauville (2007) et Parlez-moi d’amour (2002). La réalisatrice explique pourquoi elle a attendu plus de dix ans avant de se lancer à nouveau dans la mise en scène : “Je suis du genre à m’octroyer de longues périodes de vide, mettre mon imaginaire à contribution en quelque sorte, pour me sortir du « rien faire » qui me rend dingue. Je brasse tout le temps des tas de projets, mais pour que je les mette sur pied il me faut un déclic.” (Extrait du dossier de presse) 

 

hero-imageDIE BIENE MAJA: DIE HONIGSPIELE

Digitaler Animationsfilm, Kinderfilm; Regie: Alexs Stadermann, Noel Cleary; mit den Stimme nvon Theresa Zertani, Jan delay, Andrea Sawatzki, Uwe Ochsenknecht; Drehbuch: Fin Edquist, Adrian Bickenbach; Musik: Ute Engelhardt; Deutschland/ Australien 2018, 84 minuten.

Majas Bienenstock ist in Gefahr. Denn ein Gesandter der Bienenhauptstadt Summtropolis fordert die Hälfte der Honigvorräte für den Wettbewerb der Honigspiele ein. Der Sommerhonig soll den Vorbereitungen des Wettbewerbs dienen, dabei benötigt Majas Bienenstock die Vorräte doch für den Winter! Maja macht sich empört mit Willi auf die abenteuerliche Reise in die Hauptstadt, um sich bei der Kaiserin zu beschweren.

Dort angelangt, bietet diese ihr die Rückgabe ihres Vorrats an – einzige Bedingung: Maja muss die Honigspiele gewinnen oder ihr Bienenstock verliert den gesamten Wintervorrat. Ein großes Risiko, doch entschlossen stellt Maja ein herzliches, aber tollpatschiges Team zusammen und beginnt das Training. Als Außenseiter müssen sie sich schließlich den Favoriten und der intriganten Biene Violetta stellen – die Rettung des Bienenstocks sthet immerhin auf dem Spiel.

Séances spéciales

artworkOut of the Box: NUR GOTT KANN MICH RICHTEN

Actionfilm, Rachedrama; Regie, Drehbuch: Özgür Yildirim; mit Moritz Bleibtreu, Kida Khodr Ramadan, Edin Hasanovic, Birgit Minichmayr, Peter Simonischek; Kamera: Matthias Bollinger; Musik: Peter Hinderthür; Deutshcland 2017, 101 Minuten; Filmfestival Zürich 2017. 

Vor mehreren Jahren ist ein gemeinsamer Überfall von Ricky, seinem Bruder Rafael und ihrem guten Freund Latif schiefgegangen. Ricky hat seinen Kopf für die beiden anderen hingehalten und ist ins Gefängnis gegangen. Jetzt kommt er wieder frei, und Latif möchte ihn für sein großes Opfer entschädigen: mit einem letzten gemeinsamen Ding, todsicher und höchst lukrativ, als Fahrkarte in ein besseres, luxuriöses Leben. Ricky zögert zwar zunächst, lässt sich dann aber doch darauf ein und bringt auch seinen Bruder Rafael dazu, mitzumachen. Es scheint auch alles zu klappen, plötzlich aber tritt die Polizistin Diana auf den Plan und durchkreuzt die Pläne der drei – der Beginn eines gefährlichen Katz-und-Maus-Spiels…

  • Nicht nur die Besetzung des Films NUR GOTT KANN MICH RICHTEN, dem zweiten Spielfilm von Özgür Yildirim, ist hochklassig. Auch die Entwicklung der Figuren und eine perfekt ausbalancierte Dramaturgie, die konsequent auf Hochspannung setzt, überzeugt von der ersten bis zur letzten Minute und erschafft Genrekino, das man gesehen haben muss. Edin Hasanovic und Kida Khodr Ramadan gelingt es eindrucksvoll, ihre Rollen als Rafael und Latif mit Ambivalenz sowohl empathisch und verletzlich als auch hart und brüchig darzustellen. Birgit Minichmayr verkörpert glaubhaft Diane als stille, in sich gekehrte Figur, in deren Gesicht sich ein intensiver innerer Kampf zwischen integrer professioneller Kontrolle und der Verzweiflung einer liebenden Mutter, die nach einer Möglichkeit sucht, ihrem kranken Kind zu helfen, abzeichnet. Und Moritz Bleibtreu verkörpert Ricky mit einer so eindringlichen physischen Präsenz, dass man als Zuschauer gar nicht anders kann, als seiner Figur mit einer Mischung aus Empathie und Distanz zu folgen. Eine zusätzliche Ambivalenz erhält sein Charakter durch die komplizierte Beziehung zu seinem Vater, gespielt von Peter Simonischek Yildirim begleitet seine Figuren mit einer dynamischen und sehr nahen Kamera in einem rauen und realistischen Frankfurter Milieu, das auch symbolisch für die Härte der Figuren steht, die in diesem meisterhaft inszenierten Rachedrama aufeinandertreffen. (Filmbewertungsstelle Wiesbaden) nur-gott-kann-mich-richten-scenejpg
  • “Nur Gott kann mich richten” ist ein Gangsterfilm und er präsentiert mit großer Lust alle Insignien des Genres. Beinahe alles, was hier passiert, hat man ähnlich schon gesehen. Aber so dann doch noch nicht. Was ihn so besonders macht: Er ist ein deutscher Gangsterfilm. Und damit immer noch eine Seltenheit. Deutschland ist Polizeifilmland, jeden Sonntagabend wieder, seit Jahrzehnten. Erst der Gangsterserie 4 Blocks gelang es im vergangenen Jahr, der Tatort-Phalanx im Fernsehen etwas entgegenzusetzen.  Der 38-jährige Regisseur Özgür Yıldırım hat schon mehrere Tatort-Episoden inszeniert und wird neben Oliver Hirschbiegel Regie bei der zweiten Staffel von 4 Blocks führen. Als filmisches Vorbild für Nur Gott kann mich richten nennt er den Klassiker Heat von Michael Mann: die dräuende Düsternis, das große Drama, die mit Adrenalin vollgepumpte Atmosphäre. Schon der vollmundige Titel Nur Gott kann mich richten zeigt, wer seine filmischen Helden sind: Mann, Martin Scorsese, vor allem aber Abel Ferrara mit seinen dreckigen Straßenthrillern wie Bad Lieutenant.  (Oliver Kaever/Zeit online) 

AFF_UNA-MUJER_1202_1600_cFestival Espagnol: UNA MUJER FANTASTICA

Titre français: Une femme fantastique; Mélodrame; Réalisateur: Sebastián Lelio; avec Daniela Vega, Francisco Reyes, Luis Gnecco; Scénaristes; Sebastián Lelio, Gonzalo Maza; Directeur/Photo: Benjamin Echazarreta; Musique: Matthew Herbert; Chili/Espagne/ Allemagne/USA 2017, 104 minutes; Ours d’Argent du meilleur scénario, Berlinale 2017/Sélection officielle Toronto International Film Festival 2017; nommé pour     l’Oscar du meilleur film étranger. 

Marina et Orlando, de vingt ans son aîné, s’aiment loin des regards et se projettent vers l’avenir. Lorsqu’il meurt soudainement, Marina subit l’hostilité des proches d’Orlando : une “sainte famille” qui rejette tout ce qu’elle représente. Marina va se battre, avec la même énergie que celle dépensée depuis toujours pour devenir la femme qu’elle est : une femme forte, courageuse, digne … une femme fantastique !

  • Un beau film, dur, intransigeant et sensuel. (Le Monde) Ce superbe mélo de Sebastián Lelio (“Gloria”) révèle l’actrice transgenre Daniela Vega, bouleversante dans le rôle d’une jeune femme confrontée à la mort de son compagnon. (Les Fiches du Cinéma) Et cette dignité d’un corps, d’une démarche, ses silences, son calme, sont ce qui, avec une bande-son sublime et mystérieuse, font d’Une femme fantastique un film fascinant, qui laisse le spectateur parfois hypnotisé. (Les Inrocks) Face à la vie qui s’arrête, elle est mouvement, au fil d’une trajectoire émouvante et d’un film audacieux. (Télérama)
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  • Four years ago, Sebastian Lelio shook up the official competition in Berlin with Gloria, a bracingly honest, ultimately empowering study of the rocky journey of a middle-aged divorcee, stumbling toward completeness with a gradual affirmation of her self-worth and independence. True to its title, the Chilean director’s extraordinary new film, A Fantastic Woman, is a superlative companion piece. Another work of searing empathy, it traces the emergence from devastating grief of a young transgender protagonist, treated like a criminal in the wake of her older partner’s abrupt death. Shocking and enraging, funny and surreal, rapturous and restorative, this is a film of startling intensity and sinuous mood shifts wrapped in a rock-solid coherence of vision. (David Rooney/Hollywood Reporter) 

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    PHILHARMONIE: WHITE FANG/CROC BLANC

    Le film d’animation luxembourgeois WHITE FANG d’Alexandre Espigares sera présenté en avant-première nationale à la Philharmonie de Luxembourg ce vendredi et samedi soir. L’Orchestre Philharmonique de Luxembourg interprétera en live  la bande-originale du film, composée par Bruno Coulais et Gast Waltzing, ce dernier dirigeant également l’orchestre.QUAD_CROC-BLANC_17031730a17cb44e1d4f90441a24acf

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