Un film qui fait peur: HEREDITARY. Un film qui fait plaisir: INCREDIBLES 2. Un film qui donne des idées saugrenues à quelques vieilles dames: BOOK CLUB. Un film qui fait mal: PLAIRE, AIMER ET COURIR VITE. Un film qui fait pleurer: MIDNIGHT SUN. Un film qui fait pitié: BUDAPEST. Un film qui parle hindi: SANJU. Trouverez-vous chaussure à votre pied? Sinon, il reste le foot! Et puis, miracle! Lundi matin, après publication du blog, bien sûr, Kinepolis ajoute un film à la 13e heure au Ciné Utopia: POPE FRANCIS – A MAN OF HIS WORD de Wim Wenders. Amen! Jean-Pierre THILGES
HEREDITARY
Titre français: Hérédité; Film d’épouvante; Réalisateur, scénariste: Ari Aster; avec Toni Collette, Gabriel Byrne, Alex Wolff, Milly Shapiro; Directeur/Photo: Pawel Pogorzelski; Musique: Colin Stetson; USA 2018, 126 minutes; Sundance Film Festival 2018.
Lorsque Ellen, matriarche de la famille Graham, décède, sa famille découvre des secrets de plus en plus terrifiants sur sa lignée. Une hérédité sinistre à laquelle il semble impossible d’échapper…
- Un film d’épouvante qui – du moins aux USA – semble déchaîner les passions, entre les “absolument pour” qui crient au génie, et les “absolument contre” qui parlent d’esbroufe et de ridicule. En France, les “pour” abondent..et comme pour uen fois, un film d’épouvante (récent) est interprété par de vrais acteurs, pourquoi se priver du plaisir de se fair peur. (jpt)
- Quand les traumas paranoïaques de Polanski épousent l’habilité de la nouvelle garde du cinéma surnaturel, le résultat est épatant d’effroi et de maîtrise. Hérédité relève d’un cinéma monstrueux et déviant, de ceux qui font date. Terreur psychologique et graphique garantie. (AVoir-aLire.com) Comme si on n’était déjà pas royal au bar avec une telle richesse scénaristique, il se trouve que le jeune Aster a tout autant réfléchi sa mise en scène et ses effets horrifiques. Imaginez le Shyamalan de “Sixième Sens” qui aurait bouffé du Friedkin au petit-déjeuner. (Mad Movies) L’écriture des personnages, le rythme délibéré, le timing parfait, la puissance graphique des moments forts, la direction d’acteurs (excellents, à commencer par Toni Collette), tout est pensé et exécuté avec une efficacité exceptionnelle. À tel point qu’on a envie d’y retourner illico. (Première) Culte, déjà ? Ce film d’horreur réalisé par un jeune cinéaste américain est comparé rien de moins qu’à “L’Exorciste” (1973). Et c’est mérité. (Télérama)
- It’s easy to see why “Hereditary” was chosen to play in the Midnight section of the Sundance Film Festival. It’s a freaky trance-out of a supernatural thriller, all about a family that’s being torn apart by ghosts, and it’s full of things that would look right at home in the megaplex horror-film-of-the-week (except, in this case, for how artfully done they are). It has séances with mysterious moving objects. It has decapitated bodies and crawling ants (as opposed to, you know, buzzing flies). And it has visitations by figures from the afterlife, who stand stock still and nude and grinning in a way that’s more insidious than anything in the “Insidious” films. (At the sight of the first ghost, I literally felt a creeping chill pass through me.) My question is: Why isn’t “Hereditary” part of the Dramatic Competition at Sundance? It appears the programmers may have some of the same anti-genre prejudice that the Motion Picture Academy does. They may have looked at “Hereditary” and thought: Very well done — but in the end, it’s just a horror film. Taken on its own terms, however, “Hereditary” may be the most exciting movie I’ve seen at Sundance this year. No ghost story is ever entirely new, but Ari Aster, writing and directing his first feature, has told the tale of a family wracked by psychological damage in which the ghosts are more than “metaphors,” and they aren’t just there to goose you. They’re part of the story. They’re the conduits through which disturbed impulses pass from one generation to the next. (Owen Gleiberman/Variety)
INCREDIBLES 2
Titre français: Les Indestructibles 2; Animation numérique; Réalisateur, scénariste: Brad Bird; avec les voix (v.o.) de Craig T. Nelson, Holly Hunter, Samuel L. Jackson, Catherine Keener; Musique: Michael Giacchino; USA 2018, 118 minutes.
Le gouvernement a aboli le programme auquel participaient les membres de la famille Parr, alias The Incredibles. Leur travail étant devenu illégal, les superhéros doivent retourner à un quotidien auquel ils n’étaient plus habitués. Mais il se trouve que dans le but de rétablir un lien de confiance avec la famille, le propriétaire d’une entreprise de télécommunications confie une importante mission à Helen (Elastigirl). Pendant ce temps, Robert (M. Indestructible), qui se sent mis sur la touche, veut prouver à Helen qu’il est capable de jouer son rôle de père et de veiller sur leurs trois enfants…
- INCREDIBLES 2 est un film Pixar, donc d’un point de vue technique, c’est évidemment époustouflant de bout en bout, personne n’étant mieux placé que le studio d’Emeryville pour nous en mettre plein les mirettes. On ne s’ennuie donc pas une seconde, même si on frôle dangereusement les deux heures. Ce qui m’ennuie un peu, c’est que Pixar, plutôt que de continuer dans la direction du génial COCO, c’est à dire dans l’originalité, ils reviennent de plus en plus vers les succès du passé, en nous donnant suite après suite (Cars, Monster University, Nemo) et de tourner en rond, plutôt que de défricher de nouveaux terrains. Bien évidemment, on connaît le goût de Disney pour l’argent et je ne doute pas une seconde que INCREDIBLES 2 va ramasser les dollars à la pelle. Mais si ces super-héros familiaux sont nettement plus originaux et plus drôles que les superhéros “normaux” sous lesquels le cinéma nous fait crouler de plus en plus souvent, ce sont des super-héros quand-même et – comme leurs frères et soeurs en chair et en os – ils n’ont autre chose à faire que de de se battre contre des méchants et de sauver le monde. C’est un peu peu, comme disait l’autre, ce seront donc 4 étoiles pour la technique mais juste 3 étoiles pour l’originalité. (Jean-Pierre Thilges)
Note: Alors que la version originale sous-titrée et la version française sortent cette semaine, la version allemande n’arrivera que – vous allez rire et vos gosses vont pleurer – dans les environs du 27 septembre!
- “The Incredibles,” which came out 14 years ago, was an extraordinary movie — an instant Pixar classic, bedazzling and humane, a virtuoso act of computer-animated showmanship that spoke about things like work, family, ego, and the passion of ambition in ways that few Hollywood movies have before or since. Written and directed by Brad Bird, it was a superhero comedy of daffy corkscrew wit; the most poetically extravagant action caper since the James Bond ’60s; a portrait of middle-class American domestic life that took in its joys and its perils; and the most exquisitely designed animated feature since “Yellow Submarine.” That’s a lot to live up to, and I wish I could say that “Incredibles 2,” which Bird also wrote and directed, is the great sequel “The Incredibles” deserves. It is not. It’s got a touch of the first film’s let’s-try-it-on spirit, and it’s a perfectly snappy and chucklesome and heartfelt entertainment, with little retro felicities you latch onto, yet something is missing: the thrill of discovery — the crucial sensation that the movie is taking us someplace we haven’t been. “Incredibles 2” offers a puckishly high-spirited but slightly strenuous replay of the original film’s tale of a superhero family working to prove its relevance. Once again, the family’s members are on the cusp between humdrum domesticity and saving-the-world bravura. Yet what was organic, and even obsessive, in the first outing comes off as pat and elaborate formula here. The new movie, energized as it is, too often feels like warmed-over sloppy seconds, with a what-do-we-do-now? riff that turns into an overly on-the-nose plot. (Owen Gleiberman/Variety)
BOOK CLUB
Comédie; Réalisateur: Bill Holderman; avec Diane Keaton, Jane Fonda, Candice Bergen, Mary Steenburgen, Andy Garcia, Don Johnson, Richard Dreyfuss, Craig T. Nelson, Alicia Silverstone; Scénaristes: Bill Holderman, Erin Simms; Directeur/Photo: Andrew Dunn; Musique: Peter Nashel; USA 2018, 97 minutes.
Quatre amies de toujours se retrouvent, comme chaque semaine, au sein de leur club de lecture, lorsque l’une d’entre elles propose de découvrir ‘’50 nuances de Grey’’ ! Elles ont réussi leur vie et elles comptent bien continuer à en profiter, et vivre de nouvelles expériences ! Célibataire depuis peu, Diane va connaître le coup de foudre. La toujours séduisante Vivian retrouve un amour passé. Sharon découvre les sites de rencontre sur internet. Et Carol essaie de redonner du piment à son couple. En ravivant la flamme ou en vivant une nouvelle aventure amoureuse, chacune d’elles va écrire le nouveau chapitre de sa vie. Peut-être le meilleur…
- L’argument de cette comédie romantique pour seniors est un peu mince, mais, entre deux blagues grivoises, on est heureux de constater que les légendaires Diane Keaton et Jane Fonda sont toujours en pleine forme. (Ouest France) “De l’influence du best-seller “Cinquante nuances de Grey” sur le comportement de quatre septuagénaires californiennes” pourrait être le sous-titre de cette comédie sentimentale carte vermeil, filmée à-la-va-comme-le-poussent ses quatre formidables actrices. (Les Fiches du Cinéma) Le seul (très léger) intérêt du film est de regarder ses interprètes – plutôt amusantes et investies malgré la pauvreté du matériau – s’amuser avec l’image que l’inconscient collectif veut garder d’elles. (Première)
- Diane Keaton, Jane Fonda, Candice Bergen and Mary Steenburgen star as friends who undergo romantic awakenings after reading ‘Fifty Shades of Grey.’ Having sold a gazillion copies and been made into three movies, the Fifty Shades trilogy now receives a product-placement tribute in Book Club. For the quartet of accomplished sexagenarian characters in this glossy rom-com, the S&M erotica is not just reading material but a catalyst for seismic change. In other words, abandon your disbelief at the multiplex door.Instead, sit back and watch four dazzling pros inhabit a sitcommy world like nobody’s business, providing whatever dimension it has and selling lines that have no business being sold. The movie is a testament to the star power of Diane Keaton, Jane Fonda, Candice Bergen and Mary Steenburgen, who, as the longtime friends at the center of a run-of-the-mill comedy, are the only reasons to see it. (Sheri Linden/Hollywood Reporter)
PLAIRE, AIMER ET COURIR VITE
Comédie dramatique; Réalisateur, scénariste: Christophe Honoré; avec Vincent Lacoste, Pierre Deladonchamps, Debis Podalydès; Directeur/Photo: Rémy Chevrin; France 2018, 132 minutes; Sélection officielle Cannes 2018, en compétition.
1990. Arthur a vingt ans et il est étudiant à Rennes. Sa vie bascule le jour où il rencontre Jacques, un écrivain qui habite à Paris avec son jeune fils. Le temps d’un été, Arthur et Jacques vont se plaire et s’aimer. Mais cet amour, Jacques sait qu’il faut le vivre vite…
- Entre objets exigeants, tenants d’une certaine radicalité, et projets susceptibles de toucher le grand public cinéphile, Christophe Honoré a toujours oscillé. “Plaire, aimer et courir vite” nous paraît fusionner ces deux veines et s’impose d’emblée comme sa réussite la plus achevée depuis “Les Chansons d’amour”. (Les Inrocks) Christophe Honoré n’a jamais saisi avec une telle intensité les hésitations amoureuses, la certitude de l’éphémère et l’intrigante osmose entre la douceur du sexe et sa crudité. (Télérama) L’impudeur du film naît d’ailleurs moins des étreintes qu’il met en scène que de la frontalité des joutes verbales. Quand les corps nus se rapprochent, c’est, à une exception près, pour appeler au réconfort, à une tendresse qui ramène à l’enfance. Au temps où l’on jouait à conjurer la mort. (Nouvel Obs) Certains spectateurs seront séduits par les citations littéraires et la mise en scène. Ce ne fut pas notre cas. La patine bleue s’avère une gaze drapée sur de la sentimentalité. (Positif)
- As any cinephile can tell you, there are some directors we love despite the fact they have never made a great film, but rather for the uniqueness of their voice and the hope that one day they will deliver on their potential. In the case of Christophe Honoré, his delightful “Love Songs” landed him on that list, even if no one would argue that the effervescent 2007 ménage-à-trois musical was a masterpiece, while every subsequent film has slightly chipped away at our affection. Now, with “Sorry Angel” (whose English title represents an adorable, if totally arbitrary, translation of the French “Plaire, aimer et courir vite”), Honoré at last makes good on our faith in his talent, flashing back to 1993 to deliver a deeply personal queer romance that combines his best qualities as a filmmaker, even as it splits his identity between two men at opposite ends of life, HIV-positive writer Jacques (Pierre Deladonchamps) and college-age reader Arthur (Vincent Lacoste), each falling in love with the idea of the other. (Peter Debruge/Variety)

MIDNIGHT SUN
Drame romantique; Réalisateur: Scott Speer; avec Bella Thorne, Patrick Schwarzenegger (oui, fils de…), Rob Riggle; Scénariste: Eric Kirsten, d’après le roman de Trish Cook; Directeur/Photo: Karsten Gopinath; Musique: Nate Walcott; USA 2018, 93 minutes.
Katie Price, 17 ans, est une adolescente comme les autres, ou presque. Elle ne peut en aucun cas être exposée à la lumière du jour, sous peine d’en mourir. La journée, elle compose et joue de la guitare, et observe le monde depuis sa chambre, notamment Charlie Reed, son voisin. À la nuit tombée, ses rêves prennent vie ! Elle sort chanter dans la gare près de chez elle. Un soir, elle se retrouve face à Charlie. Lui est instantanément sous le charme et se met en tête de la revoir… Pourront-ils s’aimer au grand jour ?
- Cette romance dramatique nigaude cherche à tirer les larmes des ados en égrenant une série de clichés au fil d’un scénario qu’on imagine écrit en trois jours. (Les Fiches du Cinéma) Zéro suspense, jeu lourdement concerné, mise en scène au surligneur : une caricature du genre qui finit par prêter à rire. (Nouvel Obs)
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Google “xeroderma pigmentosum” and you will find no photos of pale young women who look like Bella Thorne in “Midnight Sun.” The condition, in which the body is unable to heal DNA damaged by exposure to UV rays, has side effects that might appear freakish to the average person, including an abundance of freckles, dry skin, cancerous lesions, and spider veins, but which convey just how serious XP is for those who suffer from it (only one in five makes it to his or her 20th birthday).It could have simply been a marketing trick, but at advance screenings of “Midnight Sun”, they put a small box of tissues at everybody’s seat. Good thing too: The independently produced melodrama — a remake of a popular 2006 weepie from Japan, where the potentially fatal skin condition is six times more common — doesn’t jerk tears so much as coax them, like a shy cat from under a parked car, turning audiences into willing accomplices exploiting XP for the sake of cheap catharsis. (…) The trouble isn’t just that “Midnight Sun” cherry-picks the most poetic elements of a real-world disease to serve its transparently manipulative ends, but that it offers audiences such an unrealistic portrait of romance in the process. Coping with illness and grief are valid subjects for teenage audiences to confront, but “Midnight Sun” essentially fetishizes Katie’s condition, using it to imbue her signature anthem — a song called “Burn So Bright” — with unearned emotion. Those who do go to see it might want to keep a pack of tissues handy anytime the song plays on the radio. (Peter Debruge/Variety)
BUDAPEST
Comédie; Réalisateur: Xavier Gens; avec Manu Payet, Jonathan cohen, Manieur Poulpe; Scénaristes: Manu Payet, Simon Moutaïrou; Muisique: Jean-Piere Taïeb; France 2018,
Vincent et Arnaud ont beau avoir fait la plus grande école de commerce française, ils s’ennuient ferme dans leur travail. L’un, Vincent, travaille avec acharnement pour une multinationale sans aucune reconnaissance. L’autre, Arnaud, stagne dans la société du père de sa femme, Audrey. A l’occasion de l’enterrement de vie de garçon d’un de leurs amis, qui est un vrai échec, ils font la rencontre d’une strip-teaseuse qui leur parle de Budapest. Vincent a alors une idée qui va changer leur vie : créer une entreprise qui organise des enterrements de vie de garçon dans cette ville de débauche, où les boîtes de nuit pullulent, l’alcool coule à flots et la démesure est au rendez-vous. Après avoir abandonné leur emploi, et emprunté beaucoup d’argent, Vincent et Arnaud se lancent. Avec l’aide de Georgio, un expatrié qui leur a fait découvrir les « trésors cachés » de Budapest, ils créent l’agence de voyage « Crazy Trips ». Après des débuts hésitants, « Crazy Trips » envoie de plus en plus de clients à Budapest, pour y faire la fête arrosée à la palinka, danser enchaînés à des stripteaseuses, mais aussi profiter de certaines activités offertes par ce pays d’ex-URSS comme conduire des tanks et tirer à la kalachnikov sur des cibles. Mais cette aventure entrepreneuriale va bouleverser l’existence de Vincent et Arnaud. Car cette nouvelle vie entre Paris et Budapest mettra à l’épreuve à la fois leur amitié fraternelle, mais aussi leur couple. Et ils vont se confronter aux risques du métier…
- Aura-t-on jamais assez de comédies françaises dans nos salles? Non, sérieux, je pose la question à Kinepolis? Je demande ça, je demande rien! Parce que moi, cela fait un bon bout de temps que je ne vais plus les voir. Car la plupart de ces “comédies” vous font carrément préférer une viste chez le dentiste! Cela-dit, à chacun son bonheur! (jpt)
Budapest a été inspiré par la création en 2010 d’une société d’EVG (enterrement de vie de garçon) par deux anciens élèves de HEC, Alexandre Martucci et Aurélien Boudier, et Matthieu Unzel, concepteur de sa charte graphique. Depuis la création, l’entreprise dépasse les 200 000 clients et emploie aujourd’hui 45 personnes. Ils confient :“Le parcours de la création de la société est particulièrement bien retracé. Ce qui est relaté durant les 20 premières minutes en particulier s’est exactement passé comme ça : l’idée qui nous vient car on se faisait trop souvent refouler de boîte à Paris, dès qu’on était en groupe de garçons ; l’élaboration du business plan en deux minutes, en tablant sur le fait que si on attirait 1% des 250 000 personnes qui se marient, notre affaire était viable, etc. Bon, contrairement à ce qui se passe dans le film, on n’a quand même pas atteint les 3 millions de C.A la première année, mais seulement au bout de la troisième !” (Extrait du dossier de presse)
Belval goes Bollywood: SANJU
Biographie filmée; Réalisateur: Rajkumar Hirani; avec Ranbir Kapoor, Sonam Kapoor, Paresh Rawal; Scénaristes: Rajkumar Hirani, Abhijat Joshi; Inde 2018, 153 minutes.
Né dans une famille d’acteurs, Sanju connaîtra la gloire et la déchéance. La vie, de cet acteur adulé et controversé à la fois, a passionné l’Inde et ses médias. A travers trois périodes clé de la vie de Sanju, (Sanjay Dutt, de son vrai nom), le réalisateur dépeint la société moderne indienne…
- Sanjay Balraj Dutt (born 29 July 1959) is an Indian film actor and producer known for his work in Hindi cinema (Bollywood). He was educated at the famous Lawrence School Sanawar. The son of veteran Hindi film actors Sunil Dutt and Nargis Dutt, he made his acting debut in 1981 and has since appeared in more than 187 Hindi films. Although Dutt has enjoyed great success as a lead actor in genres ranging from romance to comedy, it has been the roles of gangsters, thugs and police officers in the drama and action genres that have won him much appreciation. The Indian media and audiences alike popularly refer to him as Deadly Dutt for his larger-than-life portrayals of such characters. In a film career spanning more than 38 years, Dutt has won two Filmfare Awards, two IIFA Awards, two Bollywood Movie Awards, three Screen Awards, three Stardust Awards, a Global Indian Film Award and a Bengal Film Journalist’s Association Award. Four of his films have won various National Film Awards. Dutt was arrested under the Terrorist and Disruptive Activities (Prevention) Act in April 1993. Charges of terrorism were dropped but he was convicted of illegal possession of weapons. After serving his sentence with good behaviour and conduct, he was released on 25 February 2016. (From Wikipedia)
Film ajouté in extremis deo:
POPE FRANCIS – A MAN OF HIS WORD
Titre français: Le Pape François – Un homme de parole; Documentaire; Réalisateur: Wim Wenders; Italie/Suisse/Allemagne/France 2018, 96 minutes; Sélection officielle Festival de Cannes 2018.
Le 13 mars 2013, le Cardinal de Buenos Aires, Jorge Mario Bergoglio, devient le deux cent soixante sixième Souverain Pontife de l’Église Catholique. C’est le premier Pape originaire d’Amérique du Sud, le premier jésuite nommé Évêque à Rome, mais avant tout le premier chef de l’Église à avoir choisi le prénom de François d’Assise (1181-1226), un des saints catholiques les plus révérés, qui avait dédié sa vie à soulager les pauvres et éprouvait un profond amour pour la nature et toutes les créatures de la Terre qu’il considérait comme la mère suprême.
Le film, plus qu’une biographie ou un documentaire, est un voyage initiatique dans l’univers du Pape François qui s’articule autour de ses idées et de son message, afin de présenter son travail, aussi bien que les réformes et les réponses qu’il propose face à des questions aussi universelles que la mort, la justice sociale, l’immigration, l’écologie, l’inégalité de revenus, le matérialisme ou le rôle de la famille. (Extrait du dossier de presse)