Tully or not Tully…

See how the mother half lives…quel slogan magnifique pour notre film de la semaine, TULLY de Jason Reitman, où une des plus belles actrices contemporaines, Charlize Theron, s’enlaidit pour jouer une mère de trois enfants qui n’en peut plus et qui est sur le point de craquer quand une sorte de bonne fée entre dans sa vie. Un bomn film pour démarrer les vacances d’été.  SCYSCRAPER avec Dwayne Johnson n’est certainement pas un bon film, mais il va vous en mettre plein les yeux côté action et effets spéciaux, tandis que AU POSTE! de Quentin Dupieux, avec Benoît Poelvoorde et ses 73 minutes craquantes vont ravir les cinéphiles. On fera une croix sur DRÔLES DE CHIENS/SHOW DOGS présenté uniquement en version française, ce qui est un comble pour un film où les chiens sont supposés parler américain. Bouh! Deuxfilms en savant-première, ANT-MAN AND THE WASP et HOTEL TRANSYLVANIA 3 – SUMMER VACATION – viennent compléter le tableau. Bonnes vacances donc à tous ceux qui partent. Les HATARI PAPERS seront fidèles au poste pendant tout l’été, nous ne parterons que le 5 septembre pour notre deuxième TORONTO INTERNATIONAL FILM FESTIVAL lequel, comme vous le savez désormais, a remplacé Berlin et Cannes dans nos coeurs cinéphiles. Jean-Pierre THILGES 

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Le film de la semaine: TULLY

Comédie dramatique; Réalisateur: Jason Reitman; avec Charlize Theron, Mackenzie Davis, Ron Livingston, Mark Duplass; Scénariste: Diablo Cody; Directeur/Photo: Eric Steelberg; Musique: Rob Simonsen; USA 2018, 96 minutes. Sélection officielle LuxFilmFest 2018. 

Marlo, la petite quarantaine, vient d’avoir son troisième enfant. Entre son corps malmené par les grossesses et qu’elle ne reconnaît plus, les nuits sans sommeil, les repas à préparer, les lessives incessantes et ses deux aînés qui ne lui laissent aucun répit, elle est au bout du rouleau. Un soir, son frère lui propose de lui offrir, comme cadeau de naissance, une nounou de nuit. D’abord réticente, elle finit par accepter. Du jour au lendemain, sa vie va changer avec l’arrivée de Tully…

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  • Miroir de “Young Adult” avec déjà Charlize Theron, “Tully” vaut surtout pour son regard mélancolique et tendre sur l’âge adulte, et l’interprétation encore une fois formidable de l’actrice. (Ecran Large) Jason Reitman prend un plaisir évident à arranger le duo entre les deux actrices, la star qui s’est délibérément ternie, l’étoile ascendante qui brille de sensualité et d’amour. Tully, c’est une Mary Poppins alternative, l’irruption des charmes et des sortilèges dans le quotidien le plus pesant. (Le Monde) Charlize Theron, remarquable, assume un corps de femme réel, avec ses empâtements et ses cernes, et balance avec naturel les dialogues sans filtre. (Télérama) Charge mentale et burn out forment ici le cocktail explosif d’une mère de famille en pleine crise de la quarantaine. Sans dépasser un certain cadre, “Tully” fait passer des messages avec efficacité. (Les Fiches du Cinéma) Le duo étincelant d’actrices n’y est pas pour rien, mais plus généralement, Reitman regarde pour une fois son petit monde avec tendresse, et ne cherche pas à faire le malin sur le dos de ses personnages. (Les Inrocks) 

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  • Eleven years after their breakthrough film Juno, Diablo Cody and Jason Reitman team up a third time for Tully, another sharp, funny and strange look at pregnancy and some of the less common challenges surrounding it. This time, we approach motherhood not from the perspective of a pregnant teen, but of a mother of three (Charlize Theron) whose latest child might well be the end of her — if not for the arrival of the eponymous miracle nanny, played by Mackenzie Davis. Packed with more than a couple of possible feminist readings regarding the parenting/career/life question, the often-very-funny picture entertains while affording its characters their share of no-laughing-matter concerns. (John DeFore/Hollywood Reporter)  

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  • In “Tully,” the third collaboration between director Jason Reitman and screenwriter Diablo Cody, Charlize Theron plays Marlo, a New York suburban mom with two kids who’s about to give birth to her third. Offhand, it would be hard to think of another movie that dug into the messy, overwhelming, how-the-hell-am-I-gonna-get-through-this? aspects of motherhood the way that this one does. Theron’s performance is fearless, emotionally raw, and physically intense, rippled with embattled waves of exhaustion and anger. After her infant daughter, Mia, is born, Marlo is still carrying her baby weight (the way that mothers in movies almost never do). But more than that she’s carrying the weight of the world. Theron gives a heroically unglamorous and knife-edged performance, lashing out in ways both big and small. She lets us see how doing so makes perfect sense for a woman who is starting to feel the act of giving life — and sustaining it — draining the life out of her. (…) Reitman and Cody have tried to make a movie that confronts, head on, the secret anguish of motherhood — not just the physical demands and the exhaustion, but the journey that can make mothers, on their darkest days, feel like they’re losing their minds. That’s a daring thing to try to put into a movie, and the filmmakers deserve a salute for it. Yet their strategy proves more audacious than it is convincing. “Tully” has its heart (and many other things) in the right place, but by the end you wish it had an imagination finely executed enough to match its empathy.(Owen Gleiberman/Variety) 

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Film d’action, thriller; Réalisateur, scénariste: Rawson Marshall Thurber; avec Dwayne Johnson, Neve Campbell, Chin Han, Noah Taylor; Directeur/Photo: Robert Elswit; Musique: Steve Jablonsky; USA 2018, 102 minutes.

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Will Ford, ancien leader de l’équipe de libération d’otages du FBI, ancien vétéran de guerre et grand blessé, est maintenant responsable de la sécurité des gratte-ciels en Chine. Il découvre le bâtiment le plus haut et le plus sûr du monde soudainement en feu et est accusé de l’avoir déclenché. Désormais considéré comme fugitif, Will doit trouver les coupables, rétablir sa réputation et sauver sa famille emprisonnée à l’intérieur du bâtiment…au-dessus de la ligne de feu…

Wiki-background

  • Dwayne Johnson, ancien catcheur américain connu sous le nom “The Rock”, enchaîne film après film (le calamiteux “Jumanji: Welcome to the Jungle” et le divertissant “Rampage” ne sont pas loin) et compte désormais parmi les acteurs les mieux payés aux USA. Une des qualités du mec, c’est qu’il ne se prend jamais au sérieux, ce qui est une qualité de nos jours. Attendez-vous à beaucoup d’action spectaculaire et à plein d’implausibilités. Le film sort chez nous quelques jours avant sa sortie américaine, il n’y a pas encore de critiques. (jpt) 

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Comédie; Réalisateur, scénariste: Quentin Dupieux; avec Benoît Poelvoorde, Grégoire Ludig, Marc Fraize, Anaïs Demoustier; Directeur/Photo: Quentin Dupieux; France 2018, 73 minutes.

Un poste de police. Un tête-à-tête, en garde à vue, entre un commissaire et son suspect…

  • Une comédie policière française qui enchante la critique, c’est rare de nos jours. En plus, le film ne dure qu’une heure et treize minutes, générique compris. Le bonheur, quoi? Avec, comme cerise sur le gâteau, le dingue belge de service! (jpt)  
  • Avec “Au Poste !”, Quentin Dupieux nous le prouve : elle est là, la nouvelle comédie française. (Bande à part)  “Au poste !” dote la pochade du samedi soir de plusieurs doubles fonds dramatiques ou théoriques. Comme avec tout numéro de prestidigitation, le plaisir du spectateur est aussi de choisir entre le démontage mental des astuces ou de faire comme si elles n’existaient pas. (Cahiers du Cinéma) Inspecteur Labavure revu et corrigé par l’esprit tordu de Quentin Dupieux, fidèle au poste de commissaire de l’humour noir et décalé pour aficionados de l’étrange. Savoureux, comme toujours. (aVoir-aLire.com) Quentin Dupieux enlève quelques strates d’étrangetés à son art, et délivre un polar déflationniste hilarant, vif et indolent, dont le caractère franchouillard assumé en fait à coup sûr une œuvre matricielle de son créateur. (Les Fiches du Cinéma) Cocktail de loufoquerie sophistiquée, dont la brièveté salvatrice (1 h 13) et l’humour garantissent la légèreté. (Libération) L’auteur atteint des sommets d’humour franco-belge avec cette comédie qui a le bon goût de durer à peine plus d’une heure. (Télérama) Car aussi réceptif que l’on soit à l’humour de Dupieux et de sa troupe, on n’est pas pour autant immunisé contre l’inquiétude qui parcourt “Au poste !” La pirouette finale n’y changera rien, on est forcé de se demander si ce non-sens n’est pas finalement beaucoup plus proche de la réalité que bien des documentaires. (Le Monde) 

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DRÔLES DE CHIENS uniquement en V.F.

Titre original: SHOW DOGS; Comédie canine; Réalisateur: Raja Gosnell; avec Will Arnett, Natasha Lyonne; Scénaristes: Marc Hyman, Max Botkin; Directeur/Photo: David Mackie; Musique: Heitor Pereira; USA/GB 2018, 92 minutes.

Frank, agent spécial du FBI, et Max, rottweiler de la police de New York, sont témoins de l’enlèvement d’un bébé panda. L’enquête les conduit à Las Vegas où ils infiltrent la compétition officielle de la rencontre annuelle des propriétaires de chiens. Après une série de péripéties, ils parviennent à démanteler un réseau de trafic d’animaux exotiques…

  • Les critiques américains ont été plutôt indulgents avec cette comédie canine qui rappelle “Turner & Hooch”, mais comme le film ne passe qu’en version doublée française, vous aurez compris qu’il ne nous intéresse pas du tout. (jpt) 
  • Tout en respectant les canons du genre policier, ce film peuplé d’animaux dotés de la parole et d’une intelligence extraordinaire propose une mosaïque de personnages grotesques, de situations absurdes et de scènes burlesques. (Régie du cinéma, Québec) 
  • Will Arnett and a Rottweiler (…) make like ‘Turner & Hooch’ in this family-friendly comedy. Where that much-maligned subgenre known as the talking dog movie is concerned, it’s all about pedigree. And thanks to some creative character casting and a self-aware script that isn’t averse to poking fun at itself, Show Dogs emerges as a high-concept family comedy that manages to avoid being taken for the runt of the litter, even if it doesn’t really bring anything fresh and different to the arena. Essentially a thematic crossbreeding of Turner & Hooch and Best in Show, the international co-production may not win any judges’ points for originality, but the buddy-cop pairing of Will Arnett with a streetwise Rottweiler (…) could still fetch some modest kid-skewing box office… (Michael Rechtshaffen/Hollywood Reporter)

Ant-Man-and-the-wasp-Dolby-posterEn avant-première:

ANT-MAN AND THE WASP

Ant_Man_and_the_Wasp.0.jpgHT3_ONLINE_1SHT_rgbEn avant-première: 

HOTEL TRANSYLVANIA 3 – SUMMER VACATION

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