Lazare fait-il bien les choses?

490_0008_15022103_C1bis.jpgLes joies et les effrois du cinéma sont bien multiples cette semaine, puisqu’on nous propose une véritable ratatouille venue d’horizons divers. Les cinéphiles purs et durs se régaleront avec LAZZARO FELICE d’Alice Rohrwacher et UN AMOUR IMPOSSIBLE de Catherine Corsini. Au menu pour les amateurs de sang, de tripes et de zombies nazis, OVERLORD et HELLFEST. KURSK de Thomas Vinterberg est, paraît-il, une coproduction luxembourgeoise, dont même le Film Fund ne connaissait pas l’existence. On nous promet que les grands sentiments seront au rendez-vous dans LIFE ITSELF de Dan Fogelman, tandis que les fans du cinéma made in Bollywood se retrouveront à Belval pour THUGS OF HINDOSTAN. En attendant, notre SUPERJHEMP national continue de casser les vitres (et les records d’affluence) un peu partout dans le pays, puisque même les fonctionnaires d’état semblent se reconnaître sous les traits de Charel Kuddel. Le film a dépssé les 25.000 entrées au bout de dix jours de programmation, et, phénomène ultra-rare pour le cinéma luxembourgeois, il y a déjà des gens sur Fatzbukk qui annoncent être retournés voir le film une deuxième fois. Choupe aux sous!490_0008_15022103_C1bis.jpg Jean-Pierre THILGES 

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Le film de la semaine:

LAZZARO FELICE

Titre français: HEUREUX COMME LAZARRO; Réalisatrice, scénariste: Alice Rohrwacher; avec Adriano Tardiolo, Alba Rohwacher, Agnese Graziani, Tommasso Ragno, Sergi Lopez, Nicoletta Braschi;  Directeur/Photo: Hélène Louvart; Musique: Piero Crucitti; Italie/France/Suisse/Allemagne 2018, 127 minutes; Prix du scénario, Festival de Cannes 2018.

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Lazzaro, un jeune paysan d’une bonté exceptionnelle vit à l’Inviolata, un hameau resté à l’écart du monde sur lequel règne la marquise Alfonsina de Luna. La vie des paysans est inchangée depuis toujours, ils sont exploités, et à leur tour, ils abusent de la bonté de Lazzaro.Un été, il se lie d’amitié avec Tancredi, le fils de la marquise.  Une amitié si précieuse qu’elle lui fera traverser le temps et mènera Lazzaro au monde moderne…
  • S’étonner du monde, dire oui à tout et faire de cette adhésion une grande vertu, tel est le pari ô combien audacieux, paradoxalement anticonformiste, de ce “Lazzaro Felice”. Lazzaro est un garçon heureux, habité par une bonté exceptionnelle. Il est pourtant maltraité, exploité, mais rien n’y fait : la violence jamais ne l’anime. Il vit dans l’effervence permanente d’une immense famille à la généalogie confuse, qui habite la ferme d’un hameau reculé. On repense alors aux “Merveilles” qui se déroulait lui aussi au fin fond de la campagne italienne. Mais les paysans de ce nouveau film vivent bien plus chichement, sans se plaindre pour autant. Leurs vêtements, leurs gestes, la terre et la poussière, les animaux qui les entourent, la terre et ce qu’ils mangent, semblent de toute éternité, semblent seulement. Ils cultivent de hautes feuilles de tabac, pour le compte d’une Marquise extravagante, reine du tabac, qui se rend chaque été dans sa grande propriété, au baroquisme étrange, non loin de la ferme. Sommes-nous dans la vraie vie ? Et si oui, à quelle époque ? En vérité, il s’agit d’un conte mais où tout est concret, brut, tactile. Un monde rude mais joyeux, où Lazzaro se lie d’amitié avec le fils de la marquise, un énergumène joueur et provocateur qui abuse lui aussi de sa bonté. Tout en partageant avec lui une singulière complicité. (Jacques Morice/Télérama) 

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UN AMOUR IMPOSSIBLE

Drame; Réalisatrice: Catherine Corsini; avec Virginie Efira, Niels Schneider, Camille Berthomier; Scénaristes: Catherine Corsini, Laurette Polmanns, d’après le roman de Christine Angot; Directeur/Photo: Jeanne Lapoirie; Musique: Grégoire Hetzel; France 2018, 135 minutes; Sélection officielle London Film Festival 2018. 

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À la fin des années 50 à Châteauroux, Rachel, modeste employée de bureau, rencontre Philippe, brillant jeune homme issu d’une famille bourgeoise. De cette liaison passionnelle mais brève naîtra une petite fille, Chantal. Philippe refuse de se marier en dehors de sa classe sociale. Rachel devra élever sa fille seule. Peu importe, pour elle Chantal est son grand bonheur, c’est pourquoi elle se bat pour qu’à défaut de l’élever, Philippe lui donne son nom. Une bataille de plus de dix ans qui finira par briser sa vie et celle de sa fille…

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La réalisatrice Catherine Corsini s’est penchée sur le roman de Christine Angot sur les conseils de sa productrice Elisabeth Perez. Si l’oeuvre l’a touchée, elle craignait néanmoins qu’elle soit inadaptable : “Je mesurais la difficulté de retracer une vie presque entière en deux heures. Je me demandais s’il fallait confier le rôle de la mère à plusieurs actrices ou bien à une seule que le maquillage permettrait de vieillir, et comment parler de l’inceste du point de vue d’une mère qui ne voit pas. Par son amplitude, le sujet me faisait peur mais j’étais fascinée par cette femme modeste et forte à la fois, par le mystère de son aveuglement et par l’amour qu’elle avait pour cet homme pervers. Au fond, dès les premières lignes, j’ai eu envie de filmer cette histoire de bout en bout”. (Extrait du dossier de presse)

Un Amour impossible : Photo Virginie Efira

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OVERLORD

Film de guerre et d’épouvante; Réalisateur: Julius Avery; avec Jovan Adepo, Wyatt Russell, Pilou Asbaek, Mathilde Olivier; Scénaristes: Billy Ray, Mark L.Smith, d’après une idée de J.J.Abrams; Directeurs/Photo: Laurie Rose, Fabian Wagner; Musique: Jed Kurzel;  USA 2018, 110 minutes.

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À quelques heures du jour J, une équipe de parachutistes américains se rend en France, occupée par les nazis, pour mener à bien une mission cruciale pour le succès de l’invasion. Chargés de détruire un émetteur radio au sommet d’une église fortifiée, les soldats désespérés unissent leurs forces à celles d’un jeune villageois français pour percer les murs et abattre la tour. Mais, dans un laboratoire nazi mystérieux sous l’église, les G.I., en infériorité numérique, se retrouvent face à face avec des ennemis sans pareil…Overlord-peek-700x300.jpg

  • D’habitude, les films à zombies et nazis sont relayés à l’arrière-plan de nos chroniques, mais la présence au générique du nom de J.J.Abrams et de sa société de production Bad Robot nous donnent quand-même un peu d’espoir que cette horreur sortte un peu des sentiers battus. La bande-annonce laisse présager un film pour lequel il faudra l’estomac bien attacjé, mais à une époque où les morts vivants, les zombies et autres créatures putréfiées envahissent les petis écrans à longuer d’année, ce seront surtout les croix gammées sur ces créatures qui choqueront le public. D’autant plus que l’un d’eux est actuellement installé à la Maison Blanche! Inglorious Basterds, here we go again! (jpt) 

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  • This J.J. Abrams-produced WWII thriller is less about its not-so-surprising horror twist than the pure pleasure of punching Nazis. In case there are any young folks out there who aren’t convinced that the Nazis were bad — shockingly, there still seem to be stragglers — here stomps Julius Avery’s World War II thriller “Overlord,” a blast of righteous rage in which a group of good American boys avenge themselves against an SS goon squad made of child torturers, corpse defilers, icon-burners, murderers, and rapists. These Germans even spit on baseballs. “Overlord” is a jingoistic throwback to a time of moral clarity when there weren’t very fine people on both sides, adapted for an audience that likes its action movies to be structured like video games, with Private Boyce (Jovan Adepo) creeping down brick hallways like he’s in a first-person shooter, pausing to pick up clues. Novel? Not especially. “Overlord” works best as a patriotism booster shot — it’s “Inglourious Basterds” without a swizzle of irony. But at its Fantastic Fest premiere, the audience applauded for the goriest Nazi deaths with sincere glee, content to duck out from the news cycle to spend two hours in a world of clear heroes and villains. (…) “Overlord” feels familiar, a collage of cinematic nightmares checking off its influences: a woman wielding a flamethrower like Ripley in “Aliens,” a cruel SS officer (the terrifically hissable Pilou Asbæk) who grins like a Batman villain, and enough of a “Castle Wolfenstein” video-game vibe that its fans may find themselves reaching for the controls out of habit. Perhaps “Overlord” is for them, the GamerGate trolls who mistakenly think white supremacy is a lark. If it peels a few away from buying tiki torches, it deserves a Nobel Peace Prize. Otherwise, it’s junk food patriotism — but there’s a grumbling hunger for it. (Amy Nicholson/Variety)                                                         overlord_01_4web_only__large.jpg                                        

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KURSK

Drame sous-marin; Réalisateur: Thomas Vinterberg; avec Matthias Schoenaerts, Léa Seydoux, Colin Firth, Peter Simonischek, August Diehl, Max von Sydow, Matthias Schweighöfer; Scénariste: Robert Rodat, d’après le livre de Robert Moore; Directeur/ Photo: Anthony Dod Mantle; Musique: Alexandre Desplat; Belgique/Luxembourg (?) 2018, 117 minutes; Sélection officielle Toronto International Film Festival 2018.

Chronique du naufrage du sous-marin nucléaire russe K-141 Koursk, survenu en mer de Barents, le 12 août 2000. Tandis qu’à bord du navire endommagé, vingt-trois marins se battent pour survivre, au sol, leurs familles luttent désespérément contre les blocages bureaucratiques qui ne cessent de compromettre l’espoir de les sauver…

  • Gros, très gros mystère autour de cette coproduction belgo-luxembourgeoise dont – paraît-il – personne n’était au courant au Grand-Duché, même pas le Film Fund. Les sociétés de production sont Via Est et Belga Productions, cette dernière pouvant – peut-être – éclaircir le mystère un  jour. On retrouve aussi le nom de Luc Besson enfoui quelque part dans ce mystère sous-marin.  Toujours est-il qu’une journaliste russe (évidemment) qui a vu le film à Toronto (où nous l’avons loupé) nous a dit que le film s’aventurait très loin de la vérité historique. Cela dit, Thomas Vinterberg n’étant pas le dernier venu, on pourra quand-même se laisser tenter par l’aventure, dans l’espoir que le générique du film révélera (peut-être) le mystère “luxembourgeois”. Une chose est certaine, ni la Pétrusse, ni la Moselle, ni la Sûre, ni même l’Our n’ont pu faire doublure pour la Mer de Barents. Et tous les Russes sont joués par des aceurs non-russes, en anglais, avec un fort accent russe. Ça promet un sacré euro-pudding, (jpt) 

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  • For many of us of an impressionable age and frame of mind in the year 2000, the Kursk submarine disaster occupies a uniquely chilling part of the imagination. Even far removed and only getting updates via news reports, the real-time experience of the excruciating 7-day delay between the explosions that sent the Russian nuclear submarine to the bottom of the Barents Sea and the rescue mission divers finally opening its hatch, caught international attention in the same way imperiled space missions used to, or, a decade later, a Chilean mine collapse would. This is both a blessing and a burden for Thomas Vinterberg’s expensive, glossy recreation of the disaster and its immediate aftermath, “Kursk.” On the one hand, it’s a story everyone knows, and on the other hand, it’s a story everyone knows. How to make it feel new and exciting while being respectful of the real lives lost and how to relate the failures and vanities of the Russian rescue efforts to the geopolitical landscape of the day (let alone of today) are fraught questions with which the lavishly mounted, intermittently effective but mostly underwhelming film largely fails to grapple. (Jessica Kiang/Variety) 
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HELL FEST

Film d’épouvante; Réalisateur: Gregory Plotkin; avec A, Forsyth, Reign Edwards, Bex Taylor-Klaus; Scénaristes: Seth M. Sherwood, Blair Butler, Gary Dauberman; USA 2018, 89 minutes.

Avec des amis, Natalie visite un parc d’attractions thématique consacré à l’horreur, où des employés déguisés s’efforcent de terrifier les clients par tous les moyens possibles. Après avoir assisté à une simulation de meurtre particulièrement convaincante, la jeune femme constate avec confusion que l’acteur jouant le rôle de l’agresseur masqué semble maintenant la suivre dans les différentes sections du parc. Ses amis sont néanmoins persuadés qu’elle a affaire à un employé zélé qui ne fait que son travail. Nathalie, incertaine, continue le parcours. Pendant ce temps, ses compagnons disparaissent un à un…

  • Avec tout ce qui ne passe jamais sur nos écrans comme bons films, pourquoi s’acharner à programmer des nanars de ce genre, des films qui se suivent à la queue-leu-leu et qui se ressemblent d’un serial-killer à l’autre. (jpt)
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  • Eye candy without much to offer the brain or emotions, “Hell Fest” is a competently crafted slasher film rendered instantly forgettable by its disinterest in character, plot, and motivation, let alone original ideas. An early Halloween salvo, it will be gone from theaters before that holiday (or even the latest screen “Halloween”) arrives, but should in the short term satisfy that seasonal itch among horror fans before bigger, better fright-fests arrive. (Dennis Harvey/Variety) 

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LIFE ITSELF

Titre français: SEULE LA VIE; Réalisateur, scénariste: Dan Fogelman; avec Oscar Isaac, Olivia Wilde, Annette Bening, Mandy Patinkin, Antonio Banderas; Directeur/Photo: Brett Pawlak; Musique: Federico Jusid; USA 2018, 118 minutes; Sélection officielle Toronto Intl. Film Festival 2018.

À New York, Will souffre d’une profonde dépression depuis que sa bien-aimée, Abby, l’a quitté alors qu’elle était enceinte de leur fille Dylan. Sa psychiatre écoute avec attention le récit de la relation amoureuse du couple, et tente de convaincre Will de chercher de l’aide auprès de ses parents, Irwin et Linda. Pendant ce temps, en Espagne, le richissime propriétaire d’une oliveraie raconte son enfance à Javier, un employé dévoué mais très réservé. Ce dernier accepte une promotion au poste de contremaître et emménage sur l’oliveraie avec son épouse Isabel, qui donne naissance à leur fils Rodrigo…

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  • At some point in the career of far too many a rising writer-director, it seems, especially those who lean into the “writer” portion of their portfolio, a demon alights on their shoulder and whispers, “You should really make a generations-spanning interlocking-stories narrative that says something deep and elusive about the human condition.” Pausing to see how the idea is going down (like with chicken pox, some filmmakers will be immune, some will get it only once, and a few, like Paul Haggis and Alejandro G. Iñárritu, will experience subsequent flare-ups), the imp may then add, “Just think of the cast you could get!” “Life Itself” stars Oscar Isaac, Olivia Wilde, Annette Bening, Antonio Banderas, Laia Costa, Olivia Cooke, Mandy Patinkin, Jean Smart, and more, and is the brainchild of writer-director Dan Fogelman, his second directorial feature after “Danny Collins” and the first to come on the heels of his highly successful NBC series “This Is Us.” It is sentimental and sprawling, which are not necessarily bad things, but also manipulative and contrived, which very much are. And though the terms “life” and “story” are used throughout as though they’re almost interchangeable, it never manages to convince us of that equivalence: Rather than ring with the noise of life itself, “Life Itself” clamors to the sound of the writer Fogelman very loudly writing. (Jessica Kiang/Variety)

Seule la vie... : Photo Mandy Patinkin

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THUGS OF HINDOSTAN

Film d’action, Bollywood; Réalisateur, scénaristes: Vijay Krishna Acharya; avec Amitabh Bachchan, Aamir Khan, Katrina Kaif; Directeur/Photo: Manush Nandan; Musique: John Stewart Eduri; Inde 2018, 165 minutes.

La guerre pour la liberté sur terre se joue en pleine mer. Au 18ème siècle, la British Navy est confrontée à Khudabaksh, un “Thug des mers” qui se bat pour libérer son pays. Les anglais, ne sachant comment l’affronter, font appelle à un autre Thug, Firangi Mallah…

Amitabh-Bachchan-First-Look-From-Thugs-of-HindostanThe film tells a historical fiction story set in 1795, when the Indian subcontinent was known as Hindustan or Hindostan, where Indian bandits known as Thugs (from the Hindustani word “thug”) posed a serious challenge to the expanding British East India Company which had seized control of large parts of India.The film follows a band of Thugs led by Khudabaksh Azaad (Amitabh Bachchan), who poses a grave threat to the British East India Company as he aspires to free the country from the British. Alarmed, John Clive (Lloyd Owen), a British commander, sends Firangi Mallah (Aamir Khan), a small-time Thug from Awadh, to infiltrate and counter the threat. (Wikipedia) 

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Vorpremiere KINEPOLIS KIRCHBERG 13.11. 

MURER, ANATOMIE EINES PROZESSES

Regie: Christian Frosch / Drehbuch: Christian Frosch / Kamera: Frank Amann / Schnitt: Karin Hammer / Musik: Anselme Pau / Ton: Gregor Kienel / Ausstattung: Katharina Wöppermann / Kostüm: Alfred Mayerhofer / Produktion: Prisma Film, Paul Thiltges Distributions / Produzenten: Viktoria Salcher, Mathias Forberg / Mit: Alexander E. Fennon, Karl Fischer, Roland Jaeger, Mathias Forberg, Melita Jurisic; Österreich/Luxemburg 2018 / 137 Minuten

 

Graz 1963. Vor Gericht steht der ehemalige SS-Führer Franz Murer, Leiter des Ghettos von Vilnius von 1941-43. Holocaust-Überlebende reisen an um gegen Murer auszusagen. Die Beweislage ist erdrückend. Dennoch wird Franz Murer unter Beifall der Bevölkerung freigesprochen. Einer der größten Justizskandale Österreichs. MURER erzählt von der Machtlosigkeit der Wahrheit – und wie leicht Politik jenseits moralischer Werte agieren kann – wenn alle mitspielen.

“Der Film  hat mich wie kaum ein anderer der letzten Jahre berührt. Er ist buchstäblich atemberaubend: Ein Thriller, der seine beklemmende Wirkung daraus bezieht, ein Heimatfilm zu sein, die sehr österreichische Version von „Wer die Nachtigall stört“.  Ein Gerichtssaalkrimi, in dem sich der Freispruch für einen Mann als Urteil über eine Nation herausstellt. Dieser Film zeigt nicht nur, sondern lässt uns spüren, dass wir noch immer nicht frei sind, sondern bloß die Erben von Freigesprochenen.“ (Robert Menasse) 

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