Encore Toronto: The Wife & Beautiful Boy

image.jpgEncore une semaine où vous serez gâtés, avec des films réalisés par des cinéastes venus un peu de partout: Björn Runge, réalisateur du formidable THE WIFE, est suédois, il dirige une grandiose Glenn Close d’une main de maître. Felix Van Groningen, le réalisateur du très émouvant BEAUTIFUL BOY est belge, Timothée Chalamet et Steve Carell y briseront votre coeur. Fede Alvarez, qui a signé le thriller “scandinavian noir” THE GIRL IN THE SPIDER’S WEB, est originaire de l’Uruguay – il nous a fait plaisir en offranrt un petit rôle dans son film à “notre” Vicky Krieps. Finalement, le très dur UTØYA – JULI 22 a été réalisé par le cinéaste norvégien  Erik Poppe, sur le massacre perpétré par Anders Behring Breivik le 22 juillet 2011.  Et comme il faut en parler de plus en plus souvent, ne manquez surtout pas – sur Netflix – l’époustouflant nouveau film de Joel et Ethan Coen, THE BALLAD OF BUSTER SCRUGGS, que vous ne verrez pas en salle! Jean-Pierre THILGES

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Le film de la semaine:

THE WIFE ****

Drame conjugal; Réalisateur: Björn Runge; avec Glenn Close, Jonathan Pryce, Christian Slater, Max Irons; Scénariste: Jane Anderson, d’après le roman de Meg Wolitzer; Directeur/Photo: Ulf Brantas; Musique: Jocelyn Pook; USA/Suède 2017, 100 minutes; Sélection officielle Festival de Toronto 2017. 

Joan, épouse fidèle du célèbre auteur Joe Castleman, accompagne son mari à Stockholm où il doit recevoir le prix Nobel de littérature. Or dans l’avion, elle comprend petit à petit qu’après de longues années de vie commune, elle ne le supporte plus. Pourquoi ? Le passé et les rancœurs ressurgissent alors. Devra-t-elle briser leur secret au risque de tout perdre ?

  • Il est de plus en plus difficile pour des films de qualité comme THE WIFE (que nous avons découvert à Toronto en septembre 2017) de trouver une place sur les écrans de cinéma. Mis en scène par le cinéaste suédois Björn Runge, le film donne surtout l’occasion aux deux grands acteurs que sont Glenn Close et Jonathan Pryce de s’affronter dans une joute oratoire intense qui fait plaisir à découvrir. THE WIFE se situe dans un genre similaire à THE CHILDREN ACT (avec Emma Thompson et Stanley Tucci) que nous avions également aimé à Topronto, en 2017, même si les enjeux sont différents ici. Si vous êtes à la recherche d’un beau film qui ne vous fera pèas honte cette semaine, THE WIFE (et BEAUTIFUL BOY, voir ci-après) sont exactement ce qu’il vous faut. (jpt)  

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  • Glenn Close is a tremendous actress. That shouldn’t be news to anyone who’s been even halfway following her career, but if there were still any doubt, her performance in Björn Runge’s “The Wife” erases any remaining room for it. As the supportive yet secretive spouse of an acclaimed writer dealing with some old anxieties in the days before he accepts the Nobel Prize, the veteran actress is a marvel of twisty understatement here, delivering emotions that conceal as much as they reveal, and offering onion-like layers that invite repeat viewings in light of some of the film’s later revelations. The film itself – solid, conventional, and potentially quite attractive to older filmgoers – is very lucky to have her. (Andrew Barker/Variety) 

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L’autre film de la semaine:

Beautiful Boy ****

Titre français: My beautiful boy; Drame; Réalisateur: Felix Van Groeningen; avec Steve Carell, Timothée Chalamet, Maura Tierney, Timothy Hutton; Scénaristes: Luke Davis, Felix Van Groeningen, d’aprés le livre de David et Nic Sheff; Directeur/Photo: Ruben Impens; USA 2018, 121 minutes; Présenté aux Festivals de Toronto et Londres 2018. 

Pour David Sheff, la vie de son fils, Nicolas, un jeune homme billant, sportif, à l’esprit vif et cultivé, était déjà toute tracée : à ses 18 ans, Nic était promis à une prestigieuse carrière universitaire.  Mais le monde de David s’effondre lorsqu’il réalise que Nic a commencé à toucher à la drogue en secret dès ses 12 ans. De consommateur occasionnel, Nic est devenu accro à la méthamphétamine et plus rien ne semble possible pour le sortir de sa dépendance. Réalisant que son fils est devenu avec le temps un parfait étranger, David décide de tout faire pour le sauver. Il confrontant ses propres limites, mais aussi celles de sa famille…

  • Le deuxième film vu à Toronto, cette fois en 2018, est une oeuvre tout à fait bouleversante, interprétée par Timothée Chalamet et Steve Carell qui sont tout aussi bouleversants et qui pourraient se retrouver aux prochains Oscars. Le réalisateur Felix Van Groeningen est belge.  L’histoire (réelle) raconte une doiuble descente aux enfers, celle d’un jeune homme ayant sombré dans la drogue dure depuis l’âge de 12 ans et celle d’un père désespéré qui voit son fils périr et s’effacer sous ses yeux. BEAUTIFUL BOY est un film très dur mais essentiel sur le désespoir et les méfaits de la drogue. (jpt)   

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  • Addiction memoirs tend to have a grippingly unsavory, voyeuristic car-crash quality. That’s part of what lures us to them; so does the way that they can leave you thinking, “There but for the grace of God…” “Beautiful Boy,” starring Steve Carell and Timothée Chalamet, is based on a pair of best-selling memoirs by the San Francisco journalist David Sheff and his oldest son, Nic, that chronicled Nic’s descent into crystal-meth addiction. The movie puts the books together, dramatizing the perils of addiction from the inside and the outside. But mostly we see it from the outside. In essence, “Beautiful Boy” tells the story of David Sheff’s anguished but impotent crusade to snatch his son from the jaws of a life-crushing drug dependence. The more the film goes on, the more he realizes he’s doomed to fail. Nic is still the son he adores, but the lust for drugs takes on a harrowing life of its own. “Beautiful Boy,” made by the Belgian director Felix Van Groeningen (“The Broken Circle Breakdown”), from a script he wrote with Luke Davies, is scrupulous and tenderly wounding — a drama that seizes and holds you. It’s a compelling movie whether or not it happens to speak to you personally, yet you can bet that a lot of people who have stood by and watched members of their families succumb to drug addiction are going to want to see it. (Owen Gleiberman/Variety) 

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The Girl in the Spider’s Web

Titre français: Millenium: ce qui ne me tue pas; Thriller; Réalisateur: Fede Alvaraz; avec Claire Foy, Sverrir Gudnason, Sylvia Hoeks, VICKI KRIEPS; Scénaristes: Steven Knight, Fede Alvarez, Jay Basu, d’après le livre de David Lagercrantz, avec des perosnnages créés par Stieg Larsson; Directeur/Photo: Pedro Luque; Musique: Roque Baños; Suède/USA 2018, 116 minutes; Festival de Rome 2018. 

Frans Balder, éminent chercheur suédois en intelligence artificielle, fait appel à Lisbeth Salander afin de récupérer un logiciel qu’il a créé et permettant de prendre le contrôle d’armes nucléaires. Mais la NSA ainsi qu’un groupe de terroristes mené par Jan Holster sont également sur la piste du logiciel. Traquée, Lisbeth va faire appel à son ami, le journaliste Mikael Blomkvist, qu’elle n’a pas vu depuis 3 ans…

  • Avec des films comme celui-ci ou FIRST MAN, la ravissante Claire Foy (elle a joué la Reine Elizabeth dans les deux premières saisons de THE QUEEN) essaie d’échapper au moule télévisuel, mais jusqu’ici, le public ne semble pas vouloir la suivre, l’excellent FIRST MAN de Damien Chazelle ayant quitté les écrans plus rapidement qu’une fusée Atlas (allez comprendre).  Les films typés “scandinavian noir” sont tellement nombreux sur tous les canaux télévisés qu’on se demande pourquoi les producteurs s’obstinent encore de faire ce genre de films pour les cinémas, d’autant plus qu’avec les trois premiers films sur Lisbeth Salander (jouée par Noomi Rapace, basés sur less romans de Stieg Larsson)) et le remake américain de David Fincher, tout était dit. Mais bon, on essaie ici de raviver la flamme. Ce qui est intéressant pour nous autres Luxembourgeois, c’est qu’on y retrouve NOTRE Vicky Krieps dans un petit rôle. Et Claire reste malgré tout jolie à regarder. Ce sera toujours ça de gagné, n’est-ce pas? (jpt) 

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  • It was probably inevitable that Hollywood would neuter the best elements of Stieg Larsson’s “Millennium” franchise, but did the producers really need to shift it into a commonplace cross between a superhero flick and James Bond? David Fincher’s “The Girl With the Dragon Tattoo” tried hard to balance the Swedish films’ sensitivity to protagonist Lisbeth Salander’s severe psychological trauma with broad box office appeal, but “The Girl in the Spider’s Web” — based on the novel by Larsson’s successor David Lagercrantz — is more vested in fiery external explosions than internal pain, reducing Salander to a quirky Batgirl-like figure, soft-pedaling her feminism, practically eliminating her queerness, and tossing in an American so the U.S. can save the world. Director Fede Alvarez (“Don’t Breathe”) delivers some big-bang thrills in a slick production that will do hefty business, but for Salander fans, this entry feels like a betrayal. (Jay Weissberg/Variety) 

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Utøya – 22. Juli

Drame, thriller, faits réels; Réalisateur: Erik Poppe; avec Andrea Berntzen, Sorosh Sadat, Aleksander Holmen; Scénaristes: Anna Bache-Wiig, Siv Rajendram Eliassen; Directeur/Photo: Martin Otterbeck; Norvège 2018, 92 minutes; Sélection officielle Festival de Berlin 2018. 

Le 22 juillet 2011, Anders Behring Breivik se rend au camp d’été de la Ligue des jeunes travaillistes, sur l’île d’Utøya, pour massacrer le plus de personnes possible. Kaja, 19 ans, est sur l’île à ce moment-là, et elle cherche sa sœur quand débutent les événements…

  • Deux films ont été réalisés à ce jour sur le massacre perpétré par Anders Behring Breivik sur l’île norvégienne d’Utoya, le 22 juillet 2011: Le premier, 22ND JULY, de Paul Greengrass (disponible sur Netflix) a une approche plutôt sobre (mais discutable quand-même) du drame, où il évoque aussi les attentats à la bombe à Oslo, le même jour, alors que le film norvégien d’Erik Poppe se permet une vision “artistique” de ce qui s’est passé dans l’île,  puisqu’il en fait un thriller haletant dont le “gimmick”, si on peut dire,  est le fait que les 92 minutes ont été tournées en une prise de vue unique, sans que la caméra soit coupée. Faut-il esthétiser l’horreur d’une telle action, est un débat que la diffusion des deux films a provoqué. Faut-il vraiment ériger ces faits divers en monuments cinématographiques glorifiant finalement plus les assassins que leurs victimes? (jpt) 

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  • Inasmuch as there could ever be a good time to premiere a film about the 2011 Utøya massacre, “Utoya –  22, Juli” arrives at a particularly tender, difficult moment. Unspooling at the Berlin Film Festival five days after the Parkland mass shooting in Florida, Erik Poppe’s appropriately agonizing single-take reconstruction of the right-wing terrorist attack that left 69 dead at a political youth camp on a Norwegian island will prompt particularly heated debate as to the ethics and ultimate value of recreating contemporary tragedy as an exercise in cinematic tension. There’s little arguing with the technical agility and brute impact of Poppe’s film, however, which also makes the prudent choice of maintaining the victims’ perspective — fictionalized, but drawn from survivors’ accounts — to the end, while the shooter, Anders Behring Breivik, is barely glimpsed on screen. If  (the film)  avoids some of the grisliest pitfalls of such dramatization, however, those concessions won’t settle the more complicated question of whether or not it needs to exist at all. It may teach us nothing about the events of July 22, 2011 that we didn’t already know — save, perhaps, for a more heart-stoppingly tactile impression of what it might have been like to be caught in the maelstrom for nearly 90 nightmarish minutes. (Guy Lodge/Variety) 

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En avant-première:

Histoire(s) de Femme(s)

«Histoire(s de Femme(s) »  retrace l’émergence et l’évolution de l’émancipation des femmes au travers de destins personnels de femmes issues de différentes générations du 20ème siècle. Livrant leurs expériences lors d’entretiens individuels, des femmes, d’origine luxembourgeoise, jeunes et moins jeunes, racontent leurs rêves et leurs espoirs, leurs luttes personnelles et politiques, leurs déceptions et leurs acquis. Bien que s’inscrivant dans le contexte historique de l’essor du mouvement féministe en Europe, « Histoire(s) de Femmes » aborde des sujets communs à toutes les franges de la population : la jeunesse, le temps qui passe, les conflits sociétaux et politiques, la transmission familiale, entre autres.  Sensible aux parcours intergénérationnels, Anne Schroeder propose avec « Histoire(s) de Femme(s) », un écho à son précédent documentaire « Histoire(s) de jeunesse(s) ».

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En avant-première:

Dr. Seuss’ The Grinch

Le Grinch habite une caverne au sommet d’une montagne située près du village de Whoville. Ce misanthrope a comme seul compagnon un petit chien qui lui sert aussi de serviteur. À l’approche de Noël, le Grinch doit, bien malgré lui, se rendre au village pour y faire des provisions. Les préparatifs de la fête vont bon train, et les villageois sont heureux et euphoriques dans l’anticipation des célébrations qui s’annoncent grandioses. Voyant cela, le Grinch se met en tête de gâcher leur Noël à sa façon…

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