En quelque sorte, vous avez de la chance: Le film que nous avons choisi pour notre couverture, THE SECRET GARDEN de Marc Munden, sort chez nous sur GRAND écran dès mercredi, alors qu’aux USA et en GB, il est parti directement en vod. Profitez-en, nos cinémas (et vos enfants) vous en remercieront. À Utopia, c’est le cinéma japonais qui se profile avec A GIRL MISSING/L’INFIRMIÈRE de Kôji Fukada, notamment présenté aux Festivals de New York et de Locarno. À Utopia toujours, en séance unique le 17 août, ce sera le premier d’une série de films portugais dont les projections seront désormais régulières: FAZ-ME COMPANHIA de Gonçalo Almeida.
Une comédie romantique germano-italienne, DER GÖTTLICHE ANDERE fera une apparition divine au sein du réseau CDAC, tout comme le comédie pour enfants et adolescents, MAX UND DIE TÖDLICHE 7. Finalement, un western animé, YAKARI fera le bonheur des gosses un peu partout à travers le pays. Et, au risque de nous répéter, les cinémas ont besoin de vous, allez-y, vous ne risquez rien, sauf, peut-être, de vous éclater face à de belles images plus grandes que nature!
Jean-Pierre THILGES
THE SECRET GARDEN
Comédie dramatique et fantastique; Réalisateur: Marc Munden; avec Dixie Egericks, Colin Firth, Julie Walters; Scénario: Jack Thorne, d’après le roman de Frances Hodgson Burnett; Directeur/Photo: Lol Crawley; Musique: Dario Marianelli; GB/USA 2020, 99 minutes.
A la mort de ses parents, la jeune Mary Lennox, enfant solitaire à l’imagination débordante, quitte l’Inde pour rejoindre la campagne britannique. Exilée dans le manoir de son oncle, elle fera la rencontre de son cousin Colin, d’un jeune garçon nommé Dickon, de l’adorable chien Fozzie et d’un ingénieux rouge-gorge. Ensemble, ils partageront la découverte d’un jardin magique et merveilleux qui marquera le début d’une aventure et d’une amitié hors du commun…
C’est au moins la troisième adaptation cinématographique du beau roman de Frances Hodgson Burnett, plus une adaptation pour la BBC en 1975. Nous gardons un excellent souvenir de celle de 1993, produite par Francis Coppola et mise en scène par la cinéaste polonaise Agnieszka Holland. Vous trouvrez les bandes-annonce de 1049 et de 1993 en fin de rubrique.
- Ever since David Lynch, decades ago, flirted with the prospect of making a film of “The Secret Garden,” Frances Hodgson Burnett’s 1911 children’s novel, I’ve always leaned toward thinking it could make a great movie — and I’ve always imagined that movie as a spooky, earthy Lynchian dream, since that so connects with my memories of the book as a child. It was read aloud to my fourth-grade class, and every time the characters entered the garden of the title, it seemed to be as romantically odd and mysterious a place as Wonderland or Oz: a lushly eerie gothic Eden — a paradise that could restore life because, ironically, it held memories of death. But translating the somber magic of the book to the big screen has proved to be an elusive challenge. (Owen Gleiberman/Variety)
A GIRL MISSING/ YOKOGAO
Titre français: L’Infirmière; Thriller; Réalisateur, scénariste: Kôji Fukada; avec Mariko Tsutsui, Mikako Ichikawa, Sosuke Ikamatsu; Directeur/Photo: Kenichi Negishi; Japon/France 2019, 104 minutes.
Ichiko est infirmière à domicile. Elle travaille au sein d’une famille qui la considère depuis toujours comme un membre à part entière. Mais lorsque la cadette de la famille disparaît, Ichiko se trouve suspectée de complicité d’enlèvement. En retraçant la chaîne des événements, un trouble grandit : est-elle coupable ? Qui est-elle vraiment ?
- Plongée schizophrène dans l’âme humaine, le nouvel opus de Kôji Fukada est un drame malaisant et épatant, porté par une actrice époustouflante. (Bande à part) Un vertigineux thriller sociétal et moral. (Le Nouvel Observateur) Avec un sens aigu du détail et de l’ellipse, un thriller psychologique […] à la fois tortueux et limpide […]. La mise en scène de Fukada fait une nouvelle fois des merveilles et transmute ce polar intimiste en une expérience mentale hallucinée, traversée de séquences surréelles aux accents lynchiens. (Les Inrockuptibles)
Cinéma portugais: Séance unique
Ciné Utopia 17.8.2020 à 15h30
FAZ-ME COMPANHIA
Film d’épouvante; Réalisateur: Gonçalo Almeida; avec Cleia Almeida, Filipa Areosa; Directeur/Photo: Alex Grigoras; Musique: Ernesto Rodrigues, Gonçalo Almedia; Portugal 2019, 82 minutes.
Nous n’avons pas trouvé un synopsis français, où même anglais, pour le film dont le titre original se traduit par “Keep me company”. Le film sera présenté en version originale portugaise, sous-titrée en anglais.
Sílvia aluga uma casa para o fim-de-semana no sul de Portugal com a intenção de se encontrar com a sua amante secreta, Clara. Entre mergulhos na piscina e banhos de sol, o fim-de-semana perfeito a dois começa a ser perturbado por um mal misterioso. Estranhos eventos ocorrem na casa que terão um impacto permanente na relação e na vida das duas mulheres…
- Todas as novidades portuguesas no cinema de género são (e serão) sempre bem-vindas, nem que seja para incentivar a diversidade, visto que, na grande maioria dos casos, não abunda nem temática, nem estética, nem mesmo inventividade. No universo fantástico/terror, estes exercícios (ou exorcismos) parecem ainda não ter encontrado uma apetecível emancipação perante a saturação de ideias. Desde as tentativas semi-falhadas de António Macedo ao ainda notável “Coisa Ruim”, pouco evoluímos. Fora as curtas-metragens às voltas dos moldes de protótipo e o culto garantido à Troma de “Mutant Blast” ou do esforço de “A Floresta das Almas Perdidas”, ainda não conseguimos reativar uma fórmula ou ter uma equação própria. Este esmiuçar histórico não é mais que um ritual de higienização de um patologista pronto para dissecar o seu “cadáver”, “acabadinho” de chegar à “mesa de autópsia”: o “corpo” é “Faz-me Companhia”. (Hugo Gomes/SapoMag)
Salles CDAC
DER GÖTTLICHE ANDERE
Romantische Komödie; Regie, Drehbuch: Jan Schomburg; mit Matilda de Angelis, Callum Turner, Pino Ammendola, Anna Bonaiuto; Kamera: Florian Hoffmeister; Deutschland/ Italien 2020, 87 Minuten.
Ausgerechnet der Fernsehmoderator Gregory, ein überzeugter Atheist, wird nach Rom geschickt, um über die anstehende Wahl des neuen Papsts zu berichten. In der Ewigen Stadt lernt er die Italienerin Maria kennen, in die er sich Hals über Kopf verliebt. Allerdings ist sie bereits einem anderen versprochen, nämlich Gott: Maria steht kurz davor, als Ordensschwester in ein Kloster zu gehen. Zwar lässt Gregory sich davon nicht beirren, doch plötzlich häufen sich mysteriöse Ereignisse, die beide nicht mehr zusammenkommen lassen. Unermüdlich versucht Gregory, seiner Angebeteten näherzukommen. Bis er irgendwann einzusehen beginnt, dass er sich zum Nebenbuhler eines “Bräutigams” gemacht hat, gegen dessen Allmacht er nicht ankommt…
Salles CDAC
MAX UND DIE WILDE 7
Jugendfilm, Abenteurfilm; Regie: Winfried Oelsner; mit Jona Eisenblätter, Uschi Glas, Günther Maria Halmer, Thomas Thieme; Drehbuch: Lisa-Marie Dickreiter, Winfried Oelsner, nach ihrer Kinderbuchreihe; Kamera: Andreas Loev; Musik: Eike Hosenfeld, Moritz Denis; Deutschland 2020, 87 Minuten; FBW: Prädikat besonders wertvoll.
Der neunjährige Max hat es nicht leicht. Sein Vater hat die Familie bereits vor Jahren verlassen, in der Schule ist er ein Außenseiter, und nun muss er auch noch umziehen, weil seine Mutter eine neue Stelle gefunden hat: als Altenpflegerin auf der zum Seniorenstift umgewandelten Burg Geroldseck. In seiner neuen Klasse findet Max keinen Anschluss und wird von den Jungs als “Burg-Grufti” gemobbt. Dafür findet er unter den Bewohnern des Altenheims sehr schnell Freunde: die einst berühmte Schauspielerin Vera, den Fußballtrainer Horst und den Naturforscher Kilian. Auch mit seiner Schulkameradin Laura versteht der Junge sich immer besser. Als ein mysteriöser Dieb auf der Burg sein Unwesen treibt und Wertgegenstände aus den Zimmern der Bewohner verschwinden, fällt der Verdacht auf Max’ Mutter. Um ihre Unschuld zu beweisen, beschließen Max und Laura, den wahren Täter zu finden. Tatkräftige Unterstützung erhalten sie dabei natürlich von Vera, Horst und Killian, auch bekannt als die “Wilde 7″…
- Ganz ohne Holzhammer gelingt es Regisseur Winfried Oelsner mit MAX UND DIE WILDE 7 eine Geschichte zwischen den Generationen zu erzählen und dabei die Botschaft zu verbreiten, dass man kein Held sein muss, um trotzdem mit Freunden, Aufrichtigkeit und Mut alles zu erreichen. Auch durch eine schöne Farb- und Bildgestaltung wird die Alltags- und Gedankenwelt von Max auf ganz natürliche Weise umgesetzt, die musikalische Untermalung ist unaufdringlich und das Erzähltempo nicht zu schnell. Spannende, heitere und auch nachdenkliche Momente wechseln sich ab, und dank einer ebenso starken Mädchenfigur (Max‘ beste Freundin) ist der Film für Jungs und Mädchen gleichermaßen geeignet – ebenso für begleitende Eltern und Großeltern – sodass dieser Film einen schönen gemeinsamen Kinotag verspricht. (Filmbewertungsstelle Wiesbaden)
YAKARI – LA GRANDE AVENTURE
Animation numérique; Réalisateurs: Toby Genkel, Xavier Giacometti; Scénaristes: Xavier Giacometti, basé sur la bédé de Derib & Job – Le Lombard; Musique: Guillaume Poyet; France/Allemagne/Belgique 2020, 82 minutes.
Alors que la migration de sa tribu est imminente, Yakari le petit Sioux part vers l’inconnu pour suivre la piste de Petit-Tonnerre, un mustang réputé indomptable. En chemin, Yakari fera la rencontre magique de Grand-Aigle, son animal totem, de qui il recevra une superbe plume… et un don incroyable : pouvoir parler aux animaux. Seul pour la première fois, sa quête va l’entraîner à travers les plaines, jusqu’au territoire des terribles chasseurs à peaux de puma… Mais comment retrouver la trace du tipi ? Au bout du voyage, le souffle de l’aventure scellera pour toujours l’amitié entre le plus brave des papooses et le mustang plus rapide que le vent…
Né en 1969, Yakari s’offre enfin sa première chevauchée au cinéma. Job (André Jobin), scénariste et créateur du petit indien, s’enthou-siasme : « Yakari existe, c’est magnifique ! ». Yakari, le film emmène ainsi le public vers les plaines nord-américaines pour découvrir com-ment l’enfant-sioux a appris à parler aux ani-maux. Une aptitude qui va grandement lui servir alors qu’il vivra 1000 aventures et devra fuir un groupe de chasseurs de mustangs le conduisant bien trop loin de sa tribu. Pendant son voyage, il croisera ours, oiseaux, castors… autant de per-sonnages qui ont marqué les albums de Yakari depuis ses premiers mocassins. Sans oublier le cheval sauvage le plus rapide des grands espaces : Petit Tonnerre. Avec lui, Yakari ne s’en laissera pas conter et surtout pas par ceux qui ne respectent pas la nature. Faut pas pousser le papoose!
L’histoire de Yakari, le film emprunte à l’univers de la BD, en ajoutant de nouveaux éléments pour découvrir d’où vient la bravoure de Yakari. Xavier Giacometti, le réalisateur, explique : « Dans cette histoire, Yakari va notamment faire face à un groupe de jeunes indiens qui sont plus stupides que méchants et qui maltraitent les chevaux. Yakari est témoin de cette violence et c’est là qu’il décide d’agir. D’ailleurs, on m’a rapporté que « Yakari » voulait dire « celui qui agit » dans l’une des langues amérindiennes »Derib (Claude de Ribaudière), dessinateur : « On rêvait d’une adaptation en film, mais on voulait quelque chose qui porte l’essence de Yakari : un message d’amitié, de respect des animaux et la découverte d’un univers au travers des yeux d’un enfant. Ce film est une consécration. (Extrait du dossier de presse)
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Les bandes-annonces nostalgiques
THE SECRET GARDEN (1949)
Fred McLeod Wilcox
THE SECRET GARDEN (1993)
Agnieska Holland
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Le Mur des Lamentations (work in progress)