
L’absence de films porteurs américains veut que chaque semaine nos cinémas fassent un effort presque surhumain pour combler les lacunes laissées par les grands studios américains, qui se foutent éperdument du sort des cinémas européeens. Et – n’en déplaise à ceux qui ne jurent que par les grosses machines yankees – la qualité de la programmation est – n’ayons pas peur des mots – exceptionnelle. Merci aux programmateurs de Kinepolis et du CDAC d’aller chercher les perles rares un peu partout en Europe ! Il est d’autant plus dommage que la semaine passée, un malencontreux oubli nous a fait occulter un de ces films qui valent vraiment le déplacement – HOPE/HÅP ****, un drame scandinave de Maria Sødahl, qui y raconte sa propre histoire. Nous avons réparé notre oubli en incluant le film cette semaine. Nos excuses !

Contrairement aux Américains, les Français continuent de sortir leurs nouveautés – qu’ils en soient remerciés. Cette semaine, c’est donc au tour de Albert Dupontel de nous lancer un joli ADIEU LES CONS. Peut-être que le titre de son film s’adresse à ceux pour qui le nom de Greta Thunberg constitue une sorte d’insulte – tous les autres pourront donc se retrouver au our du documentaire I AM GRETA ***, qui arrive directement du Festival de Toronto. Pour ceux qui ne peuvent pas vivre sans les films d’action américains, ils se régaleront sans doute avec un Liam Neeson (constamment en rogne) dans HONEST THIEF. D’autres nouveautés sortent encore, vous les trouverez tous (avec leurs bandes-annonce) dans notre blog qui, lui aussi, se bat vaillamment contre le virus. Car non seulement les éternels peureux ne vont plus au cinéma, ils ne s’informent même plus sur les films qui passent. Merci en tout cas aux cinémas qui se battent comme des forcenés. Et merci aux cinéphiles qui y vont encore… et qui sont récompensés par des films souvent exceptionnels ! Jean-Pierre THILGES
PS: Le Ciné Utopia vient d’ajouter le film d’animation français CALAMITY à la 13e heure. Le blog a été adapté en conséquence.
ADIEU LES CONS
Comédie; Réalisateur, scénariste: Albert Dupontel; avec Virginie Efira, Albert Dupontel, Michel Vuillermoz, Nicolas Marié; Directeur/Photo: Alexis Kavyrchine; Musique: Christophe Julien; France 2020, 87 minutes; Prix du publix et Prix de la Meilleure Actrice au Festival du Film Francophone de Namur.
Lorsque Suze Trappet apprend à 43 ans qu’elle est sérieusement malade, elle décide de partir à la recherche de l’enfant qu’elle a été forcée d’abandonner quand elle avait 15 ans. Sa quête administrative va lui faire croiser JB, quinquagénaire en plein burn out, et M. Blin, archiviste aveugle d’un enthousiasme impressionnant. À eux trois, ils se lancent dans une quête aussi spectaculaire qu’improbable…
- Contrairement aux Américains, les producteurs français osent sortir leurs films en salles, au risque de perdre de l’argent. La décision insensée du gouvernement français d’imposer une couvre-feu à 21 heures dans les grandes villes, ne va certainement pas aider la carrière du nouveau film corrosif de Albert Dupontel. Au moins chez nous, on a le droit de le voir également en soirée. (jpt)
QU’EST-CE QUI VOUS A INSPIRÉ CE PROJET ?
Albert Dupontel: L’envie d’une tragédie burlesque, tout en commentant, à ma façon comme toujours, le monde qui m’environne. Pour cette histoire, je suis parti de l’idée d’opposer deux « combles », quelqu’un qui veut vivre mais qui ne peut pas, à quelqu’un qui pourrait vivre mais qui ne veut pas. (…) Ce script a été écrit il y a 2 ans, bien avant les multiples faits divers qui ont ponctué les déviances en cours. Il semble parfois que les sujets abordés collent furieusement à la réalité. La vraie tragédie de l’histoire est qu’elle se répète. Aucune vision dans ma pensée, juste une bonne mémoire… (Extrait du dossier de presse)
I AM GRETA ***
Documentaire; Réalisateur, concept: Nathan Grossman; avec Greta Thunberg; Suède 2020, 97 minutes; Toronto Intl. Film Festival 2020.
En août 2018, une étudiante de 15 ans en Suède lance une solitaire ‘grève scolaire pour le climat’. Sa question pour les adultes était : si vous ne vous souciez pas de mon avenir sur terre, pourquoi devrais-je me soucier de mon avenir à l’école ? A ce moment-là, presque personne ne sait qui est cette fille, qui s’appelle Greta Thunberg.
Dès que le jeune réalisateur suédois Nathan Grossman entend parler de cette action, il décide immédiatement de suivre Greta avec son caméra, sans savoir où cette décision va conduire. En quelques mois, la grève de Greta s’est transformée en un mouvement mondial, l’adolescente silencieuse et atteinte du syndrome d’Asperger devenant une militante de renommée mondiale…
- Aux deux documentaires écologiques luxembourgeois, RIVER TALES et ENG ÄERD, qui passent toujours dans quelques salles du pays, vient donc s’ajouter ce documentaire suédois (majoritairement en anglais) sur une des figures de proue du mouvement écologique actuel. On en apprend nettement plus sur la personnalité et les humeurs de la jeune Greta qui, depuis qu’elle a commencé ses grèves, est devenu un véritable phénomène mondial et – hélàs – la cible d’attaques assez virulentes, souvent de vieux messieurs un peu cons sur les bords, qui n’ont rien d’autre à faire que de s’en prendre à une gamine qui “a osé” et qui continue d’oser. L’approche du film est certes trop prudente, mais on comprend quand-même d’ou vient la détermination de la jeune combattante! Trois étoiles! (jpt)
- Grossman, a Swedish filmmaker introduced to the Thunberg family before she became a household name, benefits from the earliness of his access. His camera is there to follow her clear, compelling and remarkably swift trajectory from lone protester — skipping school to quietly demonstrate outside Swedish parliament, to the bewilderment of passersby — to the figurehead of a millions-strong global movement. That is achieved via a crammed appointments diary of speeches, meetings and conference invitations across Europe and, following a climactic and much-touted sea voyage, the United States. The film effectively adopts the structure of that exhaustive travel itinerary, criss-crossing from a UN climate conference in Poland to the EU Parliament in Brussels to an awareness-raising visit to Germany’s devastatingly razed Hambach Forest, and so on. (Guy Lodge/Variety)
HONEST THIEF
Titre français (vous n’allez pas le croire): The Good Criminal; Film d’action, thriller; Réalisateur: Mark Williams; avec Liam Neeson, Kate Walsh, Anthony Ramos; Scénaristes: Steve Allrich, Mark Willoiams; Directeur/Photo: Shelly Johnson; Musique: Mark Isham; USA 2020, 98 minutes.
Tom, un légendaire voleur de banque décide de se ranger et passe un deal, contre son immunité, avec le FBI qui n’a jamais réussi à lui mettre la main dessus. Il réalise vite que les Fédéraux ont un autre plan en tête : partager son butin et le faire accuser d’un meurtre. Pris au piège, pourchassé par la police et le FBI, il décide de reprendre les choses en main et se lance dans une vengeance explosive…
- Pour ceux qui sont d’avis que même un bon film français est indigne d’eux et ceux pour qui seul le cinéma américain vaut la peine d’être vécu sur grand écran, en veux-tu, en voilà? HONEST THIEF (rebabtisé “The Good Criminal”, en nouveau Français) est un des rares films américains à atterrir sur nos écrans. Alors si vous êtes de “ceux qui” (voir plus haut), déplacez-vous donc et soutenez enfin nos salles! (jpt)
- Ever since “Taken,” 12 years ago, gave a steroid shot to his career (and damned if Liam Neeson, at 68, doesn’t still move with the casual alacrity of a man 30 years his junior), he has made the pulp thrillers he stars in into a genre all their own. What defines it is that Neeson delivers each low-down threat and underworld proposition as if it were Shakespeare. He’s got his towering full-boil fury, but behind it there’s that lingering controlled hint of Irish politeness. He’s saying, with every line, “I don’t want to raise my voice. I don’t want to smash your windpipe. You’re making me do this. Please, for your own sake, I’d advise you to stop.” He’s an action hero who molds the world in his hands. (Owen Gleiberman/Variety)
Film oublié la semaine passée (mea culpa)
HOPE/HÅP ****
Drame; Réalisatrice, scénariste: Maria Sødahl; avec Andrea Bræin Hovig, Stellan Skarsgård, Johannes Joner, Gjertrud L. Jynge; Directeur/Photo: Manuel Alberto Claro; Suède, Norvége 2019, 126 minutes; Toronto Intl. FilmFestival 2019.
Quelle place donner à l’amour quand on apprend qu’on n’a plus que trois mois à vivre ? Anja (43 ans) vit avec Tomas (59 ans) et leurs nombreux enfants. Les années passant, ils se sont peu à peu éloignés l’un de l’autre. Suite à un examen médical, Anja apprend qu’elle a une tumeur au cerveau. Cette terrible nouvelle va bousculer les liens familiaux et ranimer la flamme de cet amour quelque peu délaissé…
Basé sur des souvenir personnels de la réalisatrice Maria Sødahl, ce film est “vécu”, poignant, oppressant et dur, mais également et heureusement optimiste, puisque la cinéaste est toujours parmi nous pour raconter son histoire. Une troupe d’acteurs formidables, un scénario incisant et une mise en scène discrète font de HOPE un des incontournables de cet automne. 4 étoiles. (jpt)
- The relationships in Maria Sodahl’s Hope are drawn with an observational style that’s rigorously, disarmingly honest — that goes for romantic unions, friendships, parenting, interactions within the broader dynamic of an extended family, even the anxious exchanges between patient and doctor. The maturity of the writer-director’s gaze and the highly personal nature of material drawn from her own difficult experience bring an affecting gravitas to that most over-trafficked of sub-genres, the cancer movie. Factor in two layered performances of penetrating emotional acuity from Andrea Braein Hovig and Stellan Skarsgard and you have a melancholy but highly satisfying adult drama. (Hollywood Reporter)
Ajouté après clôture:
CALAMITY
Film d’animation, western; Réalisateur: Rémi Chayé; avec les voix (v.o.) de Salomé Boulven, Alexandra Lamy, Alexis Tomassian, Jochen Hägele; Scénaristes: Fabrice de Costil, Rémi Chayé: Musique: Florenica Di Concilio; France/Danemark 2020, 82 minutes; Sélection officielle Festival d’Annecy 2020.
1863, États-Unis d’Amérique. Dans un convoi qui progresse vers l’Ouest avec l’espoir d’une vie meilleure, le père de Martha Jane se blesse. C’est elle qui doit conduire le chariot familial et soigner les chevaux. L’apprentissage est rude et pourtant Martha Jane ne s’est jamais sentie aussi libre. Et comme c’est plus pratique pour faire du cheval, elle n’hésite pas à passer un pantalon. C’est l’audace de trop pour Abraham, le chef du convoi. Accusée de vol, Martha est obligée de fuir. Habillée en garçon, à la recherche des preuves de son innocence, elle découvre un monde en construction où sa personnalité unique va s’affirmer. Une aventure pleine de dangers et riche en rencontres qui, étape par étape, révélera la mythique Calamity Jane….
Rémi Chayé: Avec ce film, notre envie était de repartir vers une fiction construite autour de sespersonnages, avec des enjeux incarnés, des portraits qui nous parlent autant de la conquête de l’Ouest que d’aujourd’hui. Des personnages qu’on construit avec leurs complexités, avec des méchants qui ont leur part de lumière.Nous avons recherché la simplicité graphique des personnages taillés dans des formes fortes avec des couleurs et des espaces gigantesques forts, en cinémascope, soutenu par la musique puissance et inspirée de Florencia Di CONCILIO, mêlant instruments bluegrass et orchestre symphonique. (Extrait du dossier de presse)
POLY
Film animalier pour enfants; Réalisateur: Nicolas Vanier; avec Julie Gayet, François Cluzet, Patrick Timsit, Elisa de Lambert; Scénaristes: Nicolas Vanier, Jérôme Tonnerre, Maxime Giffard, d’après le feuilleton de Cécile Aubry; Directeur/Photo: Christophe Graillot; Musique: Eric Neveux; France 2020, 102 minutes.
Cécile, 10 ans, déménage dans le sud de la France avec sa mère, Louise (Julie Gayet). L’intégration avec les autres enfants du village n’est pas facile. Lorsqu’un cirque de passage s’installe à côté, Cécile découvre que Poly, le poney vedette, est maltraité. Elle décide de le protéger et d’organiser son évasion ! Poursuivis par Brancalou (Patrick Timsit), l’inquiétant directeur du cirque, et le mystérieux Victor (François Cluzet), Cécile et Poly s’embarquent dans une cavale pleine de rebondissements, un véritable voyage initiatique et une incroyable histoire d’amitié…
Poly est-il le film des retrouvailles, avec l’univers de Cécile Aubry mais aussi avec François Cluzet avec qui vous aviez déjà travaillé sur “L’école buissonnière?”
Nicolas Vanier: C’est une suite logique. J’avais déjà adapté l’une des œuvres de Cécile Aubry, Belle et Sébastien, qui avait bercé mon enfance et à qui j’avais voulu redonner vie. Et puis, j’étais heureux de retrouver François avec qui j’ai tissé des liens d’amitié. C’était une occasion de joindre l’utile à l’agréable.
C’est évidemment un hommage à Cécile Aubry mais cette évolution a plusieurs raisons. Tout d’abord, j’avais déjà mis en scène un jeune garçon, Sébastienet je souhaitais explorer autre chose. Et puis, il faut savoir que l’essentiel des enfants qui fréquentent les poney-club sont des filles. Elles ont une relation particulière avec les chevaux en général. (Extrait du dossier de presse)
ZU WEIT WEG
Jugendfilm; Regie: Sarah Winkenstette; mit Yoran Leicher, Sobhi Awad, Anna König, Andreas Nickl; Drehbuch: Susanne Finken; Kamera: Monika Plura; Musik: Leonard Petersen; Deutschland 2019, 92 Minuten.
Der 12-jährige Ben und seine Familie sind gezwungen ihr Haus zu verlassen, da ihr Heimatdorf einem Braunkohletagebau weichen muss. Im Nachbarort finden sie ein neues Zuhause, in das sich Ben aber nur schwer einfindet, denn an der neuen Schule ist er der Außenseiter und wird gehänselt. Allein wenn er seiner großen Leidenschaft Fußball nachgeht, fühlt er sich wohl. Aber auch hier droht ihm bald neues Ungemach, denn Tariq – aus Syrien geflüchtet und ebenfalls neu im Dorf – kommt ins Team und stellt Ben auf dem Platz in den Schatten. Nach anfänglicher Ablehnung merken die beiden jedoch bald, dass sie mehr gemeinsam haben als sie denken, haben sie doch beide ihre Heimat verloren. Und als Ben erfährt, dass Tariq auf der Flucht von seiner Familie getrennt wurde, entschließt er sich ihn abzulenken und nimmt ihn mit in das verlassene Haus seiner Familie…
- Im Zentrum des Debütspielfilms von Sarah Winkenstette stehen zwei junge Protagonisten, die sich für Fußball begeistern. Weil sie in der Mannschaft die gleiche Position anstreben, werden sie zunächst zu Konkurrenten, freunden sich aber später an. Der Film packt eine Vielzahl von Problemen und Themen wie Ausbeutung der Natur, Heimatverlust, Krieg, Migration, Integration, Solidarität, Mobbing und Freundschaft an, versteht es aber, diese kindgerecht aufzubereiten. Die Inszenierung setzt auf prägnante Dialoge und einen abwechslungsreichen Mix aus abenteuerlichen und bewegenden Sequenzen, wobei die Musik manchmal etwas zu dick aufgetragen wirkt. Die ausdrucksstarken Jungdarsteller Yoran Leicher und Sobhi Awad machen durch ihr Spiel anschaulich, wie Freundschaft über kulturelle und religiöse Grenzen hinweg bei der Bewältigung schmerzlicher Erfahrungen helfen kann. (visionkino.de)
- ZU WEIT WEG ist der erste Langspielfilm der Regisseurin Sarah Winkenstette. Konsequent auf Augenhöhe seiner 11-jährigen Protagonisten erzählt der Film mit Einfühlungsvermögen von Freundschaft, Neuanfängen und von dem Gefühl von Heimat und Heimatlosigkeit. Der Film bringt verschiedene Perspektiven zusammen und zeigt viele verschiedene Facetten, über die man sich auch nach dem Filmerlebnis noch lange austauschen kann. Das alles geschieht ohne moralischen Zeigefinger, die von Susanne Finken geschriebenen Dialoge sind leichtfüßig und wirken authentisch, die Figuren im bis auf die kleinste Nebenrolle gut besetzten Ensemble sind nicht albern überzeichnet, sondern einfach Menschen wie du und ich. Und die Freundschaft zwischen Ben und Tariq wird von Yoran Leicher und Sobhi Awad mit absoluter Natürlichkeit verkörpert, sodass man den beiden gerne durch die spannende Geschichte und ihre Abenteuer auf dem Fußballplatz und fernab davon folgt. ZU WEIT WEG ist ein unterhaltsamer und mutmachender Film für die ganze Familie, der sein hochaktuelles und wichtiges Thema leicht verständlich näherbringt. (FBW Wiesbaden)
THANATOS – L’ULTIME PASSAGE
Documentaire; Réalisateur: Pierre Barnérias: France 2019, 104 minutes.
Ils se sont réveillés à la morgue ou de leur coma et ont été déclarés morts par la médecine. Revenus de l’autre rive, ils témoignent de cette expérience «indéfinissable » tant elle a changé leur vie, quelque soit leur nationalité, leur religion ou philosophie. Première enquête cinématographique sur l’au-delà, pendant 2 ans, un journaliste est parti à la rencontre de celles et de ceux qui disent avoir vécu l’expérience de l’au-delà…
Exclusivité CDAC
BROT
Dokumentarfilm; Regie, Konzept: Harald Friedl; Kamera: Helmut Wimmer; Musik: Gerard Schuller; Österreich/Deutschland 2020, 94 Minuten.
“Ich hatte nicht erwartet, dass mich ein Film über Brot so weit ins Unbekannte führen würde.” (Harald Friedl)
Dokumentarfilm über eines der zentralen Lebensmittel, das heutzutage in mehr Variationen verfügbar ist als je zuvor: das Brot. Kleine, qualitätsbewusste und nur mit natürlichen Zutaten arbeitende Backbetriebe müssen sich behaupten, wo große Backkonzerne mit industrieller Massenware den Markt beliefern und versuchen, unter Zuhilfenahme von immer mehr künstlichen Produkten, einen möglichst authentischen Geschmack zu kreieren. Der Film beleuchtet die Entwicklung der Brotbackkunst und fragt unter anderem wie es um das traditionelle Handwerk bestellt ist, wie das Brot der Zukunft aussehen wird und was wir da eigentlich essen…
Dieser Film zeigt, wie wir Brot noch nie gesehen haben.Kein anderes Lebensmittel besitzt in unserer Kultur einen so fundamentalen Stellenwert wie Brot. Doch wissen wir eigentlich, was wir täglich essen? Harald Friedls neuer Dokumentarfilm BROT erzählt von der traditionellen Kunst des Brotbackens, die von engagierten Handwerks-bäcker*innen mit neuem Leben erfüllt wird, und von großen Konzernen, die mit modernster Technologie ihrem Industriebrot zu Aroma und Geschmack verhelfen. Vor allem aber zeigt er, was Brot ausmacht und wie sich die sozialen, gesundheitlichen und ökologischen Bedingungen in Brot verkörpern. (Pressetext)