Bon, déjà qu’on ne va pas parler des Oscars. Certains des lauréats passent en salle, certains des oubliés aussi, d’autres sont visibles en ligne. Over and out ! Pour le reste, à part deux documentaires et une reprise, c’est mort. Livide. Mort et enterré. En attendant que la France et la Belgique rouvrent. Et que les distributeurs sortent enfin de leur torpeur. Peut être à la mi-mai, peut être que non. Qui sait ? Je sais que nos salles font un maximum pour attirer le chaland. Mais le chaland passe. Et repasse. Y’en a marre, ras-le-bol ! À ciao, bonsoir… Jean-Pierre THILGES
THE MOLE AGENT/EL AGENTE TOPO ***
Documentaire; Réalisatrice: Maite Alberdi; Chli/USA/Allemagne/Pays-Bas/Espagne 2020, 90 minutes; Sélection officielle LuxFilmFest 2021
Lorsqu’une famille s’inquiète du bien-être de leur mère dans une maison de retraite, le détective privé Rómulo embauche Sergio, un homme de 83 ans, pour infiltrer l’établissement en tant que nouveau résident. Or, Sergio n’est pas un détective-né. Le principal obstacle dans son enquête est les nouvelles technologies : caméras en forme de stylo, smartphones et autres appareils dont il aura besoin pour recueillir les preuves des méfaits et faire un rapport à Rómulo. La situation se complique lorsque Sergio, récemment veuf, a du mal à maintenir la distance émotionnelle nécessaire pour accomplir sa mission de taupe et s’implique de plus en plus dans la vie des autres résidents. Lentement, il se rend compte que la réalité des conditions de vie dans cette maison de soins est très différente de ce que l’on peut s’imaginer…
Derrière le subterfuge plus ou moins probant de l’enquête secrète dans une maison de retraite, “The Mole Agent” fait preuve d’une admirable patience pour nous faire connaître, puis finalement aimer les pensionnaires d’un certain âge. Pour la réalisatrice Maite Alberdi, le véritable enjeu de son film ne paraît guère être la découverte d’une maltraitance supposée. Elle s’emploie davantage à accentuer l’aspect humain de cette incursion sans pathos dans un microcosme hermétiquement fermé au monde extérieur. Tobias Dunschen, Critique-Film.fr
Exklusiv in den CDAC-Kinos
PICTURE A SCIENTIST
Dokumentarfilm; Regie: Ian Cheney, Sharon Shattuck; USA 2020, 95 Minuten; Tribeca Film Festival 2020; Originalfassung, mit deutschen Untertiteln
Wer macht eigentlich Wissenschaft? Und weshalb ist es in unserer Vorstellung immer noch „der Wissenschaftler“?
In PICTURE A SCIENTIST nehmen sich eine Biologin, eine Chemikerin und eine Geologin dieser Fragen an und führen das Publikum auf eine Reise durch die Erfahrungen ihrer akademischen Laufbahn – als Frauen der Wissenschaft. In ihren Karrieren sind sie von Beginn an Diskriminierungen ausgesetzt. Wissenschaftlerinnen müssen einen stetigen Kampf um Anerkennung, Respekt und Gleichberechtigung führen.
Der Dokumentarfilm gibt Hoffnung, denn er erzählt die Geschichte von Stärke und Solidarität, von mutigen Wissenschaftlerinnen, die sich gegen Ungerechtigkeit stemmen und einen weltweiten Diskurs des Wandels und der Gleichberechtigung ins Rollen bringen. In futuristischen Laboratorien und auf spektakulären Schauplätzen der Feldarbeit macht er deutlich, von welch unschätzbarem Wert die Arbeit von Forscherinnen ist und wie sich die Wissenschaft durch systematische und strukturelle Umwälzungen zum Besseren bewegen lässt – für eine Welt, in der Mädchen ihren Traum vom Forschen verwirklichen können, für eine Welt voller Biologinnen, Astronautinnen, Chemikerinnen und Mathematikerinnen…
En reprise
MANK ****
LE MUR DES ETOILES
Les HATARI PAPERS et le MUR DES ETOILES sont publiés par
The Hatari Papers 