Douze nouveaux films la semaine passée, onze cette semaine, on l’avait prédit, et c’est arrivé – les distributeurs ont ouvert la boîte à Pandore. Autant vous dire que plus d’un de ces films risque de se casser la figure. Heureusement pour nous, nous en avons déjà vu trois en avant-premières, cela va réduire quelque peu la charge. Il y en a aussi l’un ou l’autre qui ne nous tente pas du tout, mais personne ne vous empêchera d’aller les découvrir si l’envie vous prend. Sur ceux que nous avons déjà vu, nous vous recommandons très chaudement MINARI **** de Lee Isaac Chung, et A QUIET PLACE PART II **** de John Krasinski, qui est un des films d’épouvante les plus efficaces depuis belle lurette. Quant à CASH TRUCK/WRATH OF MAN ** de Guy Ritchie, il ne nous a guère emballé, même si c’est bien emballé. Pour le reste, il faudra vous débrouiller, en attendant que les (très courageux) membres de notre panel vous fournissent leurs étoiles filantes sur notre joli et très populaire MUR DES ETOILES. On fait de notre mieux, mais avec 23 sorties en 2 semaines, même un chat n’y retrouverait pas ses petits. Cela dit, deux films français sélectionnés pour le funeste Festival de Cannes 2020, ne se refusent pas non plus. Jean-Pierre THILGES
A QUIET PLACE PART II ****
Film d’épouvante; Réalisateur: John Krasinski; avec Emily Blunt, Cillian Murphy, Millicent Simmonds, Noaj Jupe, Djimon Hounsou, John Krasinski; Scénaristes: Scott Beck, John Krasinski, Bryan Woods; Directrice/Photo: Polly Morgan; Musique: Marco Beltrami; USA 2021, 91 minutes.
Un jour d’été, alors que la famille Abbott assiste au match de baseball de leur fils, un objet mystérieux enflamme le ciel. La foule, inquiète, évacue les lieux tranquillement, mais l’arrivée soudaine de gigantesques créatures extraterrestres provoque la panique. Plus d’un an plus tard, après un affrontement aux conséquences tragiques, Evelyn Abbott quitte sa demeure avec ses trois enfants dans l’espoir de trouver de l’aide auprès d’autres survivants….
- Quatre étoiles pour un film d’épouvante qui, en plus, est une suite, est-ce vraiment raisonnable? Ben oui, si vous aimez le cinéma, le vrai, avec une mise en scène digne du nom, avec une réelle compréhension du genre “horreur”, des acteurs qui ne donnent jamais dans le genre “scream queen”, plusieurs séquences en montage parallèle qui vous feront doublement frissonner et une véritable peur qui suinte de l’écran. En plus, avec le grand silence qui règne actuellement au cinéma suite à l’absence du popcorn, des nachos et boissons slurp, la salle se mue en une véritable “quiet place” pendant 91 minutes. Une vraie bonne surprise ! (jpt)
- For many, John Krasinski’s “A Quiet Place Part II” will be their first movie back since the pandemic forced theatres to shut down. There’s a certain poetry to that, since the high-tension horror sequel picks up just over a year into a life-changing threat to humanity. After a delay of nearly as long from the original March 2020 release date, the fictional Abbott family — or what remains of it — now seems more relatable than ever. They listened to the news when a deadly invasion struck, they played it even more cautious than their neighbours, and they made it this far. Now what? Well, if you’re vaccinated and feeling safe enough to step foot outside your home, Krasinski has crafted a follow-up that justifies the trip. It can be hard to believe that both the sequel and the instant-classic 2018 original were produced by Michael Bay, a filmmaker who has pushed the moviegoing experience to ear-splitting extremes, since Krasinski so effectively embraces the opposite strategy: Less is more, suggestion can be scarier than showing everything, and few things are more unnerving than silence. (Peter Debruge/Variety)
MINARI ****
Comédie dramatique familiale; Réalisateur, scénariste: Lee Isac Chung; avec Steven Yeun, Yeri Han, Yuh-Jung Youn, Will Patton, Alan Kim; Directeur/Photo: Lachlan Milne; Musique: Emile Mosseri; USA 2020, 115 minutes; Sélection officielle Sundance 2020; Oscar 2021 meilleure actrice de second rôle pour Yuh-Jung Youn.
Une famille américaine d’origine sud-coréenne s’installe dans l’Arkansas où le père de famille veut devenir fermier. Son petit garçon malade devra s’habituer à cette nouvelle vie et à la présence d’une grand-mère coréenne qu’il ne connaissait pas et qui, selon lui, sent trop la Corée…
- Un petit film qui devient tout grand voire épique en racontant à l’aide de touches minuscules le quotidien d’une famille d’immigrants coréens qui veulent refaire leur vie aux fins fonds de l’Arkansas. Le père veut se réinventer en fermier, mais un environnement hostile (non, pas nécessairement du genre raciste) lui compliquent la vie. Quand le tout petit devient tout grand, le cinéma en sort vainqueur. Et la mémé est délicieuse ! (jpt)
- It took four movies before Lee Isaac Chung was ready to tell the kind of story first-timers so often rush to share straight out of the gate. Not a coming-of-age movie so much as a deeply personal and lovingly poetic rendering of his Korean American childhood — specifically, how it felt for his immigrant family to adjust to life in small-town Arkansas — “Minari” benefits from the maturity and perspective Chung brings to the project. Waiting until his early 40s to make sense of memories from when he was 6, the year his grandmother came to live with them in the U.S., Chung transforms the specificity of his upbringing into something warm, tender and universal. (Peter Debruge/Variety)
CASH TRUCK aka WRATH OF A MAN **
Thriller, film d’action; Réalisateur: Guy Ritchie; avec Jason Statham, Josh Hartnett, Scott Eastwood; Scénaristes: Guy Ritchie, Marn Davies, Ivan Atkinson, basé sur le film “Le Convoyeur” de Nicolas Boukhrief; Directeur/Photo: Alan Stewart; Musique: Christopher Bensted; USA/GB 2021, 119 minutes.
Patrick Hill, connu comme H, se fait engager comme agent de sécurité par la compagnie Fortico, qui assure le transport de valeurs. Employé plutôt silencieux et solitaire, il s’ancre dans un quotidien routinier. Trois mois plus tard, alors que son fourgon blindé est attaqué, il élimine les assaillants avec aplomb. Ses supérieurs remarquent son courage et son efficacité, mais ses compagnons de travail commencent à avoir des questionnements sur son état mental. Les événements qui s’ensuivent dévoilent les motifs de sa détermination.
- C’est bien foutu, d’accord, Guy Ritchie sait y faire, d’accord, Jason Staham fait du Staham deluxe, d’accord, on n s’ennuie guère, d’accord, mais ça sent le déja-vu et l’overkill de violence finit par lasser. Evoquer Christopher Nolan, comme le critique de Variety ci-dessous, est quand-même aller chercher midi à 14 heures. En plus, à 119 minutes, le film est trop long. (jpt)
- Guy Ritchie aces this Christopher Nolan-style action thriller, in which a deadly fox takes a job inside the henhouse that is a Los Angeles cash-truck company. Ritchie’s own RocknRolla-coaster style has plenty of imitators, but here, it’s refreshing to see him calm down and deliver something that’s intricate without being addled. The production adopts an elegant, almost monochromatic color palette, while composer Christopher Benstead’s undeniably Zimmer-esque double-bassy score steadily saws away at our nerves, keeping audiences just this side of a heart attack for the better part of two hours. Like the H character, “Wrath of Man” walks into the room confident and secure in its abilities, professional, efficient and potentially lethal. All of this is best experienced in a movie theater, if possible. (Peter Debruge/Variety)
THE COURIER aka IRONBARK
Thriller, film d’espionnage; Réalisateur: Dominic Cooke; avec Benedict Cumberbatch, Rachel Brosnahan; Scénariste: Tom O’Connor; Directeur/Photo: Sean Bobbitt; Musique: Abel Korzeniowski; GB 2020, 111 minutes; Sélection officielle Sundance 2020.
Un thriller d’espionnage basé sur l’histoire vraie d’un modeste homme d’affaires, Greville Wynne, impliqué dans l’un des plus grands conflits internationaux de l’histoire. Recruté par le MI-6 britannique et une agente de la CIA, il forme un partenariat secret et dangereux avec l’officier soviétique Oleg Penkovsky. Ensemble ils réussissent à mettre la main sur des renseignements critiques afin de prévenir un affrontement nucléaire et désamorcer la crise des missiles de Cuba…
- Movie spies typically fall into one of two categories. There are the butterflies — flamboyant secret agents like James Bond or “Atomic Blonde” who behave as conspicuously as possible. And then there are the moth-like kind, who do their best to blend in. The character Benedict Cumberbatch plays in “The Courier” (previously called “Ironbark”) belongs to the latter variety, a fellow so boring that he’s virtually invisible, recruited for the specific purpose that the Russians will never suspect him of working for MI6. Strategically speaking, it’s a good plan, but maybe not the best formula to yield an especially thrilling thriller — although Sundance audiences seemed to enjoy watching “The Marvelous Mrs. Maisel” star Rachel Brosnahan playing a slightly more ostentatious (blond-wigged) CIA agent. (Peter Debruge/Variety)
IBRAHIM
Comédie dramatique; Réalisateur, Scénariste: Sami Guesmi; avec Abdel Bendaher, Samit Guesmi, Luana Bajrami; Directrice/Photo: Céline Bozon; France 2020, 78 minutes; Sélection officielle Festival de Cannes 2020 (annulé)
La vie du jeune Ibrahim se partage entre son père, Ahmed, écailler à la brasserie du Royal Opéra, sérieux et réservé, et son ami du lycée technique, Achille, plus âgé que lui et spécialiste des mauvais coups. C’est précisément à cause de l’un d’eux que le rêve d’Ahmed de retrouver une dignité se brise lorsqu’il doit régler la note d’un vol commis par son fils et qui a mal tourné. Les rapports se tendent mais Ibrahim décide alors de prendre tous les risques pour réparer sa faute…
Samir Guesmi: En tant qu’acteur, j’ai parfois dû m’accommoder de dialogues prétendument nécessaires à la compréhension de l’histoire, mais qui me semblaient inutiles et impossibles à dire avec justesse. Je préfère partir du principe que moins on en dit, plus on écoute. Je pense aussi qu’il ne faut pas tout dire, ni tout expliquer… Dans IBRAHIM, l’intrigue est extrêmement ténue : un gamin fait une grosse connerie et va priver son père de son projet personnel. J’espérais pouvoir raconter une histoire dont le point d’orgue le plus émouvant serait une main sur une joue à la fin. C’était ma gageure : comment cette main sur cette joue pouvait-elle être l’équivalent d’une explosion spectaculaire ou d’une révélation sidérante ? À partir du moment où j’avais défini cet objectif, il me fallait bâtir mon récit à l’échelle de cette caresse. Je me suis appuyé sur des micro-détails de la vie quotidienne : le tatouage d’Ahmed évoque son passé de voyou ; un cendrier rempli de mégots raconte une nuit sans sommeil ; un papier froissé dans une poubelle exprime le renoncement d’Ahmed à aller au bout de son projet. Les gestes et objets peuvent éclairer notre compréhension de l’histoire et s’affranchir de commentaires. (Extrait du dossier de presse)
MEDECIN DE NUIT
Comédie dramatique; Réalisateur: Elie Wajeman; avec Vincent Macaigne, Sara Giraudeau, Pio Marmaï; Scénaristes: Agnès Feuvre, Elie Wajeman; Directeur/Photo: David Chizallet; Musique: Evgueni et Sacha Galperine; France 2020, 82 minutes; Sélection officielle Festival de Cannes 2020 (annulé)
Mikaël est médecin de nuit. Il soigne des patients de quartiers difficiles, mais aussi ceux que personne ne veut voir : les toxicomanes. Tiraillé entre sa femme et sa maîtresse, entraîné par son cousin pharmacien dans un dangereux trafic de fausses ordonnances de Subutex, sa vie est un chaos. Mikaël n’a plus le choix : cette nuit, il doit reprendre son destin en main…
Elie Wajeman: J’ai toujours admiré les médecins de nuit dont j’ai souvent utilisé les services ! Leur arrivée au cœur même de la nuit leur confère une dimension romanesque qui m’a frappé il y a de nombreuses années. Je savais qu’ils feraient de bons personnages de fiction. J’ai pris le médecin de nuit comme un héros nocturne qui serait un révélateur de la nuit. Un peu comme Chandler utilise Marlowe, c’est-à-dire un détective privé, pour raconter Los Angeles et ses bas-fonds.
Ce sont des gens qui sont branchés en permanence au contemporain. Ils sont des témoins importants de ce qu’il se passe la nuit quand tout le monde dort. En suivant un médecin de nuit, c’était une façon pour moi de faire un portrait moderne de Paris en 2020. De plus, cela me donnait la possibilité d’assouvir un de mes plus grands désirs de cinéaste : entrer chez les gens, voir ce qui est caché derrière les portes, derrière les fenêtres, quand les rideaux sont tirés. (Extrait du dossier de presse)
STAGE MOTHER
Comédie; Réalisateur: Thom Fitzgerald; avec Jacki Weaver, Adrien Grenier, Lucy Liu, Mya Taylor; Scénariste: Brad Henning; Directeur/Photo: Thomas M. Harting; Musique: Warren Robert; Canada 2020, 93 minutes.
Maybelline, une directrice de choeur d’église conservatrice au Texas, hérite de la boîte de nuit que possédait son fils qui vient de décéder. L’ennui pour elle (et surtout pour ses valeurs), c’est que le lieu est un repère notoire de Drag Queens… A la surprise générale, elle part s’installer à San Francisco, où elle se lance dans le sauvetage de ce haut lieu de la nuit, menacé de la faillite…
- The corniness of that and so much else here has a certain comfort-food appeal. Fitzgerald lends the material as much conviction as it will bear, plus a light touch that helps tone down the more maudlin bits. But the script mostly defines characters by their dysfunctions, which somehow only a sweet li’l old Texas lady’s folksy wisdoms (and occasional gun-waving) can magically cure. The film inadvertently revives the old-school notion that LGBT folk are outwardly “flamboyant” yet inwardly lonely souls crippled by substance abuse, lack of parental love and self-acceptance, etc. Even pleasingly crass cis Sienna turns out to be a hot mess of insecurities in need of a Lone Star mom’s healing gumption. There’s a whole lot of twinkle-eyed overnight problem solving and thankful hugs in the last reel here. (Dennis Harvey/Variety)
LE DISCOURS
Comédie; Réalisateur, scénariste: Laurent Tirard, d’après leroman de FabCaro (Gallimard) ; avec Benjamin Lavernhe, Sara Giraudeau, Kyan Khojandi, Julia Piaton; Directeur/Photo: Emmanuel Soyer; Musique: Mathieu Lamboley; France 2021, 88 minutes.
Coincé à un repas de famille qui lui donne des envies de meurtre, Adrien attend. Il attend que Sonia réponde à son sms et mette fin à la « pause » qu’elle lui fait subir depuis un mois. Et voilà que Ludo, son futur beau-frère, lui demande de faire un « petit » discours pour le mariage ! Adrien panique. Mais si ce discours était finalement la meilleure chose qui puisse lui arriver ?
- Un film aux trouvailles de mise en scène formidables et solides. (Bande à part) Comédie mélancolique, Le Discours réussit une mission paradoxale : respecter l’unité de lieu, de temps et d’intrigue tout en l’explosant littéralement. (Télérama) Avec cette adaptation d’un court roman de Fabcaro, Laurent Tirard signe une comédie à la mise en scène très travaillée. Benjamin Lavernhe est étincelant, mais son personnage agaçant. (Les Fiches du Cinéma)
NOBODY
Thriller; Réalisateur: Ilya Naishuller; avec Bob Odenkirk, Connie Nielsen, Christopher Lloyd; Scénariste: Derek Kolstad; Directeur/Photo: Pawel Pogorzelski; Musique: David Buckley; USA 2021, 91 minutes.
Le quotidien de Hutch Mansell, copropriétaire d’un petit atelier de mécanique, tourne autour de sa famille et de son travail. Un cambriolage dans sa maison brise toutefois sa routine. Malgré l’occasion de neutraliser les voleurs, il les laisse partir, ce qui inspire le mépris de son entourage. Quelques jours plus tard, dans un autobus, il porte secours à une jeune fille en la protégeant de quelques voyous. Il sort indemne de l’altercation, mais envoie les agresseurs à l’hôpital avec de graves blessures. L’un d’eux s’avère être le frère de Yulian Kuznetsov, un puissant mafieux russe et vétéran d’Afghanistan. Sans se renseigner sur l’identité de son adversaire, le criminel déclare une guerre suicidaire contre Hutch…
- “Nobody” is a thoroughly over-the-top and, at times, loony-tunes entry in the live-and-let-die vengeance-is-mine genre. Is it a good movie? Not exactly. But its 90 minutes fly by, and it’s a canny vehicle for Odenkirk, the unlikeliest star of a righteous macho bloodbath since Dustin Hoffman got his bear trap on in “Straw Dogs.” With his nerdishly parted receding hair, officious voice, and crestfallen air, Odenkirk could be the gloomier brother of Steve Carell, and you may wonder how we could start to buy him as the scariest person in the room. (Owen Gleiberman/ Variety)
PETER HASE 2: EIN HASE MACHT SICH VOM ACKER
In deutscher Sprache/version française, pas de v.o.soustitrée
Orignaltitel:Peter Rabbit 2: The Runaway; Regie, Drehbuch: Will Gluck; mit Domnhall Gleeson, Rose Byrne; Kamera: Peter Menzies; Musik: Dominic Lewis; GB/Australien/USA 2021, 93 Minuten.
Thomas McGregor und seine einstige Nachbarin Bea sind mittlerweile verheiratet und haben sich daran gewöhnt, ihr Leben gemeinsam mit Peter und seiner Hasenfamilie zu verbringen. Menschen und Tiere teilen sich fortan friedlich den Garten. Doch auch wenn Peter sich redlich Mühe gibt, ein braver Mitbewohner zu sein, wird er seinen Ruf als Chaosstifter und Schlawiner nie ganz los. Frustriert sucht Peter also nach Ablenkung abseits des Gartens – und findet sie prompt in der großen Stadt, die mit ihren Marktplätzen ganz neue Möglichkeiten bietet, Gemüse zu stibitzen! Als sich Peter dann auch noch mit zwielichtigen Gestalten anfreundet, brockt er seiner ganzen Hasenfamilie einen gewaltigen Schlamassel ein. ..
- The sequel’s prevailing theme to always be true to yourself may superficially appear slight, but the filmmakers have undoubtedly tapped into deeper levels. Kids often find themselves misrepresented in their parents’ eyes, so there’s little doubt that the headier thematic concepts will resonate on with them while simultaneously equipping their parents with tools for better understanding. Better yet, the broader morality messages within the margins of this second chapter pay due respect to the creator’s legacy, making for a hopping good modernised tale. (Courtney Howard/Variety)
OPERATION PORTUGAL
Comédie; Réalisateur, scénariste: Frank Cimière; avec D’jal, Sarah Perles, Pierre Azéma, Farida Ouchani; Directeur/Photo: Matthieu-David Cournot; Musique: Michael Tordjman, Maxime Desprez; France 2021, 95 minutes.
Hakim, 35 ans, sympathique flic de quartier d’origine marocaine, doit infiltrer la communauté portugaise pour les besoins d’une enquête. Mais peut-on devenir Portugais en trois jours ? Surtout quand on sait qu’en intervention Hakim est une catastrophe ambulante. Sa maladresse et sa malchance transforment ses nombreuses initiatives en cataclysmes. Le costume est clairement trop grand pour lui ! Rapidement pris au piège entre ses sentiments et sa mission, Hakim, qui vit seul avec sa mère, va découvrir une communauté, mais aussi une famille…