Ce mercredi, vous pourrez retourner au cinéma sans masque…et…si le coeur vous en dit…bouffer du popcorn et siroter du Coca! À condition…oui…à condition de présenter un Covid Pass valable. Je sais, je sais…je ne veux plus entendre les arguments pour ou contre, à vous de savoir si vous voulez suivre le mouvement, ou non. Le seul truc que je ne comprends vraiment pas dans cette histoire qui fait jubiler les uns et râler les autres, c’est que l’obligation du certificat commence à six ans, alors qu’aucune vaccination est actuellement prévue pour les enfants de cet âge. Je suis sûr que la claque ne se fera pas attendre pour les films enfants admis, six ans est tout simplement ridicule!
C’est sans doute pour faire passer (ou oublier) cette âpre pilule que les cinémas mettent les petits plats dans les grands en déclenchant une véritable orgie d’action et de destruction, dont un gros, gros Disney pour tous publics, JUNGLE FEVER de Jaume Collet-Serra, alors que HITMAN’S WIFE BODYGUARD et THE SUICIDE SQUAD s’adressent à des vaccinés plus âgés, mais pas nécessairement plus mûrs. Pour ceux qui aiment des films moins agressifs, PROFESSION DU PÈRE de Jean-Pierre Améris, LE SORELLE MACALUSO de Emma Dante et SWEAT viennent à point, alors que le cinéma allemand pointe son nez avec GENERATION BEZIEHUNGSUNFÄHIG et OSTWIND – DER GROßE ORKAN, ce dernier tombera sans doute victime des nouvelles réglementations. Finalement, Hubert Bonisseur de la Bath alias OSS 117 fera son apparition en avant – première dans ALERTE ROUGE EN AFRIQUE NOIRE. Comme je vous l’ai promis, de l’action, rien que de l’action!
Jean-Pierre THILGES
JUNGLE CRUISE
Film d’aventures; Réalisateur:Jaume Collet-Serra; avec Dwayne Johnson, Emily Blunt, Edgar Ramirez, Paul Giamatti, Jesse Plemons; Scénaristes: Glenn Ficarra, John Requa; Directeur/Photo: Flavio Martinez Labiano; Musique: James Newton Howard; USA 2021, 127 minutes.
Chercheuse intrépide, la doctoresse Lily Houghton quitte Londres pour explorer la jungle amazonienne à la recherche d’un remède miraculeux. Pour descendre le fleuve, elle engage Frank Wolff, un capitaine roublard aussi douteux que son vieux rafiot délabré. Bien décidée à découvrir l’arbre séculaire dont les extraordinaires pouvoirs de guérison pourraient changer l’avenir de la médecine, Lily se lance dans une quête épique. L’improbable duo va dès lors affronter d’innombrables dangers – sans parler de forces surnaturelles – dissimulés sous la splendeur luxuriante de la forêt tropicale. Alors que les secrets de l’arbre perdu se révèlent peu à peu, les enjeux s’avèrent encore plus grands pour Lily et Frank. Ce n’est pas seulement leur destin qui est en jeu, mais celui de l’humanité tout entière…
- Mélangez Indiana Jones, The African Queen, Romancing the Stone et une attraction populaire des parcs Disney, ajoutez-y un réalisateur de film d’action qui sait ce qu’il fait et un scénario qui part de tous les côtés et vous aurez un divertissement estival qui devrait faire un malheur, à condition que le grand public se laisse attirer par des cinémas sans masques, mais avec un certificat Covid Pass. Oui, il y a eu quelques appels au boycott, mais on a aussi pu lire plein de oufs par des gens qui refusaient catégoriquement le port du masque. Alors voyons voir ce que cela donne! de toute façon, nous protons le masque depuis la réouverture. Et nous sommes dotés du pass Covid. Alors à moins que le Ciel ne nous tombe sur la tête, embarquons sur le rafiot clinquant du Capitaine Wollf Dwayne The Rock Johnson. Et n’oublions sutout pas la ravissante Emily Blunt… (jpt)
HITMAN’S WIFE BODYGUARD
Fim d’action, comédie; Réalisateur: Patrick Hughes; avec Ryan Reynolds, Salma Hayek, Samuel L. Jackson; Scénaristes: Tom O’Connor, Phillip & Brandon Murphy; Directeur/ Photo: Terry Stavcey; Musique: Atlo Örvarsson; USA 2021, 117 minutes.
Après tout ce qu’il a vécu de difficile, Michael Bryce, l’ancien garde du corps déchu, avait bien besoin d’une pause. Il se retrouve donc en séjour thérapeutique sur la côte italienne, avec pour instruction de se tenir éloigné de toute violence et de n’approcher aucune arme.. C’était compter sans Darius Kincaid, le tueur à gages qui a dynamité sa vie, et Sonia, sa délicieuse épouse lourdement armée, qui vont l’entraîner dans un nouveau plan foireux peuplé de mafieux, de tueurs, d’explosions, de bagarres et de complots, avec en prime un redoutable virus informatique et un milliardaire ivre de vengeance….
- C’est souvent hilarant, parfois éreintant, mais ça fait du bien de voir que le (gros) cinéma US sait encore être un peu transgressif. (Première) Le deuxième volet de ce film d’action signé Patrick Hughes, avec Ryan Reynolds, Samuel L. Jackson et Salma Hayek, n’hésite pas à faire dans la surenchère et se savoure comme un bon vieux dessin animé. (Télérama) Cochant toutes les cases attendues et assumant davantage encore son caractère régressif, cette suite surclasse son prédécesseur en lourdeur. (Fiches du Cinéma)
- Ryan Reynolds, Samuel. L. Jackson and Salma Hayek return for a sequel to “The Hitman’s Bodyguard” that’s so over-the-top it’s an insult to the concept of having a top. (Variety)
THE SUICIDE SQUAD
Action fantastique; Réalisateur: James Gunn; avec Margot Robbie, Idris Elba, Joel Kinnaman, Alice Braga, Michael Rooker, John Cena, Viola Davis et la voix de Sylvester Stallone; Scéanristes: James Gunn, John Ostrander, basé sur des personnages DC Comics; DSirecteur/Photo: Henry Braham; Musique: John Murphy; USAc 2021, 132 minutes.
L’enfer, ça vous dit quelque chose ? On l’appelle aussi “Belle Rêve”, cette prison affichant le plus haut taux de mortalité des États-Unis. Les pires superméchants qui y sont retenus prisonniers sont prêts à tout pour en sortir – même à joindre la “Task Force X”, une force d’intervention secrète et obscure. Que doit-on faire pour survivre aujourd’hui ? Rassembler une bande d’escrocs, dont Bloodsport, Peacemaker, Captain Boomerang, Ratcatcher 2, Savant, King Shark, Blackguard, Javelin et la psychopathe adorée de tous, Harley Quinn. La prochaine étape : les armer jusqu’aux dents et les relâcher (littéralement) sur une île éloignée infestée d’ennemis…
Le film ne sortant aux USA que le 6 août et en GB le 30 juillet, il n’y a actuellement pas encore de textes critiques dignes du nom. Mais on peut dores et déjà s’attendre à un spectacle hyper-violent… (jpt)
PROFESSION DU PÈRE
Drame; Réalisateur: Jean-Pierre Améris; avec Benoît Poelvoorde, Audrey Dana, Jules Lefebvre; Scénaristes: Jean-Pierre Améris, Murielle Magellan, d’après le roman de Sorj Chalandon; Directeur/Photo; Pierre Milon; Musique: Quentin Sirjacq; France 2020, 105 minutes.
Lyon,1961. Emile a douze ans. Son père est un héros : il raconte qu’il a été champion de judo, parachutiste, footballeur, espion et même conseiller particulier du Général de Gaulle. Maintenant il veut sauver l’Algérie française ! Fasciné et fier, Emile est prêt à suivre son père dans les missions les plus dangereuses et s’en acquitte avec le plus grand sérieux. Mais si tout ce que raconte le père de ses exploits était faux ? Et si toute cette aventure allait trop loin pour un enfant ?
Jean-Pierre Améris, à propos du roman et du film: Il y a quelque chose de très intime dans ce projet. Ce livre-là a fait remonter beaucoup d’éléments très personnels. Il y a d’abord Lyon, même si ce n’est pas l’essentiel mais Sorj et moi sommes lyonnais. Mais surtout, j’ai retrouvé dans son roman toute l’ambiance familiale, les peurs, les tensions de ma propre enfance. Mon père n’était pas mythomane mais en revanche – et je le dis avec beaucoup d’affection car le film est tout sauf un règlement de compte – il était ce que l’on appelle un tyran domestique. Ma sœur, ma mère et moi en avions toujours peur car nous nous demandions sans cesse dans quel état d’esprit il allait rentrer à la maison. Et lorsque ma mère nous prévenait de son retour, il fallait tout ranger car il était d’une grande maniaquerie. Le moindre petit désordre pouvait provoquer d’immenses colères. Dans le film, la scène où le père crie parce que la porte des toilettes n’est pas complètement refermée est un pur souvenir d’enfance. Il y avait toujours quelque chose qui n’allait pas… (Extrait du dossier de presse)
LE SORELLE MACALUSO ***
Les Soeurs Macaluso; Réalisatrice: Emma Dante; avec Anita Pomario, Eleonora De Luca, Donatella Finocchiaro; Scénaristes: Giorgio Vasta, Elena Stancanelli, d’après la pièce de Emma Dante; Directeur/Photo: Gherardo Gossi; Italie 2020, 94 minutes; Festival de Venise 2020, Toronto Intl. Film Festival 2020.
L’enfance, l’âge adulte et la vieillesse de cinq sœurs nées et élevées dans un appartement au dernier étage d’un immeuble de la banlieue de Palerme. Une maison qui porte les signes du temps qui passe comme ceux qui y ont grandi et ceux qui y vivent encore. L’histoire de cinq femmes, d’une famille, de celles qui partent, de celles qui restent et de celles qui résistent…
- Adapté d’une pièce de théâtre écrite par la réalisatrice, Emma Dante, LE SORELLE MACALUSO ensoleillé et sombre à la fois, reproduit la lumière chaleureuse des environs d’un Palerme estivale et raconte une épopée familiale dramatique, haute en couleurs et entièrement féminine. (jpt)
- Doves flutter, girls chatter, life sputters on — and sometimes gutters out — in Emma Dante’s tempestuous and touching sophomore feature “The Macaluso Sisters.” To imagine the decades-long catch-and-release sweep of a single lifespan and condense it into one sub-90-minute film is a feat; to do so about multiple interconnected lives without losing definition is even more impressive. Perhaps it’s the Italian playwright’s experience with stage dramaturgy that allows her to perform this telescoped trapeze act with such elegance, but even so, the skill with which Dante adapts her own play, marshalling three sets of actors playing the same characters at three different phases of life, and brings it soaring to fully cinematic life is remarkable. (Jessica Kiang/Variety)
SWEAT
Comédie dramatique; Réalisateur, scénariste: Marius von Horn; avec Magdalena Kolesnik, Aleksandra Konieczna, Zbigniew Zamachowski; Directeur/Photo: Michal Dymek; Musique: Piotr Kurek; Pologne/Suède/France 2020, 105 minutes; Festival de Cannes 2020 (annulé), Zurich Film Festival 2021.
Dans sa tenue de sport rose bonbon, Sylwia saute avec énergie sur la scène et suscite l’hystérie parmi ses fans. Séances d’entraînement publiques se terminant par un selfie de groupe sont le quotidien de cette jeune femme devenue une star, en Pologne, comme prof de fitness et influenceuse. Toujours souriante, Sylwia capture chacun de ses pas avec son téléphone mobile pour les partager avec des centaines de milliers de fans sur les réseaux sociaux. Mais lorsqu’elle trouve un stalker devant son appartement, on découvre alors une jeune femme solitaire malgré sa notoriété et ses 600 000 abonnés sur Instagram, qui cherche en fait l’intimité vraie. Dans ce drame vivant, le réalisateur Magnus von Horn dresse le portrait d’une femme tiraillée entre sa vie publique et sa vie privée. À travers une caméra dynamique et une actrice captivante, le film sonde l’absurdité des médias sociaux universels…
- Dans ce drame vivant, le réalisateur Magnus von Horn dresse le portrait d’une femme tiraillée entre sa vie publique et sa vie privée. À travers une caméra dynamique et une actrice captivante, le film sonde l’absurdité des médias sociaux universels…(Zurich Film Festival)
OSTWIND – DER GROßE ORKAN
Jugendfilm; Regie, Drehbuch: Lea Schmidbauer; mit Luna Paiano, Hanna Binke, Matteo Miska, Tilo Prückner; Kamera: Florian Emmerich; Musil: Annette Focks; Deutschland 2021, 102 Minuten.
Ari hat sich bestens auf Gut Kaltenbach eingelebt, während Mika noch in Kanada ist. Doch als ein Pferdezirkus wegen eines heftigen Sommersturms auf dem Gestüt Schutz sucht, wird auch Aris Fernweh geweckt: Das Leben als fahrende Artistin und die Welt des Kunstreitens übt eine große Anziehungskraft auf sie aus. Zugleich erkennt sie, dass das Zirkusleben vor allem für die Pferde sehr anstrengend und hart ist. Gemeinsam mit dem Zirkusjungen Carlo wollen sie und Ostwind dem alten Showpferd Orkan helfen. Allerdings durchschaut der skrupellose Zirkusdirektor Yiri den Plan der Jugendlichen, wodurch Ostwind in große Gefahr gerät…
- Nicht nur die Fans der OSTWIND-Reihe werden durch diesen fünften und letzten Teil der Reihe gut unterhalten. Erneut spürt man die spirituelle Verbindung zwischen Reiterin und Pferd, die nicht nur von der Kamera (Florian Emmerich) in wunderschönen Bildern eingefangen wird, sondern die auch von der Geschichte (Regie und Drehbuch: Lea Schmidbauer) immer wieder mit kleinen Momenten in der Handlung aufgegriffen wird. (FBW Wiesbaden/Prädikat Besonders Wertvoll)
GENERATION BEZIEHUNGSUNFÄHIG
Romantische Komödie; Regie: Helena Hufnagel; mit Frederick Lau, Luise Heyer, Henriette Confurius; Drehbuch: Hilly Martinek, Helena Hufnagel, nach dem Sachbuch von Michael Nast; Kamera: Andreas Berger; Musik: Matthias Hauck, Nepomuk Heller, Florian Kiermaier; Deutschland/Schweiz 2021, 85 Minuten; Filmfest München 2021.
Bei dem Berliner Tim läuft es gerade: Er lebt in der besten Stadt der Welt und hat seinen Traumjob in der Werbebranche. Er ist außerdem Single. Zum Glück! Denn Tim liebt seine Unabhängigkeit und er lebt sie in vollen Zügen aus. Ohne jegliches langfristige Interesse trifft er eine Frau nach der anderen und genießt die Aufregung neuer Bekanntschaften. Bis ihm Ghost über den Weg läuft. Sie dreht den Spieß um: Auf einmal will Tim sie besser kennenlernen und ist Hals über Kopf verliebt. Daran hat Ghost überhaupt kein Interesse und stößt Tim völlig vor den Kopf. Nun muss Tim alles versuchen, um ihr zu zeigen, was sie an ihm hat – und warum nicht nur er selbst sein ungebundenes Leben aufgeben sollte…
- Mit einer Laufzeit von 80 Minuten ist „Generation Beziehungsunfähig“ ökonomisch kurz. Man könnte auch sagen: Er hat gerade die richtige Länge. Weil jedwedes Fett verloren geht und der Film sich aufs Wesentliche konzentriert. Das macht er in unaufgeregter, niemals wirklich origineller, aber sympathischer Art. Zudem stürzt er seine Hauptfigur in Situationen, die durchaus zum Schmunzeln anregen, aber niemals überzogen erscheinen. (Peter Osterried/programmkino.de)
Avant-Premières
OSS 117 – ALERTE ROUGE EN AFRIQUE NOIRE
LE MUR DES ÉTOILES
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THE HATARI PAPERS et le MUR DES ÉTOILES sont publiés par