Quatre nouveaux films cette semaine qui ne pourraient être plus différents: Le toujours intriguant M. Night Shyamalan veut carrément sauver l’humanité dans KNOCK AT THE CABIN, Guillaume Canet emmène ASTÉRIX & OBELIX dans L’EMPIRE DU MILIEU, la cinéaste suisse Ursula Meier tire LA LIGNE entre mère et fille, et Charlotte Wells a vu son AFTERSUN primé dans plusieurs grands festivals et le film a même valu une nomination aux Oscars pour son acteur principal,  Paul Mescal. Et, au cas ou vous ne les auriez toujours pas vus (honte à vous), THE BANSHEES OF INISHERIN, TÁR, BABYLON et AVATAR – THE WAY OF WATER sont toujours à l’affiche…ce sont des films qu’il faut absolument découvrir sur GRAND ÉCRAN et non sur son téléphone portable ou sa télévision. Au fait, pour toutes les Cassandre qui prétendent que le cinéma en salle est mort et enterré, sachez que Kinepolis vient d’annoncer que AVATAR a dépassé les 65.000 entrées dans ses salles. Le film a également engrangé 2.075.000.000 de dollars dans les cinémas du monde entier et est loin de sa fin de carrière. Finalement, du 18 avril au 17 septembre, Walt Disney Productions invite – en première européenne à sa grande exposition 100 JAHRE DISNEY- DIE AUSSTELLUNG dans la “Kleine Olympiahalle” à Munich, où  seront exposées une série de pièces maîtresses rarement sinon jamais montrées en public. Devinez qui a déjà réservé ses billets.

Jean-Pierre THILGES

 SEMAINE DU 1er AU 7 FÉVRIER 2023

KNOCK AT THE CABIN

Thriller mystique; Réalisateur: M.Night Shyamalan; avec Dave Bautista, Jonatahn Groff, Ben Aldridge, Rupert Grint; Scénaristes: M.Night Shyamalan, Steve Desmond, Michael Sherman, d’après le roman “The Cabin at the End of the World” de Paul Tremblay; Directeurs/Photo: Jarin Blashke, Lowell A.Meyer; Musique: Herdis Stefánsdóttir; USA 2023, 100 minutes.

Alors qu’ils passent leurs vacances dans un chalet isolé en pleine nature, une jeune fille et ses parents sont pris en otage par quatre étrangers armés qui exigent d’eux un choix impossible afin d’éviter l’imminence de l’apocalypse. Alors qu’ils n’ont pratiquement aucun moyen de communication avec le reste du monde, ils vont devoir seuls prendre et assumer leur décision…

Le film sortant partout dans le monde au même moment, aucune critique fiable n’est disponible pour le moment. (jpt) 

AFTERSUN

Drame; Réalisatrice, scénariste: Charlotte Wells; avec Paul Mescal, Frankie Corio, Celia Rowlson-Hall; Directeur/Photo: Gregory Oke; Musique: Oliver Coates; Écosse 2022, 102 minutes; Semaine de la Critique/Cannes; Festivals de Tellruide, Toronto, New York, Deauville 2022; Nominations aux Oscars et Baftas 2023 pour Paul Mescal. 

Avec mélancolie, Sophie se remémore les vacances d’été passées avec son père vingt ans auparavant : les moments de joie partagée, leur complicité, parfois leurs désaccords. Elle repense aussi à ce qui planait au-dessus de ces instants si précieux : la sourde et invisible menace d’un bonheur finissant. Elle tente alors de chercher parmi ces souvenirs des réponses à la question qui l’obsède depuis tant d’années : qui était réellement cet homme qu’elle a le sentiment de ne pas connaître ?

• Charlotte Wells makes a rather amazing feature debut in the Critics Week sidebar of Cannes with Aftersun, starring Paul Mescal and nine-year-old newcomer Francesca Corio, about a divorced dad and his young daughter taking a low-key summer holiday in a budget Turkish resort, a sunshine break that is a kind of farewell. Wells’s movie ripples and shimmers like a swimming pool of mystery; the way Wells captures mood and moment, never labouring the point or forcing the pace, reminded me of the young Lucrecia Martel. With remarkable confidence, she just lets her movie unspool naturally, like a haunting and deceptively simple short story. The details accumulate; the images reverberate; the unshowy gentleness of the central relationship inexorably deepens in importance. (Peter Bradshaw/The Guardian) 

LA LIGNE

Drame; Réalisatrice: Ursula Meier; avec Stéphanie Blanchoud, Valeria Bruni-Tedeschi, Elli Spagnolo, India Hair; Scénaristes: Robin Campillo, Stéphanie Blanchoud, Ursula Meier; Directrice/Photo: Agnès Godard; Musique:  Benjamin Biolay, Jean-François Assy, Stéphanie Blanchoud; Suisse/Belgique/France 2022,  103 minutes.

Après avoir agressé violemment sa mère, Margaret, 35 ans, doit se soumettre à une mesure stricte d’éloignement en attendant son jugement : elle n’a plus le droit, pour une durée de trois mois, de rentrer en contact avec sa mère, ni de s’approcher à moins de 100 mètres de la maison familiale. Mais cette distance qui la sépare de son foyer ne fait qu’exacerber son désir de se rapprocher des siens. Chaque jour la voit revenir sur cette frontière aussi invisible qu’infranchissable…

• La famille comme prison d’amour : après Home et L’Enfant d’en haut, Ursula Meier filme à l’os, touche du doigt les chagrins indicibles et nous vrille le cœur. (Bande à part) La cinéaste joue sur les registres, fait disparaître Margaret au profit de Marion, qui, contaminée par la dinguerie générale prend, en quelque sorte, sa place. Elle sait diriger ses comédiennes. Qu’éprouver sinon du respect pour sa manière de creuser un sillon têtu, de dessiner un cadre très précis et d’y jeter de l’imprévu ? (L’Obs) Si le film ne vaut pas tellement pour sa finesse psychologique, il est intéressant par sa détermination à vouloir figurer les rapports de force entre une mère et une fille empêtrées dans un arrachement mutuel qui ne veut pas se faire. (Le Monde) La Ligne est un film complexe et dur, plus difficile à aimer sans doute que Home et L’Enfant d’en haut, mais il confirme la place remarquable qu’occupe désormais Ursula Meier dans le cinéma contemporain. (Positif) 

ASTÉRIX & OBÉLIX – L’EMPIRE DU MILIEU

Comédie gauloiso-chinoise; Réalisateur: Guillaume Canet; avec Guillaume Canet, Gilles Lellouche, Vincent Cassel, Marion Cotillard, José Garcia, Pierre Richard, Audrey Lamy, Idéfix, et quelques autres; Scénaristes: Philippe Mechelen, Julien Hervé, Guillaume Canes, d’après des personnages de Uderzo & Goscinny; Directeur/Photo: André Chémétoff; Musique: Matthieu Chedid; France 2022, 111 minutes.

Nous sommes en 50 avant J.C. L’Impératrice de Chine est emprisonnée suite à un coup d’état fomenté par Deng Tsin Quin, un prince félon. Aidée par Graindemaïs, le marchand phénicien, et par sa fidèle guerrière Tat Han, la princesse Fu Yi, fille unique de l’impératrice, s’enfuit en Gaule pour demander de l’aide aux deux valeureux guerriers Astérix et Obélix, dotés d’une force surhumaine grâce à leur potion magique. Nos deux inséparables Gaulois acceptent bien sûr de venir en aide à la Princesse pour sauver sa mère et libérer son pays. Et les voici tous en route pour une grande aventure vers la Chine. Mais César et sa puissante armée, toujours en soif de conquêtes, ont eux aussi pris la direction de l’Empire du Milieu…

Astérix et Obélix : L’Empire du milieu est le cinquième film en prises de vues réelles de la célèbre BD de René Goscinny et Albert Uderzo, après Astérix et Obélix contre César (1999), Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre (2002), Astérix aux Jeux Olympiques (2008) et Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté (2012). C’est également le premier des cinq films Astérix en prises de vues réelles qui n’est pas adapté d’un album et où Gérard Depardieu ne joue pas Obélix. Pour jouer Obélix, Gilles Lellouche a pris 20 kilos, en mangeant quatre fois par jour et en faisant de la musculation. Le village gaulois a été entièrement construit en extérieur à Brétigny-sur Orge. “Ça n’est pas tourné sur fond vert, ça ne ressemble pas à du carton-pâte ou à un parc d’attraction : ça sent vraiment le granit et le bord de mer !”, précise Guillaume Canet. (Extraits du ossier de presse)

LuxFilmFestLab

Utopia mercredi 1.2.2023

THE WHALE **** de Darren Aronofsky

LE MUR DES ÉTOILES