Sentimental Clint…

Les films de qualité se suivent et ne se ressemblent pas…et c’est tant mieux comme ça. Cette semaIne, vous serez encore gâtes avec un nouveau et surprenant Clint Eastwood qui – après la déception de The 15.17 to Paris – reprend du poil de la bête et nous signe un film crépusculaire situé quelque part entre Grand Torino et The Bridges of Madison Country, prouvant une fois pour toutes avec THE MULE que Clint est un grand sentimental. Plus surprenant encore, DOUBLES VIES est un film méchant d’Olivier Assayas qui m’a fait rire, ce qui ne m’était jamais arrivé avec un cinéaste habituellement plus austère. Avec une Juliette Binoche tout aussi inattendue. Même remarque pour Julia Roberts qui brille dans BEN IS BACK de Peter Hedges, un film qui va un peu dans la même direction que Beautiful Boy de Felix van Groningen.  Et tant que nous sommes dans le domaine des oeuvres surprenantes, ne ratez pas GRÄNS/BORDER de Ali Abbassi, un film fantastique dont nous me direz des nouvelles. Jean-Pierre Thilges

Finalement, sachez que l’Association Luxembourgeoise de la Presse Cinématographique a élu son Top 3 pour 2018, que voici:

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THE MULE ****

Titre français: La mule; Réalisateur: Clint Eastwood; avec Clint Eastwood, Bradley Cooper, Laurence Fishburn, Michael Peña, Dianne Wiest, Andy Garcia, Alison Eastwood; Scénario: Nick Schenk, d’après un article de presse du New York Times. écrit par Sam Dolnick; Directeur/Photo: Yves Bélanger; Musique: Arturo Sandoval; USA 2018, 117 minutes.

À plus de 80 ans, Earl Stone est aux abois. Il est non seulement fauché et seul, mais son entreprise risque d’être saisie. Il accepte alors un boulot qui – en apparence – ne lui demande que de faire le chauffeur. Sauf que, sans le savoir, il s’est engagé à être passeur de drogue pour un cartel mexicain. Extrêmement performant, il transporte des cargaisons de plus en plus importantes. Ce qui pousse les chefs du cartel, toujours méfiants, à lui imposer un “supérieur” chargé de le surveiller. Mais ils ne sont pas les seuls à s’intéresser à lui : l’agent de la DEA Colin Bates est plus qu’intrigué par cette nouvelle “mule”. Entre la police, les hommes de main du cartel et les fantômes du passé menaçant de le rattraper, Earl est désormais lancé dans une vertigineuse course contre la montre…

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  • Sacré Clint, cette fois en horticulteur grommeleur! Après m’avoir déçu outre mesure avec son The 15:17 to Paris vraiment mou…et après avoir renoncé à “ne plus jamais apparaître dans un de ses films”, Monsieur Eastwood remet les petits plats dans les grands en jouant une sorte de vieux vaiment grincheux qui rappelle son personnage dans Grand Torino, mais qui, comme le photographe de The Bridges of Madison Country  a quand-même un coeur, même si cela ne lui arrive pas souvent. Librement inspiré d’un personnage ayant vraiment existé, le film s’înstalle dans un rythme très peu soutenu (qui convient évidemment à l’âge du personnage) pour nous raconter une course de chat et de souris où la souris est nettement plus débrouillarde qu’on pourrait le croire – surtout quand un chie net le “Tiger Balm” s’en mêlent. Comme d’habitude, Eastwood ne joue pas, il “est”. Et comme d’habitude, son film coule de source. Pas mal pour un mec de 88 ans! Quatre étoiles! (jpt) 
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  • The old mule is still kicking (…) Clint Eastwood directs and stars in a drama about an elderly man who becomes a drug runner for a Mexican cartel. To praise The Mule by saying that it’s the best film ever made by an 88-year-old American director who also stars in it is to say nothing at all, because there’s never been such a thing before. Nor should Clint Eastwood’s 37th feature be damned with faint praise this way, as no caveats or excuses are needed. This based-on-a-true-story yarn about a still-kicking but nearly destitute senior who starts running drugs for a Mexican cartel is engaging, humorous and, it would seem, quite personal in the way it portrays a man making an attempt to atone for his deficiencies as a husband and father. Eastwood’s good-times-seeking old-timer is a temperamental contrast to the cantankerous and insulting one he played in the smash hit Gran Torino a decade back, both written with the star in mind by Nick Schenk. Longtime fans should eat it up. (Todd McCarthy/The Hollywood Reporter) 
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DOUBLES VIES ****

Comédie romantique; Réalisateur, scénariste: Olivier Assayas; avec Juliette Binoche, Guillaume Canet, Vincent Macaigne, Pascal Greggory; Directeur/Photo: Yorick Le Saux; France 2018, 107 minutes; Festival de Venise 2018; Toronto Intl. Film Festival 2018. 

Alain, la quarantaine, dirige une célèbre maison d’édition, où son ami Léonard, écrivain bohème publie ses romans. La femme d’Alain, Séléna, est la star d’une série télé populaire et Valérie, compagne de Leonard, assiste vaillamment un homme politique. Bien qu’ils soient amis de longue date, Alain s’apprête à refuser le nouveau manuscrit de Léonard… Les relations entre les deux couples, plus entrelacées qu’il n’y paraît, vont se compliquer.

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  • Honnêtement, entre vous, moi et le mur, je n’aurais jamais cru écrire les mots qui suivent: Olivier Assayas a signé un film qui m’a fait rigoler, rire et même m’esclaffer.  Le cinéma d’Assayas ne m’a jamais vraiment fait grand chose (à part m’ennuyer à un très haut niveau), mais là, dans la pénombre d’une salle au Festival de Toronto, je me suis marré comme il n’est plus permis…à un point tel que même mon ami Vincent a cru que j’étais devenu fou. Dialogues brillants, acteurs au diapason, mise en scène élégante, pour une  fois, tout colle. Il y en a quand-même qui trouveront cela bavard. (jpt)  
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  • Trahisons tous azimuts, adultères stratégiques, collusions secrètes : on dirait, vingt ans plus tard, une suite de Fin août, début septembre, du même Olivier Assayas, déjà situé dans le monde de l’édition et peuplé d’idéalistes trentenaires. Une suite où la vie aurait tourné au vinaigre. Les acteurs étincellent sans craindre de jouer des personnages antipathiques, Canet et Binoche en tête. Un humour acerbe stylise le tableau sans l’éclairer. Pourtant, un épilogue au soleil résorbe d’un coup l’épais nuage noir qui pesait sur chacun, révélant une ironie légère, inattendue. Toutes ces guerres, petites ou grandes, n’étaient-elles qu’un passe-temps hivernal et urbain ? Dérision d’un monde qui éprouve, finalement, davantage de peur que de mal. (Louis Guichard/Télérama)
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BEN IS BACK

Drame; Réalisateur, scénariste: Peter Hedges; avec Julia Roberts, Lucas Hedges, Courtney B.Vance; Directeur/Photo: Stuart Dryburgh; Musique: Dickon Hinchcliffe; USA 2018, 102 minutes; Toronto Intl. Film Festival 2018. 

La veille de Noël, Ben, 19 ans, revient dans sa famille après plusieurs mois d’absence. Sa mère, Holly, l’accueille à bras ouverts tout en redoutant qu’il ne cède une fois de plus à ses addictions. Commence alors une nuit qui va mettre à rude épreuve l’amour inconditionnel de cette mère prête à tout pour protéger son fils…

  • Un drame poignant, sur une tragédie américaine contemporaine méconnue des Français, qui permet à Julia Roberts de livrer l’une de ses plus belles compositions. L’actrice y est magistrale. (aVoir-aLire.com) Assez sobre dans son traitement, le film ne cède pas aux sirènes du mélodrame. Cela se remarque notamment dans le jeu des comédiens. En Mère Courage assistant, impuissante, à la déchéance de son fils, Julia Roberts se révèle d’une justesse épatante (L’Express) Entre drame familial, film d’horreur et polar, “Ben is Back” observe avec justesse l’autodestruction affectant violemment l’entourage. Porté par Julia Roberts et Lucas Hedges, impressionnants. (Bande à part) “Ben Is Back” ressemble à un film indépendant sur le plateau duquel se serait invitée une immense star qui s’autorise les effets dignes de son statut – spectaculaires. (Le Monde) Peter Hedges has crafted a juicy role for his Oscar-nominated son Lucas as a young addict who skips rehab for the holidays, but it’s Julia Roberts’ performance as his worried-sick mother that steals the show. (Variety) 

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GRÄNS (BORDER)

Drame fantastique; Réalisateur: Ali Abbasi; avec Eva Melander, Eero Milonoff, Jörgen Thorsson; Scénaristes: Ali Abbasi, Isabelle Eklöf, d’après le roman de John Ajvide Lindqvist; Directeur/Photo: Norman Nisbet; Musique: Christoffer Berg, Martin Dirkov; Suède/Danemark 2018, 108 minutes; Prix Un Certain Regard Festival de Cannes 2018.

Tina, douanière à l’efficacité redoutable, est connue pour son odorat extraordinaire. C’est presque comme si elle pouvait flairer la culpabilité d’un individu. Mais quand Vore, un homme d’apparence suspecte, passe devant elle, ses capacités sont mises à l’épreuve pour la première fois. Tina sait que Vore cache quelque chose, mais n’arrive pas à identifier quoi. Pire encore, elle ressent une étrange attirance pour lui…

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  • “Border” est finalement le film le plus surprenant de ce début d’année, le plus étrange, sûrement, le plus dérangeant, aussi ; passionnant, également, parce qu’il n’avance jamais là où on l’attend, brisant menu l’idée selon laquelle avec un peu de culture cinéma on sait à peu près ce qui va se passer et dans quel univers on baigne. (L’Express) Ali Abbasi s’affirme comme un maître dans le mélange des genres, combinant polar, romance, merveilleux et même horreur, sans effort apparent, juste dans la singularité de son regard sur des personnages et des situations qui s’ancrent dans le réel pour mieux s’en détacher. (Positif) Un conte naturaliste stupéfiant, qui brouille les frontières entre l’homme et la bête. (Télérama) Cette fièvre extatique place d’ores et déjà Ali Abbasi parmi les auteurs les plus singuliers et prometteurs du cinéma fantastique contemporain. (Cahiers du Cinéma) Le film parvient à humaniser ce monstre qu’aucune de nos sociétés, si proprettes soient-elles, ne peut ignorer. (Le Monde) On ne cesse de douter devant ce conte d’apparence naturaliste, qui défie nos croyances, questionne la notion d’identité, de monstruosité, et donne envie de se précipiter sur l’œuvre du romancier John Ajvide Lindqvist, déjà à l’origine du sublime “Morse”. (Le Nouvel Observateur) Beauty is very much in the eye of the beholder in Border, a genre-blurring Cannes premiere adapted by Danish-Iranian director Ali Abbassi from a novella by Let The Right One In creator John Ajvide Lindqvist. Like Lindqvist’s teen vampire classic, this Swedish-Danish production blends supernatural folklore with contemporary social realism to create a universal parable about tribalism, racism and fear of the Other. While the dramatic premise shares some DNA with the superfreak allegories of the X-Men series, the naturalistic presentation has more in common with the downbeat grit of Nordic Noir crime drama. (The Hollywood Reporter) 
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Kinepolis goes Bollywood

MANIKARNIKA – THE QUEEN OF JHANSI

Bollywood biopic; Réalisateurs: Radha Krishna Jagarlamudi, Kangana Ranaut; avec Kangana Ranaut, Atul Kulkarni, Juîsshu Sengupta; Scénario: K.V.Viayendra Prasad; Directeur/Photo: Kiran Deohans, Gnana Shekar; Musique: Sanchit & Ankit Balhara; Inde 2019, 148 minutes.

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The film is based on the life of Rani Laxmi Bai of Jhansi and her war against the British East India Company, during the Indian Rebellion of 1857…

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En avant-première

DRAGONBALL SUPER BROLY – THE MOVIE

Quelque temps après le Tournoi du Pouvoir, la Terre est paisible. Son Goku et ses amis ont repris leur vie. Cependant, avec son expérience du Tournoi, Goku passe son temps à s’entraîner pour continuer à s’améliorer car ce dernier est conscient qu’il reste encore beaucoup d’individus plus forts à découvrir au sein des autres univers. Lorsqu’un jour, le vaisseau de Freezer refait surface sur la Terre. Celui-ci est accompagné d’un Saiyan, nommé Broly, avec son père, Paragus. La surprise de Goku et Vegeta est immense puisque les Saiyans sont censés avoir été complètement anéantis lors de la destruction de la planète Vegeta. Ils n’ont donc pas d’autre choix que de s’affronter, mais ce nouvel ennemi apprend très vite de ses adversaires… (Wikipedia)

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